Prologue

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Bonjour tout le monde ! Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas posté une nouvelle histoire (Les pétales d'Orchidées ne compte pas parce que c'était une correction). Depuis la fin de LFS, soit presque 3 ans, je n'avais pas réécris de fanfiction Clexa. Mais lors de mes vacances en Espagne cet été, j'ai été inspiré par la mer et les paysages. Alors voilà, je vous présente une toute nouvelle fanfic Clexa. Je n'ai aucune idée de sa durée, du temps de publication, ni même de ce qu'il va s'y passer. Je vous propose de découvrir tout ça avec moi ! Je vous laisse avec le prologue, enjoy !

 — Claaaaaarke ! Tu prends le grand drap pour la plage, s'il te plaît ?

— Tu me l'as déjà demandé trois fois, papa...

Ma réponse, il ne l'entend pas, car je la marmonne entre mes dents. Il est en train de charger la voiture, alors que je boucle mon sac à dos dans ma chambre. Comme d'habitude, avant chaque départ pour les vacances d'été, mon père est au maximum de son stress. Je suppose que ma mère est en train de vérifier l'itinéraire, pendant qu'il essaie de toute faire rentrer dans la voiture. Cette année, il est peut-être un peu plus stressé. Pour une fois, nous avons décidé d'aller en Espagne. 11 h de route pour atteindre le Delta de l'Ebre. Une région qui m'est inconnue et sur laquelle je n'ai fait aucune recherche. Je me laisse embarquer par mes parents sans rien dire, et ce depuis toujours, soit 17 ans. Je suppose que même lorsque j'atteindrai les 18 ans, en mars, je continuerai à me laisser porter par leurs idées de vacances. Je n'ai jamais rechigné à partir trois semaines en été avec mes parents. Étant fille unique, cela aurait pu être ennuyant, mais j'ai toujours entretenu une bonne relation avec eux.

Je finis par descendre et rejoindre la voiture devant la porte du garage. Mon père ne râle plus, il a visiblement réussi à tout faire rentrer dans sa Clio 5. Je lui tends le drap de plage qu'il ajoute sur le reste des affaires, bouclant fièrement son rangement. Mon sac passe avec moi sur la banquette arrière.

— C'est tout bon ? demande ma mère.

— De mon côté, oui, maman.

— Je fais un ultime check de la maison, répond mon père, si vous voulez faire un dernier pipi, c'est maintenant !

Je m'installe sur mon siège en souriant pendant que mes deux parents retournent dans la maison. Ils reviennent quelques minutes plus tard. Tout le monde boucle sa ceinture et c'est enfin le grand départ. Il est 6 h du matin, beaucoup trop tôt pour moi.

Je vous passe les détails inintéressants de ce long périple de 15 h au total. Entre pauses pipi, pique-nique et bouchons, nous arrivons enfin dans notre maison de location à Deltebre. Une belle petite maison rustique perdue au milieu des rizières. Jamais je n'aurais imaginé que l'Espagne soit un pays producteur de riz, mais pourquoi pas. Nous nous installons, alors que la nuit arrive doucement, après que l'hôte nous ait fait visiter les lieux. Heureusement pour nous, ma mère avait gardé des notions d'espagnol du temps où elle avait vécu quelques mois à Madrid. Épuisés par le voyage, nous filons nous coucher, sans prendre le temps de réellement profiter de notre logement.

Les véritables vacances commencent le lendemain. Réveil 9 h, petit déjeuner d'un reste de conneries sucrées emportées pour survivre pendant le trajet.

— On petit-déjeune et on va faire les courses ?

Je retire. Les vacances commenceront officiellement après les courses... Quoi que, découvrir les mets espagnols inconnus est aussi un peu un début de vacances. Cette année, nous avions choisi de partir à l'étranger alors que d'habitude, nous préférions la France. Restez dans le pays était aussi un choix stratégique, en lien avec le métier de ma mère. Étant médecin à l'hôpital, elle pouvait être appelée en urgence. Il fallait mieux pouvoir rentrer facilement. Cette année, elle avait pu former assez d'internes pour que ceux-ci puissent prendre la relève sans que l'on ait besoin de la contacter.

Je profite de ce « Mercadona », super-marché espagnol, pour acheter des bêtises sucrées et salées à tester. Sur le chemin du retour, je constate encore une fois les rizières qui jonchent les routes.

— On fait quoi cet aprem ? demandé-je en haussant la voix pour cacher le bruit de la clim et du moteur.

— On peut aller sur la plage en milieu d'après-midi ? propose ma mère. On visitera le coin demain, une fois qu'on sera bien reposés.

— Ça me va !

Mon père acquiesce aussi.

Après le déjeuner tardif, nous comatons tous les trois sur le canapé et les fauteuils du salon. Mon père et moi jouons aux cartes pendant que ma mère entame son premier livre. Elle en emporte généralement trois ou quatre pour passer l'été. Il n'est aussi pas rare qu'elle en achète en cours de séjour, ici néanmoins, cela semble plus compliqué. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche arrière de jean, mais je fais l'effort de ne pas le sortir.

Ce n'est que lorsque nous sommes en maillot et claquettes direction la plage, que je me permets de regarder le message. Il vient de Raven, ma meilleure amie. Elle me demande de ne surtout pas oublier de lui envoyer des photos de la « playa », elle qui est forcée de séjourner chez ses grands-parents. « Si j'étais toi Clarke, je m'éclipserai la nuit pour aller en boîte rencontrer des Espagnols caliente ». À cette partie du message, qui me fait sourire, je réponds simplement que les boîtes de nuit ne doivent même exister là où je me trouve et que, de toute façon, je ne parle pas un mot d'espagnol. Elle met quelques secondes à peine pour me répondre « Le coup de foudre n'a pas de langage ». Je secoue la tête, amusée, avant de ranger mon portable.

Enfin, je peux sentir la caresse du sable chaud, trop chaud, sous mes pieds. Nous posons nos serviettes non loin du bord, je retire mon t-shirt et mon short, puis je file dans l'eau. Un peu froide au début, je ne me laisse pas abattre. Je fonce jusqu'à ce que mes épaules soit recouvertes. En me retournant pour repérer ma serviette et mes parents, je me rends compte qu'il a fallu bien s'éloigner pour être totalement immergée. Je continue d'ailleurs à m'enfoncer, levant petit à petit mes talons. J'aurais pu continuer encore, mais un pas en arrière de plus et je sens ma tête heurter quelque chose. Je me retourne aussitôt.

— Perdoname !

Une jeune femme, peut-être un peu plus âgée que moi, à genoux sur une large planche gonflable me regarde, l'air totalement affligée.

— Non, c'est rien, réponds-je en faisant des gestes de main pour qu'elle me comprenne.

— No te lastimé ?

— Lo siento, no hablo español...

« Désolée, je ne parle pas espagnol », la seule phrase que ma mère m'avait appris avant le départ, avec bonjour, au revoir et merci, histoire que je puisse survivre un minimum. Je vois que la jeune femme s'amuse de mon accent, elle comprend tout de suite que la communication va être compliquée. C'est lorsqu'elle se met à sourire que je me rends compte de sa beauté. Brune, les cheveux attachés en une tresse que j'aurai été incapable de reproduire, ses yeux verts me détaillent avec amusement.

— Lexa, me dit-elle ne me tendant la main.

Je suis quand même assez intelligente pour comprendre qu'elle me donne son prénom. J'attrape alors sa main pour lui répondre « Clarke. ».

Un petit prologue pour vous mettre le contexte ! Je suis déjà en train de finaliser le chapitre 1, j'espère que j'aurai l'inspiration suffisante pour ne pas vous faire patienter trop longtemps. Toutes celles qui me suivent déjà le savent : je ne laisse jamais une fiction inachevée. Donc, rassurez-vous, vous aurez bien la fin de l'histoire !

Arroz - Un été calienteWhere stories live. Discover now