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Un policier : Une seconde ! Un paquet vient d'être livré en votre nom.

Luca : À moi ? Désolé, mais je n'accepte aucun paquet.

Nous nous dirigeons vers le bureau et je commence à lui raconter à propos des choses étranges qui se passent et du comportement insolent du chef de la police.

Luca : C'est sûrement Rafaello Bonetti qui ne semble pas vouloir lâcher l'affaire si facilement.

Il chuchote.

Luca : En plus, ils semblent inquiets de te voir venir me raconter tout ça, ça risque de les démasquer.

Puis quelqu'un toque à la porte.

C'est le même policier qu'auparavant.

Le policier : Désolé de vous interrompre, mais je ne peux pas jeter le paquet sachant qu'il est écrit "important" dessus.

Luca fronce les sourcils.

Il prend le paquet et le pose sur la table.

Son téléphone sonne.

Il sort de la pièce pour répondre.

Pendant ce temps, je fixe le paquet.

Je me lève pour m'étirer un peu, puis soudain la porte s'ouvre rapidement et Luca me prend et me jette loin.

Aurora : Que se passe-t-il ?!

Il sort son revolver et tire une dizaine de fois sur le paquet.

Puis, il l'ouvre : c'était une bombe, mais elle s'était arrêtée à 5 secondes.

Luca : Je viens de recevoir un appel menaçant.

Il m'aide à me relever.

Puis soudain, nous entendons "bip bip bip".

Le compte à rebours continue.

Luca me pousse vers le mur et me protège de tout son corps.

Puis une explosion survient.

Luca : Tu n'as rien ?

Aurora : Non, le son était plus fort que sa force.

Pietro : Putain ! L'odeur est étouffante !

Nous toussons en sortant de la pièce.

Le chef de la police : Ce sont les conséquences de votre lenteur ! Vous auriez dû attraper Rafaello Bonetti depuis une décennie !

Pietro : Chef, vous savez très bien comment il se volatilise...

Le chef part, furieux.

Luca : Il sait faire semblant d'être en colère.

Pietro : Hm ?

Luca : T'inquiète.

Il se lève et sort du commissariat.

Je le suis.

Luca : Aurora, je ne peux pas te demander de rester loin du danger, tu es déjà au centre de tout ça.

Il se tourne vers moi.

Luca : Tu n'es plus en sécurité.

Aurora : Toi non plus.

Luca : Moi, je suis habitué.

Aurora : Mais je n'ai pas peur.

Il s'approche de moi.

Luca : Ce n'est pas important de ne pas avoir peur, l'essentiel est d'affronter tes ennemis. Rafaello Bonetti m'a lui-même appelé et m'a menacé de te tuer si je continue à le suivre.

Aurora : C'est pour cela que la bombe n'était pas si forte, c'était juste une façon de te faire peur.

Luca : Tu vois ? Et je vais continuer à l'affronter.

Aurora : Tu n'as pas peur qu'il s'en prenne à quelqu'un de ta famille ?

Luca : Toute ma famille est décédée. Et même s'ils sont vivants, je n'hésiterais pas à le suivre et à l'attraper pour le mettre derrière les barreaux, là où il est censé être.

Je hoche la tête.

Luca : Maintenant, tu dois vivre dans un endroit où tu es en sécurité. J'ai un endroit en particulier en tête. Mon château.

Aurora : Et tu trouves que ton château est sans danger ?

Luca : Ce n'est pas ma maison habituelle, j'ai hérité de ce château de mes grands-parents, personne ne connaît son existence à part moi.

Aurora : Et qu'est-ce que je vais dire à Liyanna ?

Luca : Que tu veux prendre un peu d'air et t'éloigner de la ville un moment ?

Aurora : Ça sonne logique.

Je regarde ma montre.

Aurora : Je suis en retard pour l'anniversaire de tante Georgia !

Luca : Vas-y.

Je sens son regard sur mon dos marchant vers la voiture.

Je frissonne en ressentant une émotion étrange en moi que je n'arrive pas à comprendre.

Le détective  | OriginalWhere stories live. Discover now