Idée 54 : morceau de chapitre (plutôt aventure et comédie)

13 0 0
                                    

Le héros et son groupe doivent aller dans un château. Ils se dirigent vers la grande porte gardée par deux créatures humanoïdes protégées par leur armure. Le plus grand est affalé sur son arme, fatigué par la chaleur de la journée. Le plus petit semble écrire ou dessiner dans un petit carnet.

A la venue du groupe, les deux gardes se remettent paresseusement en position. Le héros sort du groupe et demande :


— Pouvons-nous passer ?


Le plus petit garde répond :


— Si vous voulez passer vous devrez d'abord nous donner votre déjeuner.


L'autre, le plus grand, se tourne vers son camarade et lui demande :


— Pourquoi est-ce que tu dis ça ?

— Parce que j'ai très faim et puis ça rime aussi.

— Mais pourquoi tu ne manges pas ?

— Impossible de retirer le casque.

— Non mais sérieusement ?


La grande créature se tourne vers le groupe du héros et soupire sur un ton qui trahit une sorte de lassitude :


— Vous voyez ce que je suis obligé de me traîner tous les jours ?

— C'est pas cool frérot.


Le héros s'approche d'eux.


— Vous m'avez... l'air assez raisonnables pour parler. Et je ne souhaite pas tuer tous ceux que je rencontre. Est-ce qu'on peut négocier notre entrée dans cet endroit ?


Le plus grand prend une grande inspiration et semble hésiter sur ce qu'il va dire. Il reste un instant avec la main immobile au niveau de son épaule. Il expire brutalement et déclare avec une sorte de gène :


— Bah écoute, nous on a juste besoin d'argent. Dès qu'on en a assez on se casse d'ici.

— J'ai de l'argent. Je peux vous en donner.


Le héros sort un grand sac alourdit par une masse irrégulière et qui rebondit dans un tintement. Le plus grand semble perplexe et demande :


— Mais c'est un sacré paquet ce que tu nous tends, tu es sûr qu'on peut le prendre ?

— Vous savez, je n'ai pas besoin de beaucoup.

— De quoi avez-vous besoin du coup ?

— De quelques amis loyaux, d'une épée et de passer par la porte derrière vous.


Le plus petit prend l'argent avec hésitation. Une fois le sac dans ses mains, il glousse comme un enfant auquel on a offert un nouveau jouet. Le plus grand continue la conversation comme si de rien était :


— Franchement merci beaucoup. Faites tout ce que vous voulez à l'intérieur. Juste attendez qu'on soit assez loin pour ne pas nous prendre des dommages collatéraux.

— Normalement, rien ne va exploser. Ne vous inquiétez pas.

— On n'est jamais assez prudent.


Les deux gardes quittent aussitôt leur poste et se mettent à courir à grandes enjambées et mouvements de bras.

Idées en vracTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon