Chapitre 1 : " Le commissaire Wave"

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« Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis

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« Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis. »
Victor Hugo

Mercredi 20 juillet 2016
Commissariat de Nice.
France.

•POV DAISY WAVE•

Ce fut un matin d'été quelques jours après la fête national, quelques jours après le 14 juillet. Ce jour fatidique qui fut un vrai bain de sang. Un matin encore compliqué pour les Niçois qui ce remettaient peu à peu de cette tuerie, surtout après cette attaque dévastatrice, cette attaque qui avait causé tant de mort, qui avait arrachée tant de vie. Je me rappellerais toute ma vie de ces corps a même le sol, des cris, des pleures d'enfants, de mon regard paniqué, de l'odeur du sang qui enivrait mes navires avec violence. J'avais cherché du regard encore et encore mes parents et ma fille, oui ma toute petite fille de 2 ans et demi. Ma petite Lily. Le message que m'avais envoyé ma mère avant de partir à cet événement me revint à l'esprit, j'avais reçu celui-ci pendant que je remplissais mes dossiers, et que je donnais des ordres à mes hommes. Je me rappelais leur avoir donné comme ordre d'être sur le quai-vive après tout depuis l'attaque terroriste du bataclan, et celle de Charlie Hebdo on était plus sûr de rien. J'étais peut-être une jeune commissaire mais je savais y faire avec mes hommes, je savais les gérer oui, j'avais un certain sens de l'organisation. Et une poigne d'enfer. Enfin c'est ce que mes supérieurs me disaient à chaque fois. Mais ce soir là, j'avais eut un mauvais pressentiment, je me demandais si s'était vraiment une bonne idée d'aller sur la promenade des anglais, comment j'aurais put expliquer cela à ma mère  ? De ne pas y aller ? Elle n'aurait sûrement pas comprit, ce qui est compréhensible, en soit. Elle qui voulait faire voir, faire découvrir, à sa seule et unique petite fille, un joli feu d'artifice, après tout celui de Nice était réputé pour être magnifique. Grandiose. Il en mettait pleins les yeux.

J'avais donc continué ce soir là à remplir mes dossiers, faire des rapports bien détaillés à mes supérieurs, il était hors de question que je parte sans n'avoir rien fini. Peut-être que j'étais un peu perfectionniste, mais j'aimais mon boulot. Et je l'aime encore. Je l'adore même. Je vivais pour lui, mais aussi pour ma fille. Étant mère célibataire, je faisais tout mon possible pour ce petit bout, qui émerveillée ma vie, qui rapportait de la douceur dans cette vie si morose. J'aurais du y aller avec eux. J'aurais dû relâcher prise suivre mes parents, sur cette promenade des anglais, peut-être que ma mère serait encore là. Et non fauchée par ce foutu camion. Par ce foutu terroriste. Par ce foutu taliban. Ce foutu adepte. Je n'aurais pas perdu cette femme qui m'avait donné la vie, qui m'avait tant apprit, qui m'avait donné tant d'amour. Je n'aurais pas vu mon père ce cachait pour déversé tout son soûl, toute sa peine caché dans sa chambre. J'entendais encore ma toute petite fille appelait sa « mimi », oui sa mamie lui manquait atrocement. Ma mère me manquait chaque jour, c'est comme si qu'on m'avait arrachée une partie de moi. Je revoyais encore et encore son corps inerte à même le sol, baignait dans son propre sang, j'aurais préférer oublier cette image, de son corps défiguré, méconnaissable mais c'était impossible. Cette image sera pour toujours et à jamais gravée dans ma mémoire.

J'avais l'impression de mourir à petit feu, mais ma fille était là, elle m'aidait à remonter la pente, mais je ne pouvais pas laisser passer cela, non il en était hors de question. Ils payeront pour ces morts, pour la mort de ma mère. Ces enflures. Rentrant dans le commissariat de Nice en baillant discrètement. je regarde mes hommes avec intention. Et leur offrir un léger sourire.

« - Commissaire ?! Vous êtes revenue ?! Comment allez-vous ?! S'exclama Ethan, un de mes hommes. Il me regarda avec insistance en me scrutant de son regard maronné. Un regard remplit d'inquiétude qui me mettait mal à l'aise.

- Je vais bien Ethan. Je vais très bien. J'ai put trouver une place pour Lily à la crèche, donc tout va bien. Alors vous avez avancés sur les dossiers concernant les effractions dans plusieurs bijouteries ? Dis-je d'une voix calme en faisant un léger sourire je ne voulais pas parler de l'attaque terroriste, non il en était hors de question. Ni même d'entendre parler de ma défunte mère, des condoléances. Je n'avais pas vraiment la force d'en entendre à nouveau même si je savais parfaitement qu'ils ne diraient pas cela en mal.

- Oui Commissaire ! Nous avons quelques noms, et quelques visages.Voici les dossiers. Dit calmement Nora en me tendant les dossiers, je les récupère et la remercie avec un peu d'entrain. »

Je leur fis signe de reprendre ce qu'ils faisaient avant et je pars dans mon bureau fermant la porte à mes arrières en allant lire les dossiers que venait de me confier Nora tout en m'installant dans mon fauteuil en cuir, encore des petits délinquants, des gamins qui ne pensaient qu'à ça, que tout leur était dû. Je soupira longuement en me demandant pourquoi ils choisissaient de faire cela. Pourquoi avaient-ils choisi cette voie ? Je viens frotter mes tempes avec mes doigts tout en repensant à mon garage. Je l'avais fait condamner pour que personne n'y ait accès à part moi bien sûr. J'avais affichée des photos de chaque terroriste qui avait saisi en France ainsi que dans le monde entier, sur chaque continent. Dans chaque nation. Tous étaient liés avec un seul terroriste, Hassan Zyani, un major Uranien. Lui aussi était lié avec l'organisation d'Al-Qatala. Tout comme ces terroristes qui ont fait de nombreuses victimes sur la promenade des anglais. Qui m'ont arraché ma mère. La lumière de mon cœur. Cette femme qui avait le cœur sur la main, qui aidait son prochain sans rechigner. Qui avait veillée sur ces 5 enfants au côté de mon père.

Un soupir franchi le seuil de mes lèvres, je sentais que la journée sera longue bien trop longue à mon goût, mais bon, je n'allais pas rester chez moi à me morfondre. Je devais aller de l'avant, pour ma fille, pour mon père, pour mes frères et sœurs. Je me devais d'être forte. Ne rien faire paraître. Fuir mes émotions. Sourire en permanence, ne pas flanchée, je savais que je portais à bout de bras mon entourage. Mais je ne pouvais pas me permettre de craquée devant eux, non. Non je sourirais quoi qu'il advienne. Je vengerais la mort de ma mère. Je leur ferais payer au centuple.

1123 mots

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Fiction écrite en duo avec la talentueuse et la magnifique JoneseyRei 💋❤️

•WHO DARES WINS•Where stories live. Discover now