Illusions© - Harry Styles • Tome I (Terminé) RÉÉCRITURE

• Chapitre 5 •

Précédemment dans Illusions :

Je sortis de l'arrière-boutique et observai un homme au fond du magasin.

"- Bonsoir, je peux vous aider ?"

Je me rapprochais de lui et mon estomac se retourna lorsque son regard se posa sur moi"

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"-Bonsoir oui je... J'ai trouvé ce que je voulais en fait.

-Euh... Vous... Vous avez besoins d'autres choses ?"

Je ne pouvais pas m'empêcher de bafouiller. Quelle conne. Il fallait que je reste sérieuse et au garde à vous devant lui.
Il le fallait.

"- À vrai dire oui. Maintenant que j'ai trouvé ce que je cherchais j'aimerais avoir son numéro de téléphone.

- Je vous demande pardon ?

- Je t'en prie, il n'y a que toi et moi dans cette boutique. Uniquement toi et moi.

- Vous prenez cette chemise ? "Disais-je pour changer de sujet.

"- Oui.

- Passons en caisse.

- Je te suis.

- Il vous faut quelque chose d'autre ?

-Toi.

- Je vais vous demander de partir.

- Tu me donnes ton numéro de téléphone ou...

- Ou quoi ?"

Il régla sa note et attendait son reçu alors que j'attendais une réponse satisfaisante.

"- Rien du tout. "Dit-il en se dirigeant vers la sortie. "À très bientôt Diamond."

Il passa la porte et le calme s'empara de la boutique. Putain mais qu'est-ce qu'il n'allait pas chez lui ? Il se pointait à mon boulot et... Diamond. Il connait mon prénom. Comment il connait mon vrai prénom ? Je commençais à paniqué ce qui n'était pas dans mes habitudes. J'avoue qu'être "harcelée" par un taré à bouclettes ne l'étais pas non plus.
J'hésitais à appeler Louis...
Non, j'ai déjà abusée de sa gentillesse avec Brook...

Personne passa la porte de la boutique jusqu'à ce que je ferme le magasin. Je montais dans ma voiture et démarrais. Je laissais mon esprit divaguer quelques instants avec la musique et je me retrouvais rapidement devant l'allée de ma maison. Je garai ma voiture dans le garage et ressortai à l'entrée pour prendre mon courrier. Une dizaine d'enveloppes se retrouvèrent entre mes mains. Des factures, ma fiche de paye, mon numéro de VOGUE et une lettre sans expéditeur. Je rentrai dans la cuisine, balançai le courrier sur le plan de travail. J'ouvris le placard à hauteur de mes genoux pour en sortir une casserole et la mettre sur le gaz.
Sur la pointe des pieds, mon bras cherchait un paquet de pâtes beaucoup trop haut pour moi. Une fois les genoux sur le plan de travail je voyais clairement l'étagère. Je saisi le paquet et le vidai dans l'eau bouillante. En attendant que mon repas soit prêt, j'ouvris mon courrier.

J'examinai l'enveloppe qui se trouvait entre mes mains. Je reconnus l'écriture d'Austin. Je dépliai les feuilles de papiers entre mes doigts et pris une grande inspiration avant de commencer ma lecture.

" Salut Diamond.

J'espère que tout va bien pour toi à la maison. Ici ça va... Je veux dire, c'est moins pire que ce que l'on peut penser. Ou... J'en sais rien, peut être que j'ai un bon mental pour l'endroit ou... Je n'en sais rien. Je perds sans doute la notion des choses. [...]

Je t'avoue que je pense souvent à toi en ce moment. Je ne compte même plus les mois passés loin de toi. J'aimerais que tu m'écrives, que tu me parles de ta vie, de tes amies... Histoire de me changer les idées quand j'ai un peu de temps libre car ça ne doit pas être génial pour toi que je te raconte mes combats... [...]

J'espère revenir bientôt mais mon ordre de mission a une fin indéterminée et nous le savons tous les deux. Je te préviendrais de toute façon lorsque je pourrais rentrer. [...]

Je t'embrasse fort ma sœur.

Je t'aime.

Austin. "

C'était la première lettre d'Austin que je recevais depuis longtemps.

*Trop longtemps.*

Le fait qu'il m'avait parlé de son retour me torturait le cœur et l'esprit; j'essuyai du revers de la main une larme tombée involontairement. Je sortis les pâtes de l'eau, les égouttèrent et les assaisonnèrent. Une fois mon repas correctement dressé je me repenchai sur la lettre de mon frère. Chaque mot que je relisais me traversait de part en part me faisant saigner un peu plus. Une larme coula à nouveau sur ma joue.
Je paniquai soudain lorsque je sentis un bras sur mon ventre me bloquer contre le torse d'un homme. Une seconde plus tard, les poumons gonflés je m'apprêtais à crier de toutes mes forces mais sa main droite recouvra aussitôt mes lèvres. Mon pouls s'accélérait rapidement. Trop rapidement, je pouvais sentir chaque battement cogner contre mes veines. Je pouvais sentir ma frénétique - et irrégulière- respiration, tout comme son souffle rapide dans mon cou...

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