67.「Étrange」

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- Va te...faire foutre, au passage. Tu articules.

En réponse, Sieg échappe un sourire, à nouveau.

Il souriait comme s'il voulait montrer, qu'il était sûr de lui.
Que maintenant, c'était à son tour de gagner. Que son plan allait enfin pouvoir s'achever.


























- Argh... tu peines à gémir.




Le retour de la notion du temps inexistante.
Sieg venait de quitter la pièce depuis deux, ou cinq minutes.

Les paupières closes, tu essayais de minimiser les douleurs soudaines par le biais de ta pensée.
Chose presque impossible.

Tu rejettes finalement ton visage en arrière, essayant de défaire le lien unissant tes mains derrière le dossier de la chaise, en vain.



- Eh... regarde-moi, murmure Eren.

Tes yeux dévient à ses iris qui ne pouvaient te quitter.

- Respire, calmement. Regarde-moi. J'vais tout faire pour qu'on sorte de ce putain d'endroit.

- C'est... ça me fait mal, tu halètes.

- J'l'aurai. J'vais lui faire regretter. Essaye de te calmer pour l'instant. Putain, il jure à voix basse. Ça m'fait chier que je ne puisse pas bouger.


Tu entends par la suite sa chaise marteler le sol au fur et à mesure qu'il tentait de se libérer, en vain.


- Comment ça se fait, que tu sois là ? il interroge après un soupir. T'étais pas avec... Ben, il est où ?

- J'ai...


Cette dispute.
La dispute avec Ben. Tout te revenais, à présent.

Celui qui s'avérait être l'assassin de Marco. C'était bien lui. Lui qui l'avait tué, ce soir là. « Par erreur ».

Non, on ne tuait pas « par erreur ». Tu le savais bien plus que tout le monde. La douleur émotionnelle était finalement plus forte que la physique.

- J'ai... eu une dispute, avec lui.



Son visage se tourne en ta direction.

- J'ai... j'ai juste l'impression que toutes années, à... faire tout ce que j'ai pu faire, ont servi à rien.

- Qu'est ce qui s'est passé ?

- Il... il m'a raconté un peu... tout. Tout ce qui était bien différent à ce dont je pouvais m'attendre. Et, c'est lui, qui a...




Quelque chose retient ton attention. Ta poitrine était rythmé par ta forte et difficile respiration, tandis que tes iris ne pouvaient quitter ce détail à quelques mètres de vous.

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