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20. Little dessert

Kaïss
Sans surprise Beth choisit ses pancakes. Le faite qu'elle garde ses petites habitudes depuis la petite enfance me provoque les muscles de mes lèvres. Un incontrôlable soirée naît alors que je tente en vain de le descendre. Ce soir être avec elle me fait oublié mes problèmes, j'en viendrais presque à ne plus savoir pourquoi je l'ai autant repoussé.

Elle s'empare d'un sachet à sucre que l'on verse souvent dans le café et joue avec.

—Pourquoi tu ne m'as parlé de ce que ton père te faisait subir auparavant?

C'est vrai elle avait tant d'occasions de partager sa peine avec moi. J'aurais aussi arrêté d'insister pour qu'elle s'en aille en me contentant de faire des efforts de mon côté.

—Tu sais tu n'est pas vraiment ouvert à la conversation..

Oups, peut-être pas tant d'occasions que ça elle a raison.

—Je te demande pardon.

Je me racle la gorge mal alaise, les excuses ce n'est pas vraiment mon truc. Mon genre à moi c'est plutôt.. plutôt.. n'en avoir rien à foutre que l'ont me fasse la gueule.

—Hein, qu'es ce que tu dis?

Je fronce les sourcils.

—J'ai dis désolé. Répété-je à la va vite.

—Quoi??

Putin mais quelle chieuse. Je suis sûr qu'elle le fait exprès, ce n'est pas possible sinon.

Je lève la main et lui offre un doigt d'honneur. Elle rigole puis remet une de ses mèches en batailles derrière ses oreilles en épiant minutieusement la salle, probablement dans l'objectif de voir où en est son plat favoris.

Que faire dans ces moments là? Quel comportement adapté?
Quels sujets mettre sur la table?

Dîner sans parler est terriblement inconfortable. Je touche à mon tour un sachet de sucre pour me dé-stressé, si seulement j'avais accepté d'apprendre à la connaître quand elle me l'avait proposé la conversation aurait été moins dure à creusé.

Bon, je n'ai qu'à suivre l'exemple d'Alexei et armé d'un grand sourire attendre que l'on me parle. Si elle ne se lance pas je n'aurais qu'à dire à voix haute la première chose qui me passe par la tête en croisant les doigts pour la faire réagir.

—Je ne t'avais jamais vu dans un état pareil. Admet-elle en déglutissant.

Ouf elle s'est jetée à l'eau avant que je ne fasse quoi que ce soit.

Je me perds sur les gens qui défiles devant la boutique en poursuivant leurs marches solitaires à l'extérieur. Elle parle de mon écart de politesse avec son père. À ce moment là je lui ai visiblement fait peur. Quand je l'ai porté hors de la tour son coeur résonnait dans tous son corps.

—Je t'avouerais que ce n'est pas dans mes habitudes alors ne t'en fais pas. Pour tous te dire c'était la deuxième fois de toute ma vie. Mes paroles la rassure, avec la violence que lui infligeait son père elle n'a pas besoins de quelqu'un d'autre d'instable dans sa vie. C'est une des raisons du pourquoi je ne l'a voulais pas chez moi.

C'est normale qu'elle cherche à récolter plus d'informations du à mon saut d'humeur, elle veut se savoir en sécurité à présent. Elle rêve sans doute d'une vie plus agréable, plus lambda maintenant qu'elle se retrouve loin de son géniteur. Comme tous les autres humains dans son cas l'écart qu'elle a creusé entre elle et son bourreau l'a détend. Ce qui doit la stressée maintenant est la relation qu'elle entretient ou bien va entretenir avec son entourage..voir nos paires.