Remarried Empress

Chapitre 96: Robe de mariée

"J'évite ta conscience.

-Quoi?"

Heinly ne semblait pas comprendre mes paroles. En vérité, je ne les comprenais pas plus moi-même.

'Mais je ne pouvais lui avouer que j'évitais le bas de son corps.'

Finalement, notre conversation s'acheva maladroitement après avoir seulement parlé du Grand Duc Kapemen.

"Vous acceptez donc d'inviter le Grand Duc?

-Bien sûr.

-Merci."

Heinly semblait vouloir me demander quelque chose. Je devais également lui poser une question. Pourtant, nous nous séparâmes maladroitement sans dire à l'autre ce que nous souhaitions vraiment lui dire.

"Allons-y, Mademoiselle Rose.

-Je pensais que vous aimeriez rester un petit plus longtemps.

-Je n'avais pas grand chose à dire."

Rose sembla surprise de me voir quitter le bureau si rapidement.

La plupart des habitants du Royaume de l'Ouest croyaient qu'Heinly et moi s'aimaient vraiment. Les propos que j'avais tenus au journaliste l'autre jour allaient aussi dans cette direction...

Mais Rose ne se montra pas indiscrète et elle me demanda avec un sourire:

"Il n'y a pas besoin d'en dire plus que nécessaire, n'est-ce pas?"

Je me sentais à l'aise tout en lui emboîtant le pas.

Mais une fois le palais principal quitté, en nous dirigeant vers le palais détaché réservé à la reine, j'aperçus Christa. Derrière elle se tenait la servante auquel s'était adressé Sire Aprin. En la voyant, je compris directement que Christa était venue discuter de ce problème.

J'approchai et lui demandai:

"Vous m'attendiez?"

Je n'imaginais pas que Christa, qui avait quitté le bureau d'Heinly avant moi, ne soit là que par pure coïncidence.

"Oui, je vous attendais. Je dois vous dire quelque chose.

-De quoi s'agit-il?

-L'un de vos subordonnés aurait insulté ma domestique."

Je le savais. Christa m'attendait pour la défendre.

"S'il-vous-plaît, ne laissez plus ce genre de choses se produire dans l'avenir.

Elle avait parlé calmement mais fermement, même si les mots qu'elle avaient prononcés sonnaient comme une demande. En outre, faire une requête au nom d'une subordonnée la rendait digne.

Je me sentis soudainement désolée. Parce que nous étions dans des positions opposées, je ne pouvais interpréter ses actes correctement... elle continuait de me faire des demandes compliquées, mais... son attitude protectrice était vraiment admirable.

Si nous n'avions pas été en compétition pour le pouvoir, nous nous serions très bien entendues. Mais bien que j'appréciai sa personnalité, je savais ce que je devais répondre:

"Sire Aprin n'était pas mon subordonné mais celui de sa Majesté le Roi. Une telle requête devrait lui être adressée."

...

Après m'être heurtée à Christa, je commençai à penser d'une manière légèrement différente. L'ancienne reine savait comment prendre soin de ses subordonnés. En outre, elle avait une attitude raffinée et royale. Elle devait bénéficier de nombreuses personnes talentueuses à ses côtés.