Chapitre 15

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"-Marinette ? Alya est arrivée !"

C'était la mère de la jeune Eurasienne.

"-Ah euh oui j'...-

-Coucou Marinette ! La jeune blogueuse venait de refermer la trappe menant jusqu'à la chambre de la jeune fille.

-Alya...

-Je voulais venir te voir pour savoir comment tu allais... Tu sais, après ton exposé, on a tous été bouleversés. On savais pas tout ça... Elle s'assit sur le canapé, rejoint par Marinette.

-Désolé de t'avoir cachée ça... Mais je voulais pas vous embêter avec ça et puis... Le plus gros du problème, il n'y a que toi qui peut le comprendre...

-Je sais. C'est à cause de Ladybug. Mais ce n'est pas parce que personne ne connais ton identité de super héroïne qu'on peut pas t'aider.

-Alya... C'est... C'est trop dur... Avant, quand j'étais seulement Ladybug, c'était déjà très compliqué de ne pas craquer sous la pression et toutes les akumatisations... Mais là, je suis aussi devenue gardienne des miraculous... Et je sature... J'ai Adrien, je sais, le truc c'est que... Ça me tue de lui cacher ça, fin c'est comment si je lui mentais... Et j'en peux plus de mentir à tout le monde... J'y arrive plus, Alya... Une larme roulait à présent sur la jour de la jeune fille aux cheveux bleus.

-Marinette, tu sais très bien que tu ne peux pas faire autrement... Mais, moi, je suis là. Marinette, jamais, tu m'entends ? Jamais je ne te laisserais tomber, c'est clair ? Je vais tout faire pour te sortir de là, c'est promis.

-Merci... Mais... Et si j'arrive pas... A aller mieux ?

-Tu y arriveras. T'y arrive toujours." La jeune à lunettes pris son amie dans ses bras, lassant les larmes de cette dernière couler silencieusement, tandis que son corps était parcouru par de légers tremblements.

____

Adrien était allongé dans son lit. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Il aurait trouvé une solution pour qu'elle aille mieux. Il l'aurait aidée. Il se redressa.

Il pensait amèrement que, lui, personne ne serait venu l'aider de toute façon. Et il regrettait tellement d'avoir refais surgir des souvenirs bien trop douloureux.

Ce jour là, Adrien n'avait cessé de pleurer. Et même si Nathalie essayait de le réconforter du mieux qu'elle pouvait, elle n'y arrivait pas. Il avait vu combien elle était ravagée par la perte d'Émilie. Mais elle ne disait rien sur ce qu'elle ressentait, se concentrant sur les autres. Comme elle l'avait toujours fait.

Une larme roulait à présent sur la joue clair du jeune blond, suivie de dizaines d'autre. Il se recroquevillait sur lui-même à mesure que les larmes coulaient.

Quelques coups sec avaient percutés le battant de la porte. Mais il n'y prêtait plus attention. Il était parcouru de soubresauts tandis que ses sanglots se faisaient de plus en plus douloureux et bruyants.

La porte s'ouvrit doucement, dévoilant la chevelure lâchée de Nathalie, cascadant jusqu'en bas de son dos.

"-Adrien..."

Elle s'assit en douceur sur le grand lit de l'adolescent, le prenant dans ses bras.
Elle le serrait fort, caressant ses cheveux blonds comme les blés, lui embrassant le haut de la tête de temps à autres.

Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir une nouvelle fois tant les sanglots du jeune garçon résonnaient dans la vaste pièce.

"-Nathalie, est-ce que tout va bien ? Demandait-il lorsqu'il entendit les plaintes aiguës qui parvenaient à ses oreilles.

-Gabriel... Viens." il trouva son fils, dans les bras de la jeune brune, secoué par les larmes.

Il s'assit à son tours de l'autre côté du lit, essayant de le faire parler.

"-Adrien, qu'est-ce qu'il se passe ? Dit-il d'une voix douce, caressant le dos de son fils.

Pas de réponse. Seulement d'autre gémissement de douleur, de désespoir, de tristesse, qui emiettaient le cœur des deux adultes.

-Adrien, s'il te plais, parle nous... C'était Nathalie. Elle avait redressée le jeune garçon au milieu du lit, essuyant les dernières traces de larmes qui creusaient les joues du petit blond.

-Je... Elle... Elle... Me manque tellement..."

Il n'en fallut pas plus aux deux autres pour comprendre.
Très vite, les larmes montaient dans les yeux de Nathalie.

Elle avait une de ses mains placée derrière Adrien. Gabriel la pris dans sa main libre, la serrant doucement. De l'autre, il caressa la joue encore humide de son fils.

"-Adrien, moi aussi, elle me manque. Mais, un jour, le jeune garçon le plus courageux du monde m'a dit qu'il fallait la laisser partir, qu'elle ne reviendrait plus.

Il réussit à faire sourire doucement le jeune blond. C'était ses mots à lui.

Nathalie replaça une mèche de ses propres cheveux derrière son oreille, tandis qu'elle se concentrait pour garder son calme et son self contrôle.

-Adrien, moi aussi, elle me manque, tous les jours. Je pleure souvent, c'est vrai. Mais... Ne te laisse pas sombrer comme moi... S'il te plais. Tu es fort, tu y arriveras, j'en suis certaine. Mais si tu veux parler, ou juste avoir une épaule sur laquelle tu veux pleurer, je suis là. Je serais toujours là."

Le garçon hocha la tête, reniflant une nouvelle fois. Il remercia d'un sourire les deux adultes.

Son père le serra dans ses bras. Nathalie regardait la scène avec douceur, un sourire triste sur le visage, de la mélancolie dans les yeux tandis qu'une larme silencieuse roulait le long de sa joue droite. Gabriel lui jeta un regard aimant, amoureux. Il l'attira dans l'étreinte, passant une main dans sa longue chevelure brune et rouge.

Ils étaient tous les trois unis comme une vrai famille.

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"-Rose... Il faut que... Je te parle. Marmonnait Juleka à l'intention de sa meilleure amie, allongée à côté d'elle.

-Oui ? Dit-elle en se relevant.

La jeune fille aux cheveux violets l'imita, fuyant son regard.

-Rose... Je... Je crois que... Je t'aime. Et pas seulement en amitié...

La jeune blonde regarda son amie, planta ses yeux dans les siens, prenant ses mais dans les siennes.

-Ju', moi aussi... Moi aussi je t'aime. Elle sourit à la jeune fille, regardant avec douceur ses joues se teinter en rose.

-C'est... C'est vrai ?"

Pour lui prouver, la jeune adolescente n'avait pas besoin de mots. Elle s'approcha de la jeune gothique et, sans une hésitation, elle pressa ses lèvres contre les siennes, glissant une de ses mains sur la joue de Juleka, tandis que l'autre était scellée avec force à la main de celle qu'elle aimait.

"-Ça te va, ça, comme preuve ?

-Ou... Oui... Je t'aime, Rose.

-Moi aussi, je t'aime, Juleka." Elles se sourirent avant de s'enlacer dans une étreinte rassurante, amoureuse.

Elles s'étaient enfin trouvées.

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J'aime beaucoup ce chapitre aussi !

J'ai beaucoup aimée mettre en scène le câlin de Nathalie et Adrien, et encore plus le câlin avec Gabriel !

Même si le Roseka était court, je l'aime aussi beaucoup !

J'espère que ça vous a plu ! Perso j'vais aller dormir moi, hein 💀😭

Un Simple Sentiment... Where stories live. Discover now