# Partie 62 #

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# Partie 62 #

DANS LA PEAU DE NÛR

Elle était face à moi les yeux fermés et j'avais l'impression que mon cœur allait exploser tellement il battait.

Comment cette fofolle peut me rendre aussi fou et anxieux à la fois !

J'étais impatient et je n'attendais que ce jour, maintenant je panique.

Elle avait les yeux fermés comme si elle attendait que je lui fasse un bisou.

Ça me détendait et me faisait rire mais j'étais toujours en colère. C'est ça mon problème, quand j'ai quelque chose en tête je ne la lâche pas.

Je m'avance pour lui faire un bisou mais je ne sais pas, je me suis arrêté !

Je l'aime, j'en suis sûr !

Je veux être avec elle mais j'hésitais à cet instant !

Je m'avance et me dirige vers son oreille et je lui chuchote:

Moi : Respire ! Et arrête de rêver, je m'en vais !

Je me suis redressé et j'ai croisé son regard insolent puis elle me dit:

Sabah : Je ne rêve pas ! 😒

Moi : C'est ça. Pourquoi t'as fermé les yeux ?

Sabah : Pour rien.

Moi : C'est sûr ?

Sabah : Oui c'est bon, je suis fatiguée, j'ai besoin de récupérer.

Moi : 🙂 C'est ça, t'as besoin de récupérer ! Je dois y aller de toutes façons. Tu ne sors pas de cette chambre jusqu'à demain.

Sabah : J'ai compris ! J'aurai pu aller où Zahra travaille, pourquoi tu m'as emmenée ici ?

Moi : Elle me saoule en ce moment.

Sabah : Ne parle pas d'elle comme ça !

Moi : Je parle comme je veux . Toi, repose toi et mêle toi de ce qui te concerne.

Sabah : Ça me concerne, c'est mon amie maintenant.

Moi : C'est ça ! Bon j'y vais.

Sabah : Ok.

Moi : Reste joignable !

Sabah : Non mais, toi, c'est mieux je ne réponds pas. Tu devrais l'appliquer pour toi, ça !

Moi : Tu parles trop, aller.

Sabah : Bah, vas-y. Tu m'as dit aller 6 fois hors que tu n'as pas envie de partir.

Moi : Bah oui, tu m'as manqué mais j'ai à faire. Je reviens de toutes façons.

Sabah : Ok.

Je ne voulais pas la laisser mais je suis parti.

J'arrive dans le couloir, je vois le médecin et lui demande encore si tout va bien.

Il me dit c'est ok.

Et je m'en vais.

J'arrive en bas. Moïse m'attendait dans la voiture. Je monte et je lui dis:

Moi : Emmène moi chez cette conasse !!

Moïse : Très bien.

J'étais tellement énervé que je ne savais pas quoi lui faire une fois là-bas.

J'avais un large choix: balayette, l'étrangler, une bonne paire de gifle, lui tirer ses cheveux, une menace bien propre signée Nûr Tandia !

J'en avais des options ! Si je pouvais toutes les utiliser, je l'aurai fait mais là je suis obligé de sélectionner. Si je fais tout le pack, ça va mal finir avec Sabah. Mais, combien de temps vais-je tenir comme ça ?

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant