Ce regard

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J'entra dans la pièce et dis aux hommes qu'ils  pouvaient rentrer chez eux. Je passa les heures suivantes à examiner le plan, les fils reliés, les traits de marqueur rouge reliant ces trois points. Je réfléchissais aux potentielles erreurs et aux potentiels leurs que les MBH auraient pus poser. Malgré ça les points restaient clairs. J'allais utilisé le lendemain afin de créer le plan parfait pour le piéger et le tuer. Je ne pouvais m'empêcher de penser à la possibilité que ce ne sois pas lui, mais d'après mon oncle c'est eux alors comme il est une des seules personnes à qui je fais confiance je n'allait pas plus le remettre en question.
Je me dirige alors dans ma chambre, en passant par le salon j'entends du bruit au sous sol.
Ce son venait de la salle de sport, je saisi discrètement mon flingue caché sous ma veste et avança tête la première dans la cage d'escalier. Des bruits de sac, de coups de poings. Ils ne m'auraient pas étonnés en pleine journée mais à plus d'une heure du matin, c'est assez suspect.
Les coups accélèrent, je passe ma tête par la porte de la salle de sport.
-Ce n'est pas malin de faire du sport à cette heure ci dans une maison avec une famille mafieuse pas au courant.
-Madame. J'aurai dû excusez moi, je n'arrivais pas à dormir alors je suis venu.
Dit mon coach en se retournant vers moi, torse nu, le corps plein de sueur.
-J'ai eu assez d'excuse aujourd'hui. Ou dormez vous pour pouvoir venir ici rapidement ?
-J'ai une maison en face, payée par vous en fait.
-Oh et bien je ne savais pas mais c'est pratique.
Je m'approcha alors de lui.
-Depuis combien de temps êtes vous la?
-Ça va faire deux heures, j'ai vu que vous étiez en réunion tout à l'heure.
-En effet, je suis en réunion depuis plus de six heures.
Je m'approche alors de lui et dépose ma main sur son cou.
-Désolé je suis sale je vais aller prendre une douche.
-Chez vous ou chez moi?
-De toute façon même chez moi est à vous.
Je souris et il fait de même. Il saisi ma main posée sur son cou et la dépose sur ton torse.
-Vous savez je n'ai pas le droit de toucher quiconque de cette famille.
-Ordre de qui?
-Du chef, enfin votre père.
-Il semblerait que maintenant mon père ne soit plus la.
Je descendis ma main sur ses abdos et il déposa la sienne dans mes cheveux.
Mon regard dans le sien, il s'approcha de moi, de la confiance dans ses yeux. Je vais vous dire ce qui fait le charme d'un charme d'un homme. Ce n'est en aucun cas ses yeux ou le fait que ses cheveux soient noirs, qu'il soit grand et riche. Ce qui fait l'homme parfait c'est le charisme, quand il a confiance en lui. Les femmes disent souvent qu'elles aiment les hommes qui les ignorent mais ce n'est pas le fait qu'il les ignore qu'elles aiment. Ce qu'elles aiment c'est que lorsque l'homme a confiance en lui et est concentré sur lui même, il ne cherche pas de femme, pas de copine, il n'a besoin de personne. Les femmes aiment les hommes us ambitions, alors si il s'intéresse à nous, il est par déduction moins concentré sur lui et cela le rend moins attirant.
C'est mon type d'homme en tout cas, charismatique. S'il peut être narcissique par la même occasion ça ne me dérange pas, mais surtout pas vantard.
Cet homme qui se tient devant moi déborde de confiance en lui. Bonus, il est beau, mais vraiment beau. Ses yeux marrons paraissent si profond. Ils me rappellent presque...
Je détourne mon regard, le souffle lourd et quitte la pièce. Il n'essaya pas de me rattraper, il resta la, inutile.
Je dévala les escaliers marché après marche et couru dans ma salle bain. Dans laquelle je m'enferma à clé et m'assis contre la porte. Je ne pouvais pas me permettre d'être faible, pas maintenant. J'avais l'impression qu'à chaque main qui me touchait je le voyait dans ma tête. Pourquoi lui? J'étais juste énervée, c'était sa faute, chaque main en contact avec moi me rappelait la sienne, chaque regard, chaque action. J'avais  juste envie de pleurer et d'extérioriser ce que je ressentais, le fait que je n'allais sûrement jamais le revoir. Si je commençais à regretter le passé je n'allais jamais pouvoir avancer. Mais le soucis c'est que chaque homme que je croise dans la rue, me semble avoir son odeur. Chaque fois que quelqu'un mentionne New York. Je passe alors mes mains sur mon visage, qui heureusement est sec, aucune larme comme promis. Je me lève et me dirige à mon miroir afin de me passer de l'eau fraîche sur la tête. Par la suite je vins m'habiller et me faufiler dans mon lit. Je fis un rêve cette nuit, ou un cauchemar. Tout ce passait bien jusqu'à ce que mon père arrive, pressé et me dis un message pas très clair. Comme quoi il fallait que je fasse attention à qui je faisais confiance, attention âne pas faire la même erreur que lui. Parlait t-il de Marco? Ça n'avait aucun sens, je ne le connaissais pas comment aurais-je pu lui faire confiance ? Ou parlait t'il de quelqu'un d'autre?
Comme je m'étais réveillé en pleine nuit, je mis mon casque et me rendormi avec de la musique dans les oreilles.
Il y a quelques mois à peine, je me disais pas du tout sportive et je détestai ça. Je n'aurais jamais imaginé devenir si forte physiquement en si peu de temps. Maintenant je me lèves tôt, je fais du sport, je manges sain, je travailles à longueur de journée, on s'en rend peut être pas compte de l'extérieur mais je me sens mieux, ça me distrait et ça me réussi. J'ai plus d'argent que jamais et ça m'encourage à travailler plus encore.
Mon père m'a toujours dit une chose: « Oubliez vos émotions une seconde, mettez les de côté. Sachez une chose, les gens qui rigoleront quand vous tomberez seront les premiers à pleurer quand vous réussirez. »
Résultat, je peux vous garantir que ce Marco rigole sûrement en ce moment en me voyant à terre mais ce sera le premier à pleurer et à me supplier quand il aura mon pistolet sur sa tempe.

Ai ajuns la finalul capitolelor publicate.

⏰ Ultima actualizare: Jan 29, 2023 ⏰

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