Chapitre 18

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J'ai passé l'une de mes plus belles journées hier avec Mohamed et les autres, c'est clair que j'ai adoré passé du temps avec lui, c'est fou comment tout cela à été rapide entre lui et moi. À vrai dire j'ai toujours été dingue de lui depuis le premier jour et je veux que cela ne change jamais.

Maria continue à boudé parceque j'ai refusé de lui raconter ma journée avec Mohamed à mon arrivé, je ne vais pas cédé maintenant j'ai promis de tout lui expliquer une fois qu'on sera avec Emma cet après midi.
C'est sûr que je vais être le centre d'attention pendant deux bons jours avec ces deux filles là, mais bon je brûle d'envi de tout déballer même si je continue de penser que ça serait mieux que je ne mentionne pas l'épisode un peu intime qu'il y'a eu.

Ça fait presque deux heures que nous sommes revenus de l'église et Emma ne daigne toujours pas pointé le bout de son nez, je commence à m'impatienter et je sens Maria sur le point de péter un câble.

- Ah vous avez laissé la porte d'entrée ouverte à cause de moi c'est ça ? Demande une voix familière.
- Ça te plaît de nous faire attendre pour rien. L'apostrophe Maria comme une furie.
- Je devais trouver un truc pour convaincre mon père je te rappelle qu'il ne connait ni toi ni Anna Christy donc c'est compliqué qu'il me laisse venir vous voir. Se justifie la nouvelle venue en prenant place dans le canapé près de moi.
- C'est pas ma faute s'il ne nous connaît pas. Lance Maria.

Vu comme ça je me sens un peu mal car c'est par ma faute si on a raté notre rencontre avec le père de ma copine, j'ai eu de fortes migraines ce jour là et Emma à été obligé de s'excuser auprès de son père pour notre imprévu.

- C'est ma faute à moi et j'en suis désolée. Dis-je maussade.
- Ce n'est pas ta faute tu étais malade ce jour là et puis on aura d'autres occasions. Fait Emma en s'en allant dans la cuisine d'où elle ressort avec un verre d'eau.
- Vas-y fait comme chez toi. Fis-je à l'égard de l'arrivée en souriant.
- Je le fait déjà. Dit cette dernière avant de demander. Alors t'a des choses à me raconter non?
- À moi aussi parce que je ne sais rien de rien. Fait Maria avec un petit sourire.
- T'a fini de bouder maintenant ? Lui demande-je.
- Vous savez comment je suis mais vous faites des choses pour m'énerver. Râle Maria convaincu que Emma et moi avions tort.

Cette fille souvent j'ai du mal à la cerné, tout le temps à trouver de quoi dire alors qu'elle même ne fait pas d'effort sur son comportement quelque peu désagréable.
Je ne vais pas m'attarder sur ces détails, je l'ai connu ainsi et puis nous avons plein de choses à nous dire puis comme d'habitude c'est moi qui vide mon sac en premier.

Nous restons là parler de toute sorte de sujets, du plus important au moins important, déjà que tout semble intéressant pour nous.
Deux heures maintenant que nous bavardons et rions comme des folles, deux heures qui sont passés comme deux petites minutes, c'est fou comment la durée du temps est relative.

Emma n'est pas encore parti de chez nous qu'elle me manque déjà, cette fille est un véritable rayon de soleil et j'adore sa compagnie.

- Fait attention en chemin s'il te plaît. La supplie-je.
- T'inquiète chérie. Dit-elle avant de refermer le taxi.

Je lui souris une dernière fois avant de tourner les talons. Maria est resté coincé dans le canapé a parler avec son amoureux au téléphone, du coup je me demande bien ce que fait Mohamed à cet instant. Après tout je n'ai pas parlé avec lui depuis l'arrivée de Emma, il commence à me manquer du coup.

Ce n'est pas vrai, à quoi je joue ? Je me fiche complètement de ce qu'il peut bien faire de son temps libre. Je ne vais quand pas passé mon temps à penser à lui n'importe comment.
En même temps je n'y peux rien ce n'est pas moi qui contrôle mes émotions donc à quoi bon résisté.

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