# Partie 113 #

Depuis le début
                                    

Et je lui dis:

Moi : Tu m'emmènes où ? Je pensais que tu serais venu avec le chauffeur ou Nathaniel.

Alassane : Non, je voulais être seul avec ma fille et discuter avec elle; passer un petit peu de temps avec elle et un peu plus la connaître donc je serai son chauffeur.

Moi : On se voit souvent.

Alassane : Je sais mais c'est différent aujourd'hui; j'aimerais être là pour toi, je suis à ta disposition.

Moi : T'es trop chou ! Mais tu ne travailles pas ?

Alassane : J'ai pris une journée, ça ne va tuer personne. Et toi alors ? Je ne t'ai pas demandé ton avis.

Moi : T'inquiète pas, j'avais prévu de ne pas bosser à cause de la soirée.

Alassane : Ah la soirée ! Cette fameuse soirée ! Ça va mieux ? J'étais inquiet, hier.

Moi : T'inquiète pas, ça va !

Alassane : Sûre ?

Moi : Oui sûre.

Et je lui fais un petit signe que tout va bien. Il me sourit et go.

Après quelques minutes, on arrive à l'hôtel The peninsula !

Super hyper chic au passage et go pour un bon petit brunch.

Bref, comme je disais, après quelques minutes, on arrive, on descend et il donne la voiture au voiturier. On rentre et je priais, je vous jure, de ne pas croiser Simina. J'ai l'impression, la fille a mis un gps sur moi.

Du coup, on rentre, il nous ramène à notre table et on profite direct. J'avais hyper faim et papounet aussi visiblement. Au moins ça, je n'ai pas volé à quelqu'un 😂.

Franchement, je passais un super bon moment même si la veille c'était un peu dure, j'étais bien !

Grâce à mes petites retrouvailles secrètes avec Nûr, je ne sais pas, c'est comme si je respirais à nouveau. Je n'arrivais pas à m'empêcher d'exprimer ma bonne humeur.

Bref, comme je disais, on profitait tranquillement et discutait et à un moment, il me dit d'un air sérieux:

Alassane : Sabah !

Moi : Oui.

Alassane : J'aimerais qu'on parle de choses sérieuses.

Hum, ça ne sent pas bon ça ! Ne me dites pas qu'à mon grand âge je me suis déjà faite remonter !

Moi : Oui, dis moi, de quoi veux-tu parler ?

Alassane : De rien d'inquiétant, ne te mets pas la pression. Je veux juste qu'on parle de toi.

Moi : De moi c'est à dire ? Dis moi.

Alassane : Je ne veux pas te mettre mal à l'aise et si tu ne le sens pas, je comprendrai mais j'aimerais savoir ce que ma fille a traversé !

Ouf, ce n'est que ça, j'ai eu peur pour rien. Mais n'empêche, je ne m'y attendais pas.

Moi : Je ne suis pas mal à l'aise. Mais tu veux savoir quoi exactement ? Comment j'ai grandi et tout le reste ?

Alassane : Tout ce que tu me diras ! Tout compte pour moi.

Moi : Par où commencer ? Quand j'étais petite avec mamie, on habitait la campagne. Là-bas, je n'avais pas trop d'amis voire quasiment pas sauf une seule personne mais au final, elle a déménagé du coup je me suis retrouvée un peu seule mais mamie était ma meilleure amie et alliée si on peut dire ça !

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant