Chapitre 23

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*PDV de Dylan*

« Taylor, prend la voiture de Jonathan et ramène Kate chez elle. Spencer, va avec eux et reste avec la petite. Leur criai-je affolé.

Mais enfin Dylan, que se passe t-il ? Me demanda Matthew.

Je l'ignore, tout ce que je sais c'est que Mégane s'est effondrer en se tordant de douleur. »

Spencer s'approcha de moi et me prit dans ses bras. « T'en fais pas, je suis sûre que ça va aller. » Je serais Spencer un peu plus fort dans mes bras. « Je l'espère. » Taylor se dirigeait vers Kate et la prit doucement par les jambes et le haut du dos afin de ne pas la réveiller, pour l'emmener jusqu'à la voiture. Spencer le suivit et me regarda une dernière fois avant de disparaître dans l'obscurité. J'entendis des loups hurler. Pensant que cela ne présageait rien de bon, je dis à Matthew de me suivre. Je pris mon téléphone et composais le numéro de Jonathan. « Allô ? Me répondit celui-ci.

Allô, Jonathan ? Tu es toujours avec Mégane ?

Heu et bien disons qu'il y a un petit problème...

Comment ça un « petit problème » ?

Mégane est partie.

QUOI ? Comment ça elle est partie ? Je t'avais dis de la surveiller ! J'étais énerver.

Oui, je sais, mais je me suis à peine retourner qu'elle avait disparue.

Oh mon Dieu, c'est pas vrai. Il faut vite la retrouver. Attends moi, où es-tu ?

Entre des arbres. »

J'entendis sa voix raisonner deux fois. Il ne devait pas être très loin. Je soupirais avant de répondre : « Très drôle Jonh'. Rappelles moi de dire à Mr Salvatore de te désigner chef en course d'orientation. Et ne bouges pas, je vais te trouver.

D'accord, je n'y manquerai pas. Et ne t'inquiète pas, je bouges pas. »

Je raccrochai le téléphone avant de me diriger vers un petit coin sombre de la forêt. Là, je trouvais Jonathan adossé contre un arbre, avec son téléphone à la main, essayant de joindre quelqu'un. Probablement Mégane. Il se tourna en entendant une brindille qui avait craquer sous mon pied. Je lui fis une tape sur l'épaule, Matthew se plaça à sa droite. « C'est elle que tu essaie d'appeler ? Lui demandais-je une fois qu'il eut baisser son cellulaire.

Oui, mais en vain. Je n'arrive pas à la joindre. Me répondit-il.

Je vais appeler Spencer et lui dire de trouver une excuse à dire aux parents de Mégane si jamais on ne la retrouve pas avant deux heures.

D'accord.

Mec, j'ai une question, vous faisiez quoi tout les deux ? À l'écart des autres ?

Heu rien, elle est partie, et j'ai juste voulu la faire revenir.

Ah, d'accord. »

Je pris mon téléphone et composai le numéro de Spencer. Je dus attendre deux sonneries avant qu'elle ne me réponde. « Allô ? Fit-elle d'une voix faible à l'autre bout du combinet.

Allô, Spencer, c'est Dylan. Je voulais te demander quelque chose.

Oui, quoi ?

Il faudrait que tu trouves quelque chose à dire aux parents de Mégane si jamais on ne le retrouve pas avant deux heures.

Vous n'avez vraiment aucune idée de l'endroit où elle pourrait être ?

Non, aucune. » Ma voix dérailla légèrement avant que je ne raccroche mon téléphone.

*PDV de Mégane*

Je repris conscience dans un endroit sombre. Je ne savais pas où j'étais. Peut-être, dans une cave ? Je l'ignorai, tout ce que je savais c'était que l'odeur de sang était omniprésente et que j'avais le désir fulgurant d'en boire. Je me relevai et essayai de retenir mon souffle pour éviter de respire l'air et par conséquent l'odeur. Je m'agrippai aux murs rocheux de la cave pour essayer tant bien que mal d'en sortir. Quand je réussi enfin à me hisser jusqu'au grilles permettant de fermer l'endroit, je sentis une vague de froid me parcourir. En essayant de me réchauffer à l'aide de mes mains, je ne sentis aucun morceaux de tissu sur moi. J'étais nue. Je ne me rappelai pas où était mes vêtements, mon portable, mes amis, ni même de ce qui était arriver. Tout ce dont je me souvenais était que Blondinet et moi nous nous étions embrasser. J'étais tellement bien dans ses bras. Ce souvenir fit parcourir une sensation de chaleur en moi. Cela était agréable, vu l'intensité du froid qui s'était emparé de moi quelques secondes avant. Une fois à l'extérieur de la cave, j'ouvris la bouche pour crier et signaler ma présence à quelqu'un, mais aucuns sons n'en sortie. Je n'arrivais plus à crier. Je me mise donc à marcher dans les bois sans savoir où j'allais. Et même si je n'avais pas vraiment envie que quelqu'un me voit dans cet état, encore moins mes amis, je priais pour que quelqu'un me retrouve.  

Monde Surnaturel. (Arrêter)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora