TENTATION

50. 「La Malédiction du Titan」

『

𝙿𝚕𝚊𝚢𝚕𝚒𝚜𝚝 𝚍𝚞 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎:

𝙼𝚘𝚞𝚗𝚝 𝙴𝚟𝚎𝚛𝚎𝚜𝚝 - 𝙻𝚊𝚋𝚛𝚒𝚗𝚝𝚑
𝚂𝚑𝚊𝚖𝚎 - 𝙼𝚒𝚝𝚜𝚔𝚒
𝚆𝚒𝚛𝚎𝚜 - 𝚃𝚑𝚎 𝙽𝚎𝚒𝚐𝚑𝚋𝚘𝚞𝚛𝚑𝚘𝚘𝚍
𝙳𝚘 𝙸 𝚆𝚊𝚗𝚗𝚊 𝙺𝚗𝚘𝚠 - 𝙰𝚛𝚌𝚝𝚒𝚌 𝙼𝚘𝚗𝚔𝚎𝚢𝚜

』

•

Tes yeux étaient clos à présent.
Et derrière tes lourdes paupières, ton esprit était à présent sous l'emprise des rêves, ou des cauchemars.

Un parfait mélange des deux. Des songes. Plusieurs songes.

Derrière tes lourdes paupières, ton esprit s'était à présent échappé de la réalité.

Cette réalité où tu venais de te faire enlever, sans prince charmant pour te sauver.

Des gouttes. Plusieurs gouttes.
Un rythme assez régulier s'écrasant mélodieusement contre le sol.

Des égouts? Une grotte? Quelque chose y ressemblant. L'écho lointain de voix, se mélangeant aux gouttes qui s'écoulaient tragiquement contre un sol humide parvenait à tes oreilles.

Et puis ta tête était lourde. Très lourde. Tu avais l'impression de te faire lourdement écraser par un poids bien plus que supérieur à ta capacité.
Sans parler de cette migraine excessive hurlant à tes pensées de t'achever.
Tu avais terriblement mal.

L'odorat fut le premier sens à se décider de se réveiller, chatouillé par une odeur proche de métal. Du métal, du renfermé, et une toute autre odeur nauséabonde que tu n'arrivais pas à identifier.
Tes paupières, elles, étaient toujours closes. Tu n'arrivais pas à les relever. Tu ne voulais pas les relever.
Tu avais dormi, mais tu étais toujours autant fatigué.
Tu voulais dormir encore.

Et tes membres. Paralysés. Finalement, tu pensais même que tu étais actuellement morte.
Tu n'arrivais pas à bouger le moindre petit doigt.
Ou tu ne voulais pas bouger.

Ces voix. Lointaines, animées et vives; elles assuraient ton retour sur la terre ferme, leur forme étant bien à l'opposé des mélodies des anges que tu devinais douces et agréables.

Le mal de tête ne voulait point te quitter, au contraire, c'était ta tête qui allait quitter ton corps.

Mais soudainement, un énorme bruit de métaux s'entrechoquant résonne à t'en faire perdre l'ouïe, tremblant le sol sous tes pieds.
Un long bruit sourd siffle alors dans chacun de tes tympans, avant que tu ne plisses tes yeux et fronces tes sourcils après ce sursaut.
Tu te relèves immédiatement, retrouvant aussitôt la réalité ferme où ton corps était enfermé; sauf que tes mains, retenues en arrière, t'empêchèrent de te lever de ce que tu devines être une chaise pas la moindre confortable.

- Putain... elle va jamais se bouger?!

Un second bruit te fit sursauter. Celui d'un objet métallique contre le pied de la chaise. Oui, c'était ça.