Chapitre 16

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Plusieurs jours que Mohamed et moi n'avons pas passer de temps ensemble, à part les quelques fois où nous nous sommes vus dans la cour du lycée. Vu que son emploi du temps est chargé et que je ne veux pas l'embêter tout le temps, j'ai alors décidé de ne pas l'écrire aux heures de cours et que nous nous verrons seulement les weekends, même si Maria et Emma n'étaient pas du même avis lui il a trouvé que c'était une agréable idée et je suis bien contente qu'il l'est accepté.

Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai maintenant un petit ami et que je suis amoureuse d'un garçon qui me sortait par les pores il y'a quelques semaines auparavant, c'est fou comment ma fierté à pris un coup devant Anna Maria. Elle ne fait que me rappeler comment je le détestais il y'a quelques semaines et que maintenant c'est moi qui clame qu'il est mon petit copain, j'essaie de lui expliquer que je ne le détestais pas et que je ne voulais tout simplement pas qu'on dise qu'il était mon petit ami parce qu'il ne l'était pas à cette période mais elle ne veut pas oublié ce stéréotype.

- Miss Caunan expliquez nous ce qui vous fait rêvasser au point de ne pas suivre en classe.

Monsieur YOYA, mon professeur de connaissance du monde contemporain (CMC) est un homme assez excentrique que je préfère éviter et me voilà devenir sa cible. Je me mord la joue tout en m'insultant intérieurement de ne pas avoir fait assez attention avec lui.

- Dites nous demoiselle nous voulons savoir. Reprends-t-il le regard se faisant insistant.
- Je me disais comment est-ce que nos ancêtres ont fait pour ne pas savoir ce que voulait les réellement les colons avec tous les grigris qu'ils avaient.
Finis-je par lâcher le dos en sueur, de peur qu'il se rende compte de mon mensonge.
- Très bien Miss vous venez de donner l'ouverture sur le prochain chapitre et rien que pour cela vous méritez un plus sur le prochain contrôle.
Dit-il avec une telle tranquilité que je ne sais pas si je dois avoir toujours peur ou relâcher mes doigts que j'avais croisés auparavant.
- Merci monsieur. Dis-je tout bas.

C'est bientôt l'heure de la descente et je me concentre sur le cour pour éviter d'être prise en délit une seconde fois, et puis je parie que ce mec qui occupe mes pensées est lui bien concentré pendant ses cours alors pourquoi pas moi.
La leçon continue plusieurs minutes encore avant la sonnerie, puis comme s'il était un robot, monsieur YOYA stop automatiquement le cour, le temps qu'il sorte de la classe les élèves ont déjà rangé leurs effets.
Je jette un coup d'œil rapide sur mon portable et je m'aperçois que j'ai un message de Mohamed.

- J'aurais aimé être au lycée pour pouvoir te raccompagner à la maison.

J'avoue que ça aurait été sympa de cheminer avec lui mais il n'a pas cour les vendredis après midi et c'est bien dommage. Je range rapidement mes affaires car les autres m'attendent déjà.

- Tu es sûr que tu pensais à nos grands parents de l'époque quand le prof t'a surprise. Fait Barry en riant.

C'est lorsque je relève la tête que je me rends compte que je vais être le centre d'attention de tout mes amis, vu qu'ils sont tous là à me regarder le visage aussi amusé pour les un que les autres.

- Je pensais à certaines choses tout à l'heure. Fis-je aussi calmement possible pour éviter d'être prise.
- À qui ? Me demande Maria.
- Tu rêvais de qui? Dit nous la vérité s'il te plaît. Rajoute Yann de plus belle.
- Vous avez quel soucis avec moi ? Fichez moi la paix. Dis-je en souriant avant de quitter la salle de classe.

Ils se mettent tous à rire et à me suivre dans la cour de l'école encore bourrée d'élèves.

- Tu pensais à lui avoue. Lache Barry.
- Je n'aurais pas dû vous parler de tout ça. Hargne-je.
- Nous le savions déjà tous coco. Rajoute timidement Vassy.

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