La Corée et son histoire #2

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Salut! ce chapitre est la suite du premier comme indiquer sur le titre :)

Bonne lecture ;)

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2- Le koryo (918 à 1392)

Au cours du XIe siècle, la monarchie et les institutions gouvernementales du Silla déclinèrent, alors que les dirigeants régionaux devenaient plus puissants. De 880 à 935, les trois anciens royaumes émergèrent à nouveau dans la péninsule. Cette fois, L'état du Nord, appelé Koryo parvint à refaire l'unité dans la péninsule. Il fut fondé en 918 lorsqu'un guerrier nommé Wang Kon obligea le roi de Silla à abdiquer. Le Koryo réunit les dirigeants régionaux sous une autorité centrale et étendit les frontière du pays au nord du fleuve Yalu. C'est alors que le Koryo entra en conflit avec la dynastie mandchoue des Khitan (rebaptiser Liao en 937). Au cours des guerres qui durèrent de 933 à 1018, le Koryo parvint à maintenir ses positions et, en 1122, il obtint une paix définitive. Le terme Koryo (selon la transcription, Koryo ou Goryeo) est à l'origine du nom moderne de la Corée (en français), Coréia (en portugais), Corea (en espagnole et italien), Korea (en anglais, néerlandais, allemand, danois et suédois), Koreya ( en russe), Koron(i)ska (en polonais), Koreai (en hongrois), ect.... C'est sous ce nom que des marchands arabes ont parler pour la première fois de ce pays aux européens.

Dès le début le Bouddhisme devint la religion officielle de la cour de Koryo. Il prospéra considérablement, come en témoignent les temples et les représentations, tant peintes que scultées, du Bouddha. La cour adopta l'écriture et le système chinois des examens pour le recrutement des fonctionnaires, classés selon leurs mérites scolaires. Toutefois, contrairement à la Chine où les concours étaient ouverts aux homes de toutes origines, ils restaient, au royaume de Koryo, le monopole des familles de hauts fonctionnaires. La plupart des instituts publics d'enseignements furent fondées selon le modèle éducatif chinois et leurs contenus furent centrés sur les classiques confucéens*. Le programme de l'enseignement comprenait, outre les classiques confucéens, des matières plus pragmatiques comme la législation, la calligraphie et la comptabilité. L'influence chinoise grandissante favorisa l'enseignement et l'apprentissage du chinois. Dans les universités, on étudiait que la littérature et les sciences chinoises, le chinois étant la "langue officielle du gouvernement et de la haute société". Dans la formation des interprètes, le chinois restait la langue la plus importante.

Dès le Xe siècle, un bureau chargé de la traduction et de l'enseignement des langues étrangères (le Thongmunkwan) avait commencer à former des interprètes. En 1276, ce bureau fut renforcé tant pour contrôler la qualité de la traduction que pour enseigner les langues étrangères surtout le chinois et le japonais de manière plus systématique.

L'épanouissement de la culture du Koryo se produisit au XIe siècle; elle fut marquée pas la présence d'un gouvernement stable, dont les constitutions et les méthodes étaient empreintes de l'influence chinoise. Le bouddhisme inspira l'éducation et les arts. Mais au débuts du XIIe siècle, la stabilité du Koryo fut remise en cause. De puissantes familles aristocratiques luttèrent contre le trône pour contrôler la région, tandis que la dynastie mandchoue des Jin exerçait une pression extérieure, provoquant des réactions diviser de la part d'un pouvoir devenu incertain. EN 1170, les militaires, irrités par la discrimination dont ils étaient victimes, chassèrent les autorités civils, et les rois perdirent leurs autorités, ce qui entraîna une périodes de conflits intérieurs. Puis les moines finirent par acquirent de plus en plus de pouvoirs. Durant les dernières années du royaume, le Bouddhisme fut gravement remis en questions en raison des conflits entre les fonctionnaires et les militaires, d'une part, les confucianistes et les bouddhistes, d'autre part.

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