Je te suivrais n'importe où

Chapitre 11

Finalement, après plusieurs heures à marcher dans les rues de New-York, Charlie décide de rentrer à son appartement pour le confronter.

Lucas : Qu'est-ce qu'il y a de super urgent ?? demande-t-il en entrant précipitamment.

Charlie : Toi et moi.

Lucas : Quoi ?

Charlie : Il faut qu'on parle.

Lucas : Tu m'a fais venir pour parler de nous ? T'es sérieuse ?!

Charlie : Très !

Lucas : Je suis à la tête d'une énorme boîte, tu ne peux pas m'appeler comme cela te chante ! Bon sang, j'ai du boulot.

Charlie : J'en ai également et pourtant je suis là, devant toi.

Lucas : Qu'est-ce que tu veux ? Fait vite.

Charlie : Quand je suis rentré de Londres j'ai trouvé ça sur le canapé.

Elle pose la preuve violemment sur la table et le fixe dans les yeux, attendant une réaction de sa part.

Charlie : Ce n'est pas à moi.

Lucas : Tu insinu quoi là ?

Charlie : Je ne sais pas, à toi de me le dire.

Lucas : C'est une simple collègue de bureau qui est venue pour travailler.

Charlie : N'empêche que tu n'a pas pris la peine de me le dire.

Ses iris bleus se plantent dans les siens et cherche à n'en douter, un échappatoire.

Lucas : Et toi avec Scarlett on en parle ??!

Son prénom dans sa bouche résonne comme un choque pris au bas de la tête et laisse la jeune femme en difficulté.

Charlie : Quoi ? Pourquoi tu parle de Scarlett ?

Lucas : Ne fait pas l'innocente, je ne suis pas aveugle. Tu me parle h24 d'elle alors je sais très bien ce qu'il se passe entre vous deux ! J'ai laissé passer mais maintenant ça me gave.

Charlie : C'est simplement ma patronne !

Lucas : Oui, qui s'appelle Scarlett Johansson et qui-

Charlie : Fait attention à ce que tu vas dire.

Lucas : Qui enfile sa meilleure robe pour aller faire tomber tout un stade.

Charlie : Elle n'est pas comme ça.

Lucas : Je m'en fou, t'as pas le droit d'être aussi proche d'elle !

Charlie : Il n'y a pas que moi en tort ! Ça fait des mois que tu ne veux plus coucher avec moi !

Lucas : Tu devrais aller prendre l'air avant de dire une connerie de plus.

Charlie : Je viens de la prendre l'air ! Tu as qu'à y aller toi.

Lucas : C'est ce que je vais faire.

C'est ainsi qu'il quitte l'appartement et que le calme revient, même si je ne pense pas que c'est comme ça que Charlie pensait que ça allait se passer.

Celle-ci s'installe dans le fauteuil le plus proche et pose ses mains sur son visage.

Charlie : Putain, ressaisie toi Charlie.

En fin de compte, son époux car oui c'est encore d'actualité, rentre à la nuit tombée. Et à l'entente de sa présence, la jeune femme se lève rapidement pour aller le voir. Les deux se regardent dans les yeux avant qu'elle ne commence à parler.

Charlie : Écoute, excuse-moi.

Lucas : Non, c'est à moi de m'excuser. Je t'ai gentiment laisser t'éloigner mais notre dispute m'a fait réfléchir. Je t'aime toujours et j'ai encore envie de toi.

Charlie : C'est vrai ?

Lucas : Oui, tu veux que je te le prouve ?

Charlie : J'aimerais bien oui.

L'homme s'avance et la porte par les fesses pour l'emmener dans leur chambre où il ferme la porte avec son pied avant de la déposer sur le lit.

Je crois qu'elle a fait son choix...

Mais est-ce le bon ?