L'imposteur

27. une nuit de débauche

Une fois avoir fini de pleurer, je me sentais un peu mieux, mon esprit était de nouveau vide.

Quelques minutes plus tard...

Merci de m'avoir accompagné prendre l'air ! Remerciai-je à Rose à mi-chemin.

C'est moi qui te remercie, nous en avons eu besoin autant l'une que l'autre.

L'air frais me procure une sensation indescriptible. Je prends une profonde inspiration tout en fermant les yeux. C'est tellement agréable cette sensation de fraîcheur.

Tiens !

Elle me tendit un petit flacon avec des gellules dedans. Je suis curieuse de savoir c'est quoi exactement.

C'est quoi ?

Quand je vais mal, quand je repense au passé... je prends ça et je me sens beaucoup mieux après.

Je prends le flacon et le regarder de plus près.

C'est des calmants, c'est sans risque de dépendance. Garde-les avec toi et lorsque tu sens que tu perds le contrôle prends-en une.

J'ouvre le flacon et avale un calmant. Je lui faisais confiance. J'espère que ça va m'aider à aller mieux. C'est tout ce dont j'avais besoin.

Je vais te chercher à boire ensuite tu iras au lit et si tu le souhaite, je resterai avec toi jusqu'à ce que tu t'endormes, c'est d'accord !

Je secoue la tête tout en la regardant s'éloigner.

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Le lendemain...

Aujourd'hui est un nouveau jour ! Je me suis réveillé avec la ferme intention d' aller de l'avant et de me concentrer sur mes objectifs.

J'ai eu plus de deux semaines pour me décider et je compte rester ici, avec Rose le temps d'aller mieux. Je ne supporterais pas encore qu'on m'enlève où je ne sais quoi.

Ma discussion avec Rose hier, m'a fait énormément de bien, plus que je ne le pensais. Que ce soit un psychologue ou Rose, le résultat est le même, j'ai eu une séance de thérapie gratuite hier.

Les calmants qu'elle m'a donnés ont marché pour ma part. J'avais dormis comme un bébé après les avoir avalé. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle a fait et continue de faire pour moi. Avec Rose, je me sentais écoutée et comprise, sans être jugée. Elle est tellement douce.

À mon réveil, elle n'était plus dans ma chambre. Elle a sûrement dû s'éclipser dans la nuit, après que je me soit endormie profondément.

Qu'est-ce que tu fais petite ? Me demanda une voix féminine, irritée.

Je me retourne pour découvrir une dame de la quarantaine. Je n'ai pas pu m'empêcher de la regarder de haut en bas.

Elle est très raffinée, elle me fait tout de suite penser à Rosmery. Elle sentait le luxe. Ça se voit qu'elle a du pouvoir, que c'est une grande dame.

Je passe un coup de fil, ça ne se voit pas ? Lui répondis-je agacé à mon tour.

Le téléphone est interdit ici !

Elle m'arrache le téléphone des mains violemment. Choquer, je reste bouche bée.

Ça ne fait que quelques jours que je viens d'arriver, je n'ai pas encore eu l'occasion de " mémoriser " les règles de leur repère. Et puis ce n'est pas une raison non plus pour me sauter déçu de si grand matin.