# Partie 95 #

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# Partie 95 #

DANS LA PEAU D'ALYAH

On était tous au restaurant et petit à petit, les autres ont commencé à s'en aller.

Vu qu'on était les derniers à arriver, Moïse voulait qu'on soit les derniers à partir.

Une fois tout le monde parti, on décide enfin de s'en aller. On dit bye à Zahra et Qasim et on s'en va.

Une fois dehors, je prends sa main et on marche tranquillement puis il me dit:

Moïse : Ça s'est bien passé tout compte fait ; je t'avais dit.

Moi : Oui c'est vrai. C'est un amour sa copine contrairement à lui.

Moïse : Il n'est pas méchant juste prévoyant d'où son caractère.

Moi : Il se méfie de moi parce que je suis la sœur d'Isaac ?

Moïse : On avait dit qu'on ne parle pas de ton frère !

Moi : Oui je sais mais je ne veux pas qu'il nous arrive du mal, je ne veux pas que tu me quittes ou quoi.

Moïse : Je n'ai pas l'intention de te quitter donc n'y pense pas. Et puis, toi, tu es toi et ton frère c'est ton frère

Moi : Hum c'est vrai ! Alors, tu m'as trouvé comment durant la soirée ?

Moise : Le début un peu fracassant mais sur la fin, tu as géré.

Moi : T'as vu, je ne t'ai pas fait honte.

Moïse : Je ne pense pas que tu m'aurais fait honte, peu importe la manière dont tu te serais comportée. Ne change pas pour me faire plaisir, reste toi même et n'aie pas honte d'être qui tu es ok.

Oooh, il est trop mignon, je l'aime trop. Quand je pense que quand j'étais petite, on me reprenait sur tout et n'importe quoi; entendre ces mots me réconfortent dans mes choix et je lui dis:

Moi : Tu m'aimes vraiment comme je suis ?

Moïse : Oui. Pourquoi tu me poses cette question ?

Moi : Je n'en sais rien; parfois je me dis que si je pouvais faire quelque chose de ma vie au lieu d'être une diva, tu serais encore plus fier de moi. Et je ne sais pas, on dirait que tous ceux qui sont dans ton entourage s'en sortent pas mal dans leur vie.

Moïse : Qu'est-ce que tu me racontes ? Tu te sens complexée à cause de ta rencontre avec eux ?

Moi : Je ne me sens pas complexée, je veux être à ta hauteur.

Moïse : Tu l'es déjà mon cœur. Je n'ai pas besoin que tu fasses quoi que ce soit pour me prouver que tu vaux mieux que les autres, je connais déjà ta valeur. Si tu veux faire quelque chose de ta vie c'est parce que tu le veux pas pour moi ok.

Moi : T'es sûr ?

Moïse : Oui. Je suis désolé, je ne voulais pas que tu te sentes inférieure à eux ! Ils ne font pas attention à ça.

Moi : C'est pas toi, c'est moi. C'est moi qui me suis sentie comme ça !

Moïse : Ne pense pas aux gens ou le regard des gens, ce qui compte c'est ce que tu penses de toi et ce que tu veux pour toi. Tu es ta priorité et moi je passe en second; pense toujours à toi ok.

Moi : Ok. Toi aussi, pense à toi.

Moïse : Je suis un grand garçon, moi. Ce n'est pas un problème pour moi, je ne suis pas si gentil que ça, je sais dire non.

Moi : Quel mensonge !

Moïse : Je ne mens pas ! Quand je ne peux plus, je le dis. C'est juste que c'est rare; je me suis habitué à avoir une vie à 100 à l'heure donc c'est normal.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant