# Partie 105 #

Depuis le début
                                    

Bref !

C'était un jour comme un autre pour moi, j'étais encore dans mon lit à regarder le millième film romantique quand je reçois un message de Maya:

Maya : Ça va, Sabah ? C'est encore moi, j'espère que tu vas bien ! Bisou.

Moi : 🙂.

Maya : Au moins, tu me réponds, ça me rassure.

Et je pose mon téléphone. C'est toujours comme ça.

Après ça, j'ai continué à regarder mon film. Chaque film que je regardais, quand il y'avait un personnage principal masculin, je me disais que c'était Nûr pour me consoler.

Une meuf complètement perchée 😂 !

J'étais à fond dans mon film quand d'un coup mon téléphone sonne: un numéro que je ne connais pas !

Moi : Allô !

: Bonjour Mlle Djikiné, un colis pour vous, je suis devant la porte.

Un colis ?

Je n'ai rien commandé !

Moi : Vous êtes sûre ? Je n'ai rien commandé ! C'est un colis de chez qui ?

: Je ne sais pas mais il demande impérativement votre signature !

Moi : Laissez le chez le gardien !

: Je ne peux pas, il doit être signé par vous.

C'est quoi cette connerie ?

Aaaaah, ça me rend malade, je ne voulais pas bouger de mon lit.

Moi : Mais qui vous envoie ?

: Personne, c'est mon boulot ! Je le retourne ?

Moi : Non, j'arrive !

Et je raccroche. Après ça, je me lève et me prépare. Je ne voulais pas sortir mais ça a l'air d'être quelque chose d'important donc j'y suis allée.

J'ouvre, je vois le livreur, lui dis bonjour et effectivement il avait un paquet. Je signe, je récupère le paquet, je  remercie le livreur puis rentre.

Une fois à la maison, je ne savais pas ce que ça pouvait être, j'étais hésitante à l'idée de l'ouvrir, je suis persuadée de n'avoir rien commandé.

Bref ! Je l'ouvre et je vois que c'est une marque de luxe avec une enveloppe.

J'étais encore plus étonnée.

Je prends l'enveloppe, l'ouvre et là, je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'ai eu peur de sortir la lettre de l'enveloppe.

J'avais peur que ce soit Nûr et que je m'effondre ou je n'en sais rien.

Non, ça ne peut pas être Nûr.

Il doit me détester !

Et si c'est Isaac le malade ?

Non, lui aussi, je ne pense pas qu'il va prendre ce risque.

Aaaah, et puis merde !

Je souffle, prends la lettre ; l'ouvre, la lis et là, je tombe de haut !

Je ne m'attendais pas mais vraiment pas du tout à ça !

Mes larmes ont direct coulé !

Je me suis effondrée en une seconde chrono.

Comment ?

Comment j'ai fait pour oublier un jour aussi important ?

Ça m'a fait comme un électrochoc.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant