# Partie 72 #

Depuis le début
                                    

On attendait la serveuse et au bout de quelques minutes, c'est la dame de l'accueil qui débarque et me dit :

Elle : Bonsoir, moi c'est Monique; je vais prendre votre commande.

Moi : Pas de soucis.

On commande et tout et je dis à Nûr:

Moi : Elle est partie, l'autre femme.

Nûr : Ce n'était pas elle ?

Moi : Non ce n'était pas elle.

Nûr : T'es sûre qu'il y'a une personne qui t'a interpelée ?

Moi : 😒 Ça veut dire quoi ça ? Je vois des gens imaginaires ?

Nûr : 😂😂 Oh, je plaisante.

Moi : Non ce n'est pas drôle. Je n'aime pas ça.

Nûr : Je rigole, arrête.

Moi : Je m'en fous.

Nûr : 😂😂.

Ce con, ça le faisait marrer.

Il m'énerve mais j'aime tellement le voir sourire que je suis passée très vite à autre chose et je lui dis:

Moi : T'es vraiment un enfant 😂 et tu parles d'Alioune !

Nûr : C'est toi qui me fais marrer.

Moi : Je suis un clown ?

Nûr : Non, t'es mon exception.

Moi : 😊 J'aime mieux ça.

Nûr : T'es moins vilaine quand tu souris parce que quand tu fais ta tête comme ça 😒 , on dirait une fille aigrie.

Moi : Comme toi !

Nûr : Si tu commences ma liste de problème, demain et après demain on sera entrain d'écrire des mots qui n'existent pas.

Moi : T'es conscient de ça au moins, c'est rassurant ! Mais, parfois, t'es vraiment sans pitié. Comment tu fais ? Je n'y arrive pas.

Nûr :  Je vais te coacher parce que ça va pas ! Parfois, j'ai envie de te secouer tellement tu m'énerves avec tes "non laisse" ! Tu crois, c'est le monde des bisounours ?

Moi : Ce n'est pas le monde des bisounours mais voilà quoi ! C'est de ta faute si je me suis adoucie ! J'étais une rebelle.

Nûr : Rebelle ? 😂 À quelle date ?

Moi : T'as oublié quand je t'ai pris ta clé ? Tu ne souriais pas trop.

Nûr : J'avoue que tu m'as bien eu, je ne m'y attendais pas; je m'en suis mangé une bien pimentée ! Mais comment tia fait pour m'embrasser ?

Moi : Et toi comment t'as fait pour ne pas me repousser? J'étais sûre que tu allais m'envoyer valser.

Nûr : J'ai été surpris pour la première fois de ma vie et je n'arrivais pas à m'arrêter. C'était nouveau, je n'ai jamais embrassé personne; le temps que la sensation et l'information arrivent à mon cerveau, c'était long.

Moi : Et t'as aimé ?

Nûr : Je ne sais pas, c'était bizarre. Mais après; crois moi, je voulais brûler ta maison ! Au sens propre !!!

Moi : Non, mais, Nûr !

Nûr : Quoi ? Tu t'es foutu de moi.

Moi : J'ai eu des bons profs.

Nûr : Un bon prof qui t'a engrené à faire ça ? Alioune ! Et je suis sûr que cette sorcière de Maria a dû te coacher.

Moi : Ahaah, pourquoi tu penses ça ?

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant