# Partie 71 #

Depuis le début
                                    

Moi : Comment ça ne me pose pas de question ? Mets l'adresse et on y va.

Nûr : Waaa je t'ai dit non c'est non ! Si je te dis un truc c'est pour une bonne raison. Et de toutes façons, il pleut trop et il fait nuit pour rentrer; trouve un endroit où dormir.

Moi : Trouve le toi même. Depuis tout à l'heure, t'es désagréable 😒,  tu parles super mal.

Nûr : C'est normal, tu me fais répéter.

Moi : Ok. Si pour toi c'est normal, mets ton truc tout seul 😒.

Nûr : Cherche une adresse où dormir, je fais un truc avec mon téléphone là ; je ne peux pas.

Moi : Tu rêves !

Nûr : Sérieux, Sabah ! Regarde comment il pleut et il fait nuit, c'est dangereux.

Moi : Je m'en fous ! Excuse toi !!

Nûr : Ok je m'excuse.

Moi : Tu t'excuses pourquoi ?

Nûr : D'avoir été désagréable.

Moi : Bof tes excuses 😒.

Nûr : Je me suis emporté sans m'en rendre compte. Stp, Sabah, cherche un endroit où dormir et détends toi ! Tu ne vas pas te vexer à tout va.

Moi : C'est toi qui dis ça ?

Nûr : Oui c'est moi qui ai le culot de dire ça. Donc, stp cherche .

Moi : Tu m'énerves !

Nûr : Je le sais. C'est ma nature d'énerver; aller, cherche stp.

Il me fout la haine, il gagne toujours ! Je cherche et je trouve un hôtel à proximité et une station d'essence. il me dit direct de lui montrer l'itinéraire.

Du coup, je lui passe mon téléphone et pendant au moins 20 minutes facile, il était entrain de scruter l'itinéraire.

À quoi il joue ?

Il finit, me rend le téléphone et met le GPS sur la voiture. Je l'observais dépasser et il me dit:

Nûr : Quoi ? Tu veux ma photo ?

Moi : Non ! Je ne comprends rien et vu que je ne peux rien savoir, je regarde.

Nûr : T'inquiète, demain on rentre à Paris. Désolé de t'inquiéter et de m'emporter à tout va.

Moi : T'es vraiment désolé ?

Nûr : Je ne fais pas dans le sarcasme avec toi, je suis vraiment désolé. Demain on rentre sur Paris Ok.

Moi : Oui. Pas la peine d'autant t'excuser.

Nûr : Je retire les excuses alors.

Moi : Un vrai enfant ! Grandis un peu, t'es incroyable !

Nûr : Mais vrai ! Bon, aller, mets ta ceinture, c'est dangereux là.

Moi : La délicatesse, Nûr ! La délicatesse.

Nûr : Oui oui aller.

Moi : Roule doucement, il pleut trop là.

Nûr : Oui.

Du coup, il démarre et let's go. Il roulait tout doucement. Il pleuvait comme pas possible, c'était vraiment de la folie et ça faisait flipper. Moi j'avais trop peur, il faisait nuit, laisse tomber, aucun éclairage !

Après une vingtaine de minutes, on est enfin sur la route goudronnée mais qui n'est pas éclairée aussi !

Mais au moins, on croisait des voitures.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant