Il fait direct de même et il me regarde d'un air étonné.

Kais: Y'a quoi? T'aime pas?

Moi: J'ai pas envie c'est tout.

Kais: Dit-moi y'a quoi sah.

J'aime ton putain de shab imbécile.

Moi: Rien t'inquiète vraiment pas.

Kais: Vazi vazi, même si j'te crois pas je vais pas forcer.

Il avait arrêté ses gestes ambiguës et ses boussah avec moi après ça, on avait juste fait que de parler de nos vies..

Je lui avais tout raconté sur ce qu'il s'était passé avec l'autre hmara qui m'avait poucave à son shab, ça l'avait vénère de ouf mais bon..

A un moment pendant notre discussion y'a son phone qui sonne, il était posé juste entre nous.

Je regarde par instinct le blaze écrit dessus et y'avait marqué « Riyad ».

Kais il prend direct son tél et il lui répond.

Kais: Wee?.. J'suis chez moi pourquoi ?.. Vazi vazi.

Il finit l'appel et il se lève du lit puis il me tend sa main.

Moi: On va où?

Kais: On sort juste en bas avec Riyad.

Je me relève pour lui faire face.

Moi: Ah nan c'est mort Kais wAllah.

Kais: Pourquoi ?

Moi: Imagine Nordine il nous voit traîner ensemble ??

Kais: Nan t'inquiètes.

Moi: Arrête c'est bon.

Kais: Et si il nous voit traîner ensemble c'est quoi le problème ? T'as cru qu'il allait vraiment te toucher ?

Moi: Eh j'sais pas wAllah mais c'est vraiment risqué.

Il a relevé mon menton et il a plongé ses yeux dans les miens.

Kais: Oh Adem t'as rien à craindre avec moi wAllah.

Il commence ensuite à me caresser la joue et je me suis laissé faire..

Moi: T'as l'air tellement confiant je comprend vraiment pas..

Et là il a enlevé sa main.

Kais: Parce que lui et moi on s'est parlé tout récemment..

J'ai été étonné, très étonné.

Moi: Ah ouais...? Vous vous êtes dit quoi?

Kais: On a mis les choses au clair, on s'est pas totalement réconcilié mais ça commence à être moins sous tension.

La jalousie.. voilà le sentiment qui m'avait fait frissonner tout le corps lorsque j'ai entendu cette phrase.

J'étais jaloux de savoir à quel point Nordine avait fait l'effort surhumain de sauver son amitié avec Kais mais pas la nôtre.

Chronique d'Adem: « Pardonne-moi »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant