Le lendemain, lorsqu'il fut l'heure du petit déjeuner, Adrien sauta sur l'occasion pour aller rendre visite à Nathalie. Cela faisait plusieurs semaines qu'il ne l'avait vu seulement pour les changements d'emploi du temps et ce n'était que par appels vidéos. Elle lui manquait.
Lorsqu'il arriva devant la chambre de celle qu'il considérait maintenant comme sa deuxième mère, il frappa de trois petits coups sec sur le grand battant, attendant une réponse.
"-Entrez. Dit une voix épuisée.
-Bonjour Nathalie ! Dit le blond en amenant le plateau repas jusqu'au lit de cette dernière.
-Bonjour Adrien. Dit-elle dû un simple sourire.
-Vous savez, vous me manquez beaucoup, à mon père aussi.
-Je... Je suis désolée...
-Pourquoi vous excusez-vous ? Il avait l'impression d'avoir manqué quelque chose. Nathalie, vous allez bien ?"
Cette dernière était parcourue de tremblements de plus en plus violents. Mais ce qui inquiétait encore plus le jeune garçon était la façon dont elle le regardait : elle avait peur. Il courut vers la porte et appela son père, qui arriva très vite.
"-Nathalie ! Gabriel Agrest se précipita dans la chambre quand il l'entendit pousser des gémissement de douleur.
-Qu'est-ce qu'il lui arrive, père ?
-Adrien, s'il te plais, retourne dans ta chambre..." Il avait l'air désemparé et son air anxieux empêcha Adrien de protester.
Une fois son fils parti, le couturier pris la main de Nathalie.
"-Nathalie calmez-vous, regardez moi. Les yeux bleu de cette dernière fixaient le vide, elle était comme absente.
Il reprit : Nathalie, regardez-moi et respirez lentement. Il prit une des deux mains de la jeune femme et la plaça sur son cœur. Nathalie respirez profondément, faites comme moi."
Elle capta enfin son regard rempli d'inquiétude. Elle avait peur. Ce n'était pas là première crise de panique qu'elle faisait, mais devant lui, si. Elle essaya de se caler sur les battements du cœur de son patron. Lorsque son poul ralentit enfin après de nombreuses minutes et que le fourmillement dans sa nuque s'estompait, elle fondit en larmes. Pour la première fois devant Gabriel Agrest, elle se permettait de retirer son masque de froideur et d'indifférence. Il l'attira contre elle, lui murmurant que c'était rien, que c'était fini.
Quand elle fut calmée, elle se retira de l'étreinte, essuyant ses yeux pleins de larmes en le remerciant.
"-Nathalie, je veut que vous me répondiez franchement. Est-ce que ça va ?
Elle détourna le regard.
-Je... Je n'en sais rien, Monsieur." La vérité, elle la connaissait elle n'avais pas pu dormir de la nuit, en proie à des crises de larmes. Et la visite d'Adrien ce matin n'avait pas arrangé les choses. Elle était très heureuse de le voir, seulement elle se sentait de plus en plus coupable de le laisser seul si un jour elle finissait par mourir de sa maladie.
Le fait que Gabriel sache la calmer n'était pas surprenant. Lui même en avait fait un nombre incalculable de fois lorsqu'ils étaient à l'université.
"-Nathalie... Est-ce qu'au moins vous avez dormi ? Demandait-il en remarquant ses cernes noir qui lui barraient le visage.
-Peu. Fut tout ce qu'elle pu répondre avant une nouvelle quinte de toux qui lui arracha les poumons.
-Reposez-vous.
-Non je peux travailler...- il la coupa.
-Non vous ne pouvez pas, reposez vous, Nathalie." elle soupira et hocha la tête.
Il sorti de la chambre quelques secondes plus tard.
Il se rendit dans son bureau et plongea sous le manoir.
Arrivé devant la tombe de sa femme, il commença à parler :
"-Émilie... Elle ne tient plus debout et se tue à la tâche. Et elle le fait à cause de moi... Si seulement tu avais été en vie, rien de tout cela ne se serait jamais produit... Émilie je m'inquiète pour elle, si tu savais tout le danger qu'elle court... Mais plus le temps passe, plus j'ai l'impression que je n'y arriverais jamais. Même après avoir réparé la broche du paon et être devenu papillombre, j'ai l'impression que je n'arriverais jamais à récupérer les miraculous sans son aide... J'ai besoin de toi Émilie... Seulement, j'ai besoin d'elle aussi... Je suis perdu... Complètement perdu... Et ma folie me rattrape... Et je ne peux rien y faire. Le pouvoir est addictif et je n' arrive pas à m'en défaire, ce serait comme renoncer à toi. Et je n'en ai pas la force. Je t'aime, Émilie. Je t'aime de tout mon cœur et rien ne m'empêchera de te ramener à la vie.
Et sur ces mots, il s'en alla vers son repère en recherche d'une nouvelle victime à akumatiser.
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Pendant ce temps, du côté d'Adrien.
La pose de midi serait dans 5 minutes. Dit-il en regardant l'horloge en face de lui. Mais plus le temps passait, plus il s'endormait. Il avait entendu les sanglots de Nathalie la nuit dernière. Il se demandait seulement si son père les avait entendu aussi... Il s'inquiétait pour elle comme il s'était inquiété pour sa mère avant sa mort. Et cela le rendait triste de constater que Nathalie avait les mêmes symptômes de la maladie d'Émilie.
Pendant qu'il était dans sa bulle, il n'entendait pas son meilleur ami, Nino l'appeler.
"-Eh mec ! Ça a sonné depuis au moins deux minutes !
-Ah euh oui désolé, Nino.
-Adrien ça va ? Lui demandait ce dernier.
-Ouais je m'inquiète juste pour Nathalie...
Alya et Marinette, n'étant toujours pas sorties elles non plus ne pouvaient s'empêcher de regarder Adrien avec de la pitié. Plusieurs jours plus tôt, leur ami leur avait dit que l'assistante de son père était tombée gravement malade de la même maladie mystérieuse que sa mère.
-Elle va toujours pas mieux ? Demandait Marinette tandis que les deux autres se dirigèrent vers la cantine.
-Non... Je l'ai entendu pleurer une bonne partie de la nuit et ce matin quand je suis allée la voir pour lui emmener son petit déjeuner, elle a fait une sorte de crise... Elle tremblait et avait du mal à respirer. Quand j'ai appelé mon père, il m'a renvoyé dans ma chambre... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais Nathalie n'est vraiment pas bien.
Ses amis hocherent la tête de haut en bas, préoccupés par l'état de santé de la jeune femme. Ils aimaient tous Nathalie. Elle était gentille malgré son apparence froide. Et lorsqu'il s'agissait d'Adrien, elle était prête à tout. C'était adorable.
La journée se fini sans encombre, malgré le balbutiement reculer de Marinette. Il se disait que c'était adorable comme comportement et ne pouvait s'empêcher de rougir en la voyant bégayer.
*non, j'aime Ladybug !* pensait-il alors qu'il montait dans sa chambre, de retours au manoir. Il s'était attardé devant la porte de la chambre de Nathalie, mais avait finalement décidé de la laisser se reposer, après la nuit qu'elle avait passée, elle en avait bien besoin.
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Ouais... Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que le début et la fin sont très très bancales... Dites moi ce que vous en pensez...?
ŞİMDİ OKUDUĞUN
Un Simple Sentiment...
Hayran KurguNathalie était assise sur son lit, se tuant encore et toujours à la tâche. Malgré les supplications acharnées de Gabriel pour qu'elle se repose enfin, elle ne voulait pas arrêter. C'était la dernière chose qui la tenait en vie... ⚠️Attention, mentio...
