Chapitre 11

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CHAPITRE 11

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Lundi 20 février 2017,17h, Le Caire, Egypte

Maëlle

2 heures 27 minutes. Cela faisait 2 heures et 27 minutes que Nour était introuvable. J'étais responsable de la princesse d'Egypte et elle avait disparu.

L'homme qui m'avait surprise avait averti le palais il y a un peu plus d'une heure maintenant. Etonnamment, je n'avais pas encore été pendue pour trahison. Au contraire, je participais toujours activement aux recherches.

Absolument tout le personnel du palais avait stoppé son travail quotidien pour essayer de la retrouver.

La Reine en personne se trouvait avec nous et lançait des ordres à qui pouvait l'entendre. L'armée était prête à diffuser des messages d'enlèvements dans tous les pays et à en retourner chaque mètre carré au besoin.

La princesse était aimée de son peuple. Elle faisait le bien pour eux, à travers ses premiers discours, elle avait su conquérir les cœurs.

On fouillait pour la énième fois la salle du trône quand soudain, la Reine releva la tête le visage blême, avant de nous montrer l'écran de son téléphone.

Ce dernier affichait une photo de Nour bâillonnée, ses vêtements déchirés, des larmes coulant de ses yeux. Une sorte de foulard blanc tenait ses poignets serrés sur ses genoux.

Le message qui suivait était simple : Livrez-nous sa femme de chambre et nous vous la rendrons vivante. Vous avez 24h.

Tous les regards se braquèrent subitement vers moi.

Lundi 9 octobre, 2h, Saint-Pétersbourg

Lyra

On venait juste de rentrer au manoir. Une sorte de tension électrique règne entre nous depuis que je suis sortie de chez Viktor. Son lapsus sur mon nom de famille me perturbe

Aux dernières nouvelles, je ne suis la femme de personne et encore moins de l'homme qui se trouve à mes côtés.

Le médecin avait dû me confondre avec une des ses exs voilà tout.

Alessio me regardait fixement, captivant mon regard et mes pensées.

Il s'agissait de ce genre de tension qui, sans que personne ne sache réellement pourquoi, se développe de manière intense et forte, nous tordant le ventre.

Des papillons.

Alessio

Je suis en manque. J'ai besoin de puissance. Plus fort. Plus brutal.

J'ai faim. Ce genre de faim insatiable de dominance pour laquelle il n'existe qu'un seul moyen de soulagement.

Elle.

Lyra

Il m'a plaqué contre le mur de l'entrée à peine la porte passée. Tout son corps faisait pression sur le mien ne me laissant aucun moyen de fuite.

Si je n'avais pas été si excitée par cette tension, je l'aurais buté.

Pourtant je le laisse faire.

Pendant quelques secondes, qui m'ont paru durées une éternité, on s'est regardé dans le blanc des yeux, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

Empire PourpreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant