Nordine: J'ai tout entendu zbi j'ai entendu tout ce que vous avez dit wAllah, tu peux pas être pas comme ça toi putain.

Moi: ...

Nordine: T'es un pd Adem, t'es un putain de zemel.

Moi: ...

Nordine: Pourquoi tu parles pas?

J'avais plus de force, j'arrivais plus à suivre ce qu'il se passait actuellement.

Pour moi ce n'était qu'un mauvais rêve.

C'était impossible qu'il se tenait là, à mes côtés, avec dans sa tête l'idée que je puisse être gay.

Nordine: OH JE TE PARLE SALE FOU POURQUOI TU ME RÉPONDS PAS ?

Je sursaute légèrement, c'était la première fois depuis le début de cette horrible conversation qu'il me criait dessus.

Alors que pendant ces longues dernières secondes il esquivait mon regard, il a cette fois-ci plonger ses yeux dans les miens..

Ses yeux emplis de rage que je n'aurai jamais voulu rencontrer si j'en avais eu les moyens.

Moi: Je sais pas..

Nordine: Comment ça tu sais pas ? Mais oh Adem 3eichik dit-moi que t'es pas comme ça ?

Moi: ...

Cette fois-ci il a perdu patience face au silence que je lui offrais depuis toute à l'heure.

D'une si grande force, il se saisi de ma mâchoire et la douleur me fait lâcher un petit cri plaintif.

Nordine: WAllah que tu vas très bien écouter ce que je vais te dire sale petit con de mes couilles et j'espère pour toi que ça pas quitter ton petit crâne.

Il resserre davantage son emprise.

Nordine: (il crie) Regarde-moi quand je te parle.

Il me force à le regarder droit dans les yeux alors que je faisais tout pour l'éviter..

Nordine: Tu vois ce que je viens d'entendre là ? Je te préviens Adem que t'as intérêt à fermer ta gueule et le répéter à personne, ya intérêt à ce que ça sorte pas d'ici.

La haine qui transperçait ses yeux..

Nordine: Y'a ta zink Shainez qui est déjà au courant à ce que j'ai entendu mais si jamais tu pète encore ta bouche sur ça à quelqu'un, je t'encule.

...

Nordine: Si je te vois un jour en train de faire des trucs de 3atay, je te tue.

...

Nordine: Et si je te revois avec ce zemel de Kais et que j'apprend que t'es en bail avec lui comme tu dis, sur la vie de ma mère que je vous met à sang sur place, que ce soit toi ou lui.

Il me relâche soudainement et je baisse instinctivement les yeux.

Les larmes montaient mais elles ne sortaient pas.

Chronique d'Adem: « Pardonne-moi »Donde viven las historias. Descúbrelo ahora