# Partie 70 #

Depuis le début
                                    

Je faisais les 100 pas et Nûr vient vers moi et me prend dans ses bras. Je me suis laissée faire et il me dit :

Nûr : Calme toi, il ne va rien t'arriver, je suis là, je ne laisserai personne te faire du mal.

Moi : Je n'ai pas envie d'aller au commissariat.

Nûr : Moïse va s'en occuper. Je m'occuperai de tout, tu n'as pas à aller où que ce soit ou voir qui que ce soit.

Moi : Il y'a quelqu'un qui doit me haïr ou j'ai dû faire du mal à une personne ! D'abord Kiari, après le message à Maria et maintenant mon lieu de travail; c'est trop bizarre tout ça.

Nûr : Je vais découvrir ce qui se passe.

Moi : Ou ça peut-être Ibrahim ?

Nûr : Arrête de te tourmenter, ça va aller, ne pense pas à ça. Quoi qu'il arrive, tu n'es pas toute seule ok ?

Moi : Ok.

Je le serrais tellement fort, je n'étais pas sereine. Et au même moment, ça toque à la porte.

Je dis d'entrer et c'était Alioune.

Alioune : Alors, il y'a un problème ?

Nûr : Quelqu'un a vandalisé son lieu de travail.

Alioune : Vandalisé c'est à dire ? Qu'est qu'ils ont fait ?

Moi : Regarde les vidéos.

Alioune : Ok.

Il se pose et regarde les vidéos sur l'ordinateur et me dit:

Alioune : Ils sont cagoulés 😡

Nûr : On en parle après.

Alioune : Je vais voir avec Maria.

Nûr : Ok.

Il sort de la chambre et Nûr me dit:

Nûr : Ça va mieux ?

Moi : Je n'ai pas envie de rentrer.

Nûr : Bah, on ne rentre pas. Moïse va rentrer demain et s'en charger. Il aura juste besoin de ta procuration.

Moi : Il sera débordé.

Nûr : Il ne le sera pas, laisse toi aider. Je sais que tu ne comptes que sur toi mais je suis là; ne t'inquiète pas, il va gérer les choses. Tu n'es pas toute seule maintenant, le plus important pour toi c'est toi et toi uniquement, le reste, je m'en charge.

Moi : Ok.

Nûr : Allonge toi, je reste avec toi.

Moi : Ok.

Du coup, je me détache de ses bras et il reste avec moi. Après ça, les filles ont débarqué avec Qasim et Ali.

Nûr nous a laissés.

Je leur raconte à peu près ce qui s'est passé et ils m'ont tous réconfortée.

Après ça, ils m'ont tous laissée et je suis restée avec Zahra. Et je lui dis:

Moi : Comme par hasard, tout à l'heure on discute et il y'a ça qui arrive.

Zahra : Vraiment ! Tu te sens de rentrer ?

Moi : Franchement, non !

Zahra : Reste avec Nûr dans ce cas là ! Nous, on rentre; si tu veux, je gère pour toi.

Moi : Non ne t'inquiète pas, il va s'en occuper.

Zahra : Comme tu voudras. Si je peux faire quelque chose, n'hésite pas. Et repose toi autant qu'il faut.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant