# Partie 132 #

Depuis le début
                                    

Ali : Déjà collant, il a raison Nûr !

Moi : 🥲😂.

Ali : Merci ! Merci d'être mon père, merci 🙏🏾.

Moi : Merci d'être mon fils, merci d'être en bonne santé et d'avoir bien grandi, merci d'être un bon garçon et d'être là !

Ali : Je dois t'appeler papa maintenant !

Moi : Au moins, tu es aussi con que moi.

Ali : 😂 Il faut que j'appelle Mamie; elle doit être inquiète et avoir du mal à dormir à cause de tout ça. Elle est au courant n'est ce pas ?

Moi : Oui.

Ali : Je vais rester avec elle et la rassurer. Je veux aussi voir Sara.

Moi : T'es sorti sans lui dire ?

Ali : Oui. Je vais vite rentrer mais je veux juste voir Sara avant. Elle doit être mal à cause de moi.

Moi : Le kidnapping lui a laissé des séquelles donc ne t'inquiète pas trop à son sujet et je m'occupe d'elle ok? Ça va lui faire du bien de te parler et te prendre dans ses bras.

Ali : Allons-y

Moi : Oui.

On se lève, il me fixe et me dit:

Ali : Ce n'est pas une blague pour me remonter le moral ? C'est vraiment vrai ?

Moi : Ce n'est pas une blague.

Ali : Je ne réalise pas ! Tu réalises, je suis ton fils ! Genre, ton fils, tu vois; un père et son enfant ; on a un lien, enfin, j'ai ton sang, genre je suis ton fils.

Je crois qu'il n'y croit pas. Et à vrai dire, je ne le réalise pas aussi. Ali, c'est mon fils !

Même dit comme ça, ça sonne bizarre. On l'a toujours embêté Nûr et moi et là, je ne réalise pas. C'est fou tout ce qui m'arrive d'un coup comme ça !

20 ans de patience et de galère inexplicable pour ce résultat là en deux jours !

J'ai ramé et j'ai fini par retrouver ma femme et mon fils.

Mais j'avais ce pincement qui m'empêchait d'être heureux !

Pendant que tout s'arrange pour moi, tout s'écroule encore une fois pour Nûr.

J'étais heureux, je regardais Ali mais j'étais triste à la fois. Il le remarque et me dit:

Ali : Tu penses à Nûr et Sabah ?

Moi : Oui. J'aurai aimé être heureux à 100%. Je suis heureux mais impossible de l'être à 100% ! Elle m'a tellement réconforté dans mes moments difficiles.

Ali : Tu penses qu'on va s'en remettre de sa mort ?

Moi : Il le faut ! Il faut qu'on avance, Ali.

Ali : Je le sais mais c'est dur. Tu vois une personne, tu la vois sourire, t'embêter puis un beau jour, tu la vois allongée les yeux fermés sans vie comme si quelque chose s'en est allée. Tu n'entendras plus sa voix, tu ne verras plus ses yeux ouverts, tu ne l'entendras plus t'appeler par ton prénom, tu ne la croiseras plus ! Elle s'est éteinte comme on éteint une radio, plus aucun son ne sortira désormais ! C'est fini, c'est vraiment fini Alioune 😢. On partageait tellement avec elle et elle n'est plus là !

Moi : Je le sais. Sa mort nous touche tous. Personne ne connaît l'issue du destin, on vit comme si rien ne pouvait nous arriver mais on oublie que la mort est toujours là et elle nous emporte quand elle veut !

Ali : Mais c'est dur à accepter quand on a provoqué la mort d'une innocente personne.

Moi : Oui. Arrête de pleurer, ça ne va pas la ramener. Je sais que t'es peiné mais rester dans cet état d'esprit ne te sera pas favorable. Essaye de penser positivement.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant