Chapitre 9

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Je fermai les yeux à maintes reprise pour me persuader que c'était une illusion, mais à chaque fois que je les rouvraient, cette ombre de fille était toujours là. Je commençais à paniquer jusqu'au moment où l'alarme de mes perfusions sonna. Je me retournai pour regarder les machines avant de me mordiller la lèvre et de me tourner vers la porte. Bien évidemment, l'ombre n'était plus là. Je me dépêchai donc de retourner dans mon lit avant qu'une infirmière n'arrive. J'eus raison de l'avoir fais, puisque quelqu'un arriva dans la chambre peu de temps après. C'était la même infirmière que tout à l'heure. « Je vous avais dit de faire attention. Me dit-elle en souriant.

Oui, je sais mais j'ai entendu le bruit d'un objet en métal tomber sur le sol. J'ai juste voulu voir de quoi il s'agissait. Lui dis-je. Bien sûr, je ne lui ai pas dis que j'avais vu une ombre, sinon elle m'aurai sûrement prise pour une folle te je n'aurai jamais pu sortir de cet hôpital.

Ce devait probablement être un médecin qui a fait tomber quelque chose. Pas de quoi s'affoler.

Vous avez sûrement raison. Dites, je pourrais avoir quelque chose à grignoter car j'ignore l'heure qu'il est. Je me suis endormis et je ne sais pas si les plateaux repas ont déjà été distribués.

Il est vingt-trois heures, et oui les plateaux repas on déjà été distribués. Mais ne t'en fais pas, je vais te ramener quelque chose.

Merci beaucoup. Je lui fis un large sourire. »

Elle se leva et sortie de la chambre sans refermer la porte. Je soupirai et pris mon portable. En le regardant, je vis que j'avais deux messages. Un de ma mère et un de mon père. J'ouvris d'abord celui de mon père.


Texto : de Papa

Ma chéri, je suis vraiment désolé de ce qui est arrivé. C'est de ma faute. Si je ne me serais pas disputé avec ta mère, tu serais rentrée directement, tu ne serais pas allée dans ce bois et tu ne te serais jamais fais attaqué par cet animal ou je ne sais pas trop quoi.


Je venais de me rendre compte que mon père avait raison. Serte, il y a toujours des disputes dans un couple mais c'est tellement rare entre mes parents. Puis cette fois, j'avais pris peur, mon père avait osé lever la main sur moi et c'était la première fois.

Je lui répondis que je le pardonnais et que ce n'était pas de sa faute. Puis, j'ouvris le message de ma mère.


Texto : de Maman

Je te ramènerai quelques affaires demain. Nous sommes passés te voir aujourd'hui, lorsque tu dormais. J'espère que tu vas vite te rétablir, cela ne fait peut-être même pas une journée que tu es à l'hôpital, mais tu manques déjà à ton frère et à ta sœur. Bisous, je t'aime.


Je lui répondis qu'ils me manquaient aussi et je la remerciai, du fait qu'elle me ramène des affaires. Quand j'eus reposer mon portable, l'infirmière toqua à la porte qu'elle n'avait pas fermer avant d'entrer et me dit : « Il n'y avait plus de plateaux repas à la cuisine, donc je t'ai ramener ce que j'ai trouver. J'espère que du jus d'orange, du pain, de la pâte à tartiner et des gâteaux de suffiront.

Ce n'est pas très équilibrer, plaisantais-je, mais ça ira. Merci beaucoup.

De rien ma belle. Après tout, c'est mon métier de prendre soin des gens. »

Je lui fis un grand sourire avant de lui demander : « Quel est votre prénom ?

Jenna, et tu peux me tutoyer. Me répondit-elle en me rendant mon sourire.

D'accord, Jenna. »

Elle me fit un sourire avant de se diriger vers la porte. Une fois devant, elle me fit un signe pour me demander si elle devait la fermer. Je lui fis « oui » de la tête.

Étant donné que j'avais vraiment faim, je me mis à manger ce que Jenna m'avait rapporter. Mais étrangement, je venais à peine de croquer dans un morceau de pain que je le vomis aussitôt. Je ne comprenais pas pourquoi, d'habitude, je n'ai pas de problème de digestion. Enfin bref, je repoussai le plateau ainsi que la petite table à roulette afin que je puisse m'allonger pour dormir.


Je me réveillais dans la forêt, sans savoir comment j'avais fais pour me retrouver ici. J'entendais des bruits étranges qui venaient du côté le plus sombre de cette forêt. Même si je n'avais pas envie d'y aller, mes pieds se dirigeaient tout seuls vers les bruits. Je commençais à courir. Plus je m'avançais, plus les bruits s'amplifiaient. J'arrivai devant une grande et ancienne église quand les bruits se stoppèrent. Soudain, je ne vis plus rien. Ni ombre, ni lumière. Juste le vide. Puis, j'entendis de nouveau des bruits. Mais cette fois, ce n'était pas les mêmes, cela ressemblait plus à des grognement. Je me retournais et vis un énorme loup avec les yeux jaune argentés.  

Monde Surnaturel. (Arrêter)Where stories live. Discover now