Chapitre 24

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*PDV de Spencer*


Nous arrivâmes devant chez les Montgomery après environ trente, quarante minutes de route. Je sortis de la voiture et me dirigeai vers la portière arrière. Je m'avançai pour prendre Kate, quand je fus arrêter par Taylor qui se plaça derrière moi et me prit par les bras en m'attirant vers l'arrière afin qu'il puisse prendre Kate à ma place. Il devait sûrement me juger trop faible pour porter une fillette de douze ans. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que mon père m'avait obliger à faire de la musculation après l'accident. Il m'avait vu faible, et il m'avait obliger à m'endurcir. Dès que Taylor eut prit Kate dans ses bras, je me dirigeai vers la porte de la maison. Je toquai. J'aurais préférer sonner, mais je n'avais pas envie de prendre le risque de réveiller quelqu'un. À peine avais-je baisser ma main que la porte s'ouvrit. Ce fut Mme Montgomery qui ouvrit. « Ah bonsoir, encore, elle rit, Spencer et Taylor, c'est cela ?

Oui, c'est cela Madame. Lui répondit poliment celui-ci.

Mégane et les autres ne sont pas avec vous ? Demanda Mme Montgomery soucieuse.

Non, il sont partie se balader. Mégane nous a dit qu'elle voulait rester avec nous. Elle peut venir dormir chez moi cette nuit ? Demandais-je gentiment.

Il y aura des garçons ?

Non, mon père ne veut pas que j'invite des garçons à passer la nuit à la maison.

Bien, c'est très sage. Je connais des parents qui laissent tout passer à leurs enfants. Même le pire. Ton père est d'accord pour que Mégane vienne dormir chez toi au moins ?

Oui.

Bien, dans ce cas d'accord. Elle me fit un large sourire.

Merci, madame. Je lui rendis son sourire.

Non, c'est moi qui vous remercie d'avoir ramener Katy les enfants. Vous êtes vraiment adorables. »

Je me sentais rougir, même si cela était ridicule. Mme Montgomery appela le père de Mégane pour qu'il monte Kate dans sa chambre. Taylor lui tendit les bras et il prit doucement sa fille pour ne pas la réveiller. Les deux adultes nous firent un large sourire et Mme Montgomery referma la porte de sa demeure. Je sortis mon portable pour appeler Dylan, tout en marchant jusqu'à la voiture de Jonathan. Je composai son numéro et je ne dus pas attendre, il décrocha tout de suite. « Allô ? Me répondit-il rapidement.

Allô, Dylan ? C'est bon, l'opération « parents de Mégane » est arrangée. Et vous, de votre côté, vous avez trouver quelque chose ?

À part les vêtements qu'elle portait durant la soirée, rien.

Attends, quoi ?! Vous avez trouvez ses vêtements ?

Et bien aussi étrange que ça pourrait paraître, oui.

Oh mon Dieu. Il faut vite que vous la retrouviez ! Fouillez le bois, Taylor et moi on va longer la route pour voir si elle n'y serait pas.

D'accord, on se retrouve devant ma Jeep à deux heures dix précise.

D'accord, à tout à l'heure. »

Je raccrochai. Nous étions déjà en direction de la forêt. Taylor avait, bien évidemment entendu ce que j'avais dis. Nous longeâmes tout le bois jusqu'à arriver devant la Jeep de Dylan. Nous n'avions rien vu. Je fis un signe à Taylor pour lui dire de repartir et de refaire le tour.


*PDV de Mégane*


J'arrivai hors du bois. Je décidai donc de le longer. Avec un minimum de chance, quelqu'un passerait pas là et me verrai. Je marchai à peine depuis cinq minutes quand une lumière blanchâtre arriva derrière moi. Une voiture. Je me tournai pour faire un signe à celle-ci, afin qu'elle s'arrête. En plissant les yeux, je crus reconnaître la voiture de Blondinet. Au non, tout mais pas lui. Déjà que nous nous étions embrasser, je ne voulais pas en plus qu'il me voit nue. Quand la voiture s'arrêta, ce fut Spencer et Taylor qui descendirent. Spencer me regarda et détourna vite les yeux. Taylor, quant à lui, me contempla longuement avant que Spencer lui donne un coup de coude dans les côtes. Il s'avança vers moi et enleva sa veste pour me la déposée sur les épaules. Je me couvris du mieux que je pouvais. Voyant que j'essayais de me réchauffer, Taylor me prit par la taille et me conduisit jusqu'à la voiture. Là, il y faisait chaud, en tout cas, plus chaud que dehors. Je vis, au loin, Spencer sortir son téléphone et appeler quelqu'un. Probablement les garçons. Je voyais ses lèvres bouger, mais je ne l'entendais pas. Puis je perçu des brins de conversation. Pensant que ce n'était que le fruit de mon imagination, je secouai la tête. Mais en la regardant de nouveau, je perçu une seconde fois la conversation. Cette fois-ci, je décidai de ne rien faire, simplement d'écouter. « Elle est avec nous ! J'entendis le soupire de quelqu'un.

Vraiment ?! Oh merci mon Dieu ! Allez près de ma Jeep, on vous rejoint. Lança Dylan visiblement soulagé.

D'accord. Tu veux que je lui dise quelque chose pour toi ?

Non, merci. Je n'ai rien à lui dire pour le moment.

D'accord. Passe moi Jonathan.

Allô ? C'était la voix de Blondinet.

Tu veux lui parler ?

S'il te plaît Blondie. Il poussa un soupire de soulagement. »

Elle se dirigea vers moi tout en racontant je ne sais trop quoi à Blondinet. Elle me donna le mobile. « Allô ? Fis-je d'une voix timide et tremblante.

Dieu merci ! Tu vas bien, Brunette ? Me questionna t-il.

À ton avis, comment va une fille qui a été retrouver nue dans les bois ?

Oui, je reconnais que ma question était idiote. Je pouffais un petit rire. C'est agréable d'entendre ton rire Brunette.

Merci, je dois dire qu'entendre ta voix m'a fais aussi du bien. Je ne le voyais pas, mais je savais qu'il avait esquisser un sourire.

Tu veux parler à Matthew ? Me demanda t-il par la suite.

Oui, je veux bien. »

Je parlais à Matthew pendant que Taylor conduisait jusqu'à la Jeep de Dylan. Spencer avait allumer l'auto-radio, et la chanson qui passait me rappelait ma vie à Paris. Je lui demandais gentiment de changer de station. Et sans me poser de question, elle le fit. Je dois admettre que mon passé là-bas était assez douloureux. Il était deux heures moins le quart quand nous arrivions devant la Jeep de Dylan. Les garçons n'étaient pas encore là. Je décidai donc de sortir de la voiture pour les attendre, même si il faisait très froid dehors. Nous étions peut-être encore en été, mais les nuits à Rosewood étaient glaciales. Soudain, j'entendis quelqu'un chanter à tu-tête et quelqu'un d'autre siffloter joyeusement. Ce devait sûrement être les garçons.


Monde Surnaturel. (Arrêter)Where stories live. Discover now