Mansour avait pris toutes les dépenses à sa charge. Il tenait à elle comme sa fille.. le dire est d'ailleurs une répétition évidente.

Midi était déjà passé mais Rabiatou n'avait toujours pas fini. Elle en avait d'ailleurs assez d'être assise d'autant plus qu'elle voulait quelque chose de soft. Toutefois Maïmouna ne voulait rien entendre. Il fallait la voir se disputer avec les traiteurs au alentour de quinze heure avec son ventre rond, la tête en sueur.

Rabiatou avait déjà fini et ce qu'elle voyait à travers le miroir lui plaisait énormément. Elle voyait une femme ravissante .. une femme sur qui le maquillage va à merveille. Certe elle c'était déjà maquillé mais jamais de cette façon. Cette maquilleuse avait du talent.. énormément et elle a réussi à faire son visage la cible prochaine de regards prononcés. Sa coiffure révélait d'ailleurs la beauté derrière ce visage tout le temps fermé causé par des douleurs profondes. Alioune faisait d'elle aujourd'hui une femme souriante prête à une nouvelle vie.

Les invités attendaient avec impatience l'arrivée de la mariée qu'ils ne tardent pas à entrevoir. Dans une robe à la longue traîne.. de tissu local, elle respirait l'élégance.La robe m'était en valeur ses formes généreuses irrésistible à n'importe quel homme. Elle tenait à la simplicité mais même celle ci ne pouvait être tant qu'elle était. Elle donne de la valeur à tout ce qu'elle touche. La robe avait prise de la valeur car portait par une femme valeureuse. Une femme dont la beauté reste indescriptible derrière cette paire d'yeux à la fois troublante et magnifique. Le sourire qui se dessina sur ses lèvres se voulait équivalent au bonheur.
Aux bras de son père qui n'a pas désigné sur les moyens pour se saper, Elhadj Mansour portait à merveille le trois pièce dont la couleur semblable à celle du ciel. Sur le tapis elle se dirigea vers le groupement de kilifeu qui étaient là pour sceller son mariage. Un en particulier attira son attention, il avait les même traits que sa défunte mère.

Elle fit une genoux flexion à leur égard. Biram, le frère de sa défunte mère l'invita à prendre place à côté de lui.

_ Tu es devenue une magnifique femme. Ô combien je m'en veux de n'avoir pas été là.

Quel importance de ressentir du regret ? Se demandait Rabiatou. Ce qui est fait est fait ! Il n'y a plus de retour en arrière possible. Il est dans la nature humaine d'éprouver du regret à un moment où celui ci n'a plus réellement de sens. Elle n'en avait pas grand chose à faire de la présence de cet homme.. il n'a jamais été là et d'ailleurs n'était pas le bienvenu dans son cœur à present sur le chemin du bonheur.

_ Je me souviens qu'à l'époque.. Ramata m'avait obstinément dit qu'un jour je viendrais vers elle. Aujourd'hui je suis intimement convaincu qu'elle vit en toi. Obtenir ton pardon c'est aussi obtenir celui de ta mère.

_ Je te pardonne.

C'était facile à dire. Et en aucun cas elle ne voulait une imagine rancunière de sa personne.
Cette scène était filmée et photographiée et il en était de même pour l'événement.
Après un cours instant, il était tant d'aller changer de tenues. Ils attendaient tous la prière d'Asr suite à laquelle le mariage sera scellé.

Un peu plus loin, plus précisément au Manoir des Diop, Racky était assise devant sa coiffeuse pour se faire une beauté.
Elle avait pris la forte résolution de souhaiter un bonheur pur à Rabiatou..un bonheur éternel.

_ Maman.. tu es ravissante. Tu vas où ?

_ À un mariage.

Sa relation avec sa fille était sur la bonne voie. Badira n'était pas comme les adolescentes de son âge. Bon après il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit muette et timide. La fille de Kalidou Issakha Diop était réellement spéciale.

RABIA | Seule ma justice calmera ma rageDonde viven las historias. Descúbrelo ahora