Perdu dans mes pensées, Noahm me ramène à la réalité en caressant tendrement le dos de ma main.

La ville commence à être illuminée par les décorations de Noël.

J'ai toujours aimé cette période, ma mère nous emmenés à tous les marchés de Noël à la ronde, on aller faire de la luge dans notre village, puis on rentrait et on préparait des chocolats chauds pour regarder un dessin animé sous une grosse couverture.

C'est notre rituel chaque année, le plus drôle est qu'elle nous matrixe avec tous ces films à l'eau de rose ou Kevin rencontre Marie une psychorigide  du travail qui vient pour le boulot puis BIM, ils tombent amoureux à un café ou sous du gui et finirent heureux avec beaucoup d'enfants !

J'avoue... j'adore les films d'amour utopiste...

Je me demande si Noahm aimerait en regarder avec moi..

Qu'est ce que je raconte encore !

Ne le laisse pas rentrer dans tes occupations.

Argh, c'est si dur.

Dans mon esprit se déroule une vraie lutte, encore une fois.

La raison ou le cœur ?

   - Tu veux manger quoi ? me demande t-il délicatement

Sa voix rauque capte mon attention.

   - Ou tu veux, on ne va pas chez des amis ?

Il esquissa un léger rictus et me répondit :

   - C'était une excuse mi pequeña Ilama, ce soir ce n'est rien que toi et moi, donc je me répète ou veux tu manger ?

   - Noahm Valéro, seriez vous en train de m'invitez à un rencard ?

   - Peut être bien.

Quoi ?!

Sérieusement ?

Mon coeur risque de fondre, littéralement, le traître..

Mes joues s'empourprent une seconde fois.

Mes yeux fuient les siens face à l'intensité de son regard.

   - Mmh, euh, très bien que dirais tu d'un italien ?

   - Parfait, tu sais, je te l'ai déjà dit mais si tu veux un autographe, n'hésite pas à demander, acheva t-il sa phrase avec son éternel clin d'oeil et flegme

Il à osé ?

   - Même pas drôle, la blague est passée depuis trente ans au moins !

Il fit mine de ne pas m'écouter et continua d'avancer malgré mes protestations afin qu'il ralentisse la cadence.

Car oui c'est bien beau de faire plus de un mètre quatre-vingt, mais moi je ne peux pas suivre !

Après un semi sprint nous arrivons devant un petit restaurant avec une devanture extrêmement mignonne, des plantes un peu partout tombant en cascade, de faibles lumières perceptible de l'extérieur.

On dirait ceux que l'on trouve exactement en Italie dans un petit village avec des routes pavées de pierres blanches.

   - Tu viens ?

J'hoche la tête et nous entrons dans ce lieu féerique.

Un serveur nous accueille et nous dirige vers une table éloignée de l'agitation, à côté il y à des toiles représentant différents paysages idylliques et une faible musique d'ambiance, du ABBA il me semble, cliché mais charmant.

RaviverWhere stories live. Discover now