Chapitre 27

236 10 47
                                    



Noahm

Avec Margaux nous venons de quitter le restaurant.

Ce qu'elle m'a raconté,
m'a retourné l'estomac.

Comment peut-on faire ça à un enfant ?

Elle n'est pas rentrée dans les détails mais j'entends à quel point cela à dû être dur pour elle.

Je la regarde et me dit que cette femme aux yeux sombres mais si doux, on vu des horreurs beaucoup trop lourde, subi des violences à répétitions, des critiques incessantes.

Néanmoins, elle est là, debout, devant moi, continuant de vivre, respirer, me faire rire et m'apprécier, moi, Noahm Valéro et pas un autre.

C'est moi qu'elle a laissé embrasser...

J'aurais pu très bien le faire comme un salop devant ce serveur que je rêvais d'encadrer dans le mur, mais de un, je ne suis pas violent et de deux, je respecte Margaux plus que tout.

Lui prouvais qu'elle ne lui appartiendra jamais et à quiconque.

Dire que j'en avais pas envie depuis si longtemps saurait mentir, car bon sang.

Cela devrait être interdit que d'être aussi tentante.

Le pêcher à l'état pur... ou alors le paradis ?

Je pensais qu'elle allait me repousser mais lorsque sa main tremblante m'a touché, c'est comme si elle m'avait marqué au fer rouge pour toujours.

Jamais je n'ai ressenti ce sentiment aussi destructeur que passionné.

C'est effrayant...

Pour quelqu'un qui stagnait dans son trouble émotionnel, il y en a du progrès.

Sa voix calme me ramena auprès d'elle.

- Maintenant, où allons nous ? me demanda t-elle complètement euphorique

J'étais tellement préoccupé par mes songes que la suite ne m'a même pas effleuré l'esprit.

J'ai tout le temps peur de la décevoir.

Cette fille est tellement énigmatique.

Tout pourrait lui plaire mais à la fois j'ai peur de la brusquer.

Une idée me vient.

Vu que Margaux m'a laissé un passé droit sur ces ressentiments ainsi que son vécu, il lui est légitime de recevoir de même.

C'est pourquoi je lui souris, l'emmenant à ma suite vers ce lieu chargé de souvenirs.

Quand j'étais petit, mon père m'emmenait voir, avec ma cousine, les arcades du quartier des artistes.

En pleine nuit, la lumière des spots viennent mettre à l'honneur l'architecture de ces magistrales colonnes, du style mythologiques.

J'ai toujours été intrigué par l'époque antique, puis ma cousine Astrée, par l'art.

En même temps mon géniteur nous à inculquer tous les types d'art possible et imaginable.

Margaux n'est pas originaire de cette ville, alors je doute qu'elle connaisse ce petit coin.

- Tu n'as pas prévu de me kidnapper dans une ruelle sombre, lugubre et froide ? Car si c'est le cas, j'aimerais être tenu au courant, bien cordialement, votre Vénus, ironisa t elle

Sa petite tirade ridicule ressemble à une lettre de courtoisie, sa main reproduit le signe des miss France venant ajouter en plus le comique à cette situation.

Raviver Where stories live. Discover now