Touch//t.s

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"Glow is low and it's dimming

L'éclat est faible et il s'atténue

And the silence is ringing

Et le silence résonne

And I can almost feel your breath

Je peux presque sentir ta respiration

I can almost feel the rest

Je peux presque sentir le reste"

Troye et Selin. Selin et Troye.

Ils étaient tous les deux assit sur un banc, au milieu du parc voisin, où presque tous les réverbères avaient rendus l'âme, ne laissant qu'une mince lumière filtré autour des deux jeunes. Ils ne se regardaient même pas. Tous les deux avaient le regard braqué devant eux. Le silence enveloppait les deux adolescents de toute leur grandeur, prenant presque possession de leurs corps.

Troye soupirait doucement, ne voulant pas que sa petite-amie ne l'entende. Il préférait encore le silence que les quelques cris aussi audibles qu'un souffle qui envahissaient l'air.

Il entendait sa respiration qui, en passant, le rassurait d'être encore de ce monde et que sa petite-amie l'était aussi.

Ils étaient encore vivants, mais pour combien de temps?

Le jeune homme sentait presque la respiration de la jeune fille sur lui, dans le creux de son cou. Un sourire frôla la commissure de ses lèvres avant de chuter pour s'écraser sur le sol jonché de pas de graviers qui traçait le chemin à suivre pour parcourir le parc.

Pourtant, il savait bien qu'elle était à côté de lui et qu'elle n'avait pas du tout la tête vers lui, sinon, il se serait sentit épié. Il ne comprenait pas vraiment les raisons de la sensation de la respiration dans son cou ni le silence qui résonne dans l'atmosphère comme un écho de la déchirure qui se produisait dans les deux jeunes adolescents.

Troye ne comprenait pas et n'allait sûrement rien comprendre, sentant le monde glisser sous ses pieds comme une plaque tectonique, sentant une nappe de fumée venir lui encombrer les poumons, sentant le hululement d'une chouette en arrière-plan et les bruits de quelques voitures au milieu de la nuit entre le premier et le second plan, sentant la respiration de Selin en premier plan, sentant l'air devenir de plus en plus frais au fil des secondes qui passent et pour finir, il sentait son monde divagué vers un lieu obscur et inconnu pour lui.

Il sentait que plus rien ne serait pareil, que plus rien n'allait jamais l'être, que l'obscurité s'emparait de lui alors que la nuit continuait d'avancer avec le temps.

***

Je posterais cette histoire tous les deux jours. C'est-à-dire aujourd'hui (28 mai 2015), samedi 30, lundi 01, mercredi 03, vendredi 05, dimanche 07, mardi 09 et jeudi 11. Normalement je posterais ces jours-là.

Voulez-vous ensuite une fanfiction avec Aaron Carpenter?