# Partie 102 #

Depuis le début
                                    

Et là, à cet instant, j'ai compris !

J'ai compris que je ne délirai pas, que tout ce qui se passait était bel et bien réel !

J'étais figée et je sens sa main se poser sur moi. Dites moi que je rêve !

Mon coeur battait et là, je la vois pile devant moi les yeux remplis de larme et je me dis: non, Sabah, tu n'es pas folle, c'est vraiment ce qui se passe, c'est vraiment elle.

C'est Maya !

Elle était là face à moi, les yeux remplis de larmes. Et là, sans réfléchir, je lui dis:

Moi : Comment c'est possible ? Pourquoi t'es là ?  Pourquoi il est là ? Pourquoi ce majordome est là ? Pourquoi il me parle de ma famille ? Pourquoi tu pleures ? 

Maya : Je suis désolée, Sabah. 

Moi : Mais qu'est-ce qui ne va pas ici ? Qui es-tu? Tu m'as aussi suivi ? Tu connais ma famille, toi aussi ? Pourquoi tu es désolée ?

Maya : Sabah, écoute moi, calme toi.

Moi : Je ne peux pas me calmer ! Qu'est-ce que vous faites tous ici ? Pourquoi vous me faites ça ?

Maya :.....

Moi : Réponds moi.

Elle était incapable de me répondre, elle s'est effondrée et moi incapable d'extérioriser le moindre des sentiments. Je poursuis :

Moi : Je t'en supplie, Maya, dis moi ce qui se passe ! Pourquoi ton mari est là ? Pourquoi tu es là ? Et ce majordome, ma famille ? Qu'est-ce qui se passe ? Ne me dis pas que c'est ce que je pense hein ? C'est pas possible; Hein ?!

Maya : Je suis désolée, Sabah, j'aurai voulu que les choses se passent autrement ! Je suis désolée, ma fille, pardonne moi !

Ma quoi ?

Ma fille ?

Qui est sa fille ?

Comment vous dire ?

À cet instant où j'ai entendu sa fille, c'est comme si mon cerveau s'est déconnecté en une fraction de seconde !

J'avais l'impression que tout s'écroulait autour de moi, vraiment tout.

Entre Alioune, Isaac, le père de Nûr, Nûr et ça, c'était trop ! Je n'arrivais plus à accepter ce qui se passait et là, ma tête a commencé à tourner, je ne sentais plus mes jambes, je ne sentais plus rien. Mon cœur s'est mis à accélérer de plus en plus et là, ni une ni deux, je me suis écroulée et trou noir total !

Je me réveille en sursaut et je vois que je suis dans une chambre !

Je la vois allongée auprès de moi, je reprends mes esprits et sors du lit.

Elle se réveille, me voit puis essaye de m'approcher. Et je lui dis énervée :

Moi : Dis moi que ce qui se passe ici est faux !

Maya : Sabah !

Je voulais hurler, je ne sais comment l'expliquer, je voulais péter un plomb. C'est de la folie ce qu'ils me font vivre, je n'ai pas mérité ça et pas de cette manière là !

Je voulais fuir à tout prix !

Et la porte s'ouvre et je vois Alassane. Je ne délire pas, ce qui s'est passé était vraiment réel.

Et il me dit:

Alassane : Sabah !

Moi : Où suis-je ?

Alassane : Chez moi ! Écoute, on veut juste discuter avec toi.

Maya : Comment vas-tu ?

Moi : Vous êtes qui au juste ? À quoi ça rime, tout ça ?

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant