# Partie 23 #

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# Partie 23 #

DANS LA PEAU DE PROTECTEUR

Je marchais et elle et Zahra étaient derrière moi, on se dirigeait vers l'ascenseur mais je n'arrêtais pas de penser à sa manière de me répondre.

Ça m'énervait d'un côté, elle m'en veut pour quelque chose que je n'ai pas commis, mais je l'ai bien cherché et je ne préfère pas lui dire.

Elle va se sentir encore plus idiote à cause d'Ibrahim, autant laisser les choses comme ça.

Si on est là c'est en partie de ma faute donc je vais laisser couler.

On arrive devant l'ascenseur, je monte et elles montent à leur tour. Elle était normale, fin normale.

Elle n'avait aucune expression, juste son sale regard de temps à autre quand elle me regarde et ça me rendait fou.

Je ne sais pas à quoi elle pense et comment elle réfléchit, ça me frustre.

C'est comme si j'avais un casse tête que je n'arrivais pas à régler.

Je la regardais et regardais puis elle me dit:

Sabah : C'est bon, arrête de me fixer !

P : Tu vas me frapper si je n'arrête pas ?

Sabah : B...

P : Chut ! Tu n'as qu'à me parler normalement au lieu d'être bizarre depuis qu'on a quitté la maison.

Zahra : La maison ? Vous vivez ensemble

Sabah : Non.

Moi : On peut dire ça.

Zahra : Non ? On peut dire ça ?

Moi : Écoute moi et ignore la.

Sabah : Je suis là ! Tu parles de moi !!!!!!

Moi : Oui et ?

Sabah : J..

Moi : Chut, on est arrivé.

Sabah : Arrête de me couper la parole

Moi : Sors !

Elle me toise et sors 😂 ça ne me fait rien, j'ai l'habitude.

On avance, on arrive dans le bureau de Zahra. Elle vérifie et lui dis:

Zahra : Ce n'est rien de grave mais on va faire une petite radio.

Sabah : J'ai dis que c'était rien de grave c'est lui qui a insisté.

Moi : T'es là maintenant, arrête de te plaindre.

Sabah : 😒.

Zahra : 😂 mais vous êtes un sketch tous les deux, c'est toujours comme ça?

Sabah : C'est lui qui joue les mecs trop investis, ça cache quelque chose.

Aaaah, elle me rend dingue.

Je vais l'ignorer sinon je vais péter un plomb, je le fais sans arrière pensée et elle continue.

Moi : Je sors, je suis devant.

Sabah : Humm !

Moi : Quoi hum? Je suis devant!

Sabah :....

J'en avais marre de ses réflexions et réactions, du coup je décide de sortir et de rester devant.

Elle finit avec Zahra, ensuite va faire sa radio et effectivement elle n'avait rien de grave.

Elle lui met un bandage et lui dit juste de reposer son poignet et on s'en va.

Elle m'avait rendu dingue et je me suis contenue pour ne pas péter un plomb donc je l'ai ignoré tout le long.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant