Le détective | Original

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Nous arrivons au château.

Je sens l'angoisse monter en moi.

Aurora : D'habitude, je n'ai pas d'anxiété sociale, mais là... il y a dix fois plus de monde que d'habitude !

Tante Georgia : Je confirme...

Nous descendons de la voiture et entrons dans le château colossal.

Je perds Tante Georgia et Liyanna de vue, mais je les retrouverai, ce n'est pas grave.

Tout le monde est silencieux pour entendre ce que la seule femme vivante de la famille Mancini veut dire.

Une demi-heure plus tard, tout le monde l'applaudit et le bal commence.

Je m'approche de la table et prends un verre.

Tous les visages présents me sont inconnus.

Puis je remarque un en particulier.

Le détective, il est là.

Luca.

Une seconde. Celui qui m'a donné la robe a signé "L" en bas, ça ne peut être quelqu'un d'autre que lui !

Je me faufile pour l'atteindre et lui demander des explications. Mais je trébuche sur quelqu'un.

Homme : Madame ! Voulez-vous bien m'accorder cette danse ?

Je m'apprêtais à refuser, mais il me prend par la taille et commence brusquement à danser.

L'homme portait un masque.

Aurora : Vous serrez trop ma main, vous me faites mal.

J'essaie de me libérer de son emprise puis quelqu'un vient de derrière et l'homme me lâche brusquement.

Je reste confuse.

Luca : Ça va ?

Aurora : Heu... ouais.

L'homme avait disparu.

Je me tourne vers Luca.

Aurora : Est-ce vous qui m'avez offert cette robe ?

Luca : Pas de bonsoir ?

Il me prend par la taille avec une douceur inimaginable.

Nous commençons à danser sur la musique calme.

Aurora : Bonsoir... mais...

Luca : Oui, c'est moi. Je voulais vous remercier de votre courage de venir et me dire ce que vous avez vu durant l'accident. Votre vie est toujours en danger, la mort du maire est clairement un assassinat. Nous devons garder nos yeux grands ouverts.

Aurora : Je suis d'accord... mais c'était vraiment pas la peine.

Luca : Le bal était proche et puisque toute cette affaire vous a interrompu le shopping, vous offrir une robe n'était que la seule solution.

Je ris.

Aurora : C'est plutôt le shopping de ma meilleure amie, et je vous l'admets, sans cette robe ce soir, je ne serais pas si belle.

Luca : Oh... je ne suis pas d'accord, je vous trouve belle avec ou sans.

Nous plongeons dans un silence embarrassant, puis nous nous laissons emporter par la musique.

Nous continuons notre valse jusqu'à ce que l'horloge sonne minuit.

Mais c'est à ce moment-là que la fête commence.