# Partie 50 #

Depuis le début
                                    

Moi : Oui, ça va bientôt faire un an qu'elle n'est plus.

Aminata : Toutes mes condoléances ma chérie, j'espère qu'elle avait toujours sa joie de vivre.

Moi : Toujours! Elle s'est occupée de moi avec tout l'amour dont j'avais besoin, je ne manquais de rien, c'était un peu difficile pour nous a des moments mais c'est une battante. Elle m'a inculquée les valeurs de la vie et plein d'autres choses.

Aminata : Je suis heureuse de l'entendre, ça me fait plaisir. Et l'enterrement s'est passé où ?

Moi : Ici en France, je l'ai fait toute seule. Tu dois le savoir, mes parents ne sont pas là; j'ai un cousin mais il n'était pas présent du coup j'ai dû m'en charger.

Aminata : Oui. Je suis désolée, si j'avais su, je t'aurai soutenu.

Moi : Merci, je n'en doute pas. Ça devait se passer comme ça. En tout cas, si tu ne m'avais pas poser la question, on aurait jamais su, je suis contente.

Aminata : Moi aussi.

Après ça, on a discuté de tout et de rien. Je lui racontais un peu notre vie et elle me racontait un peu son amitié avec ma grand-mère, ça me faisait trop du bien.

Mais on aurait dit qu'elle ne connaissait pas trop mes parents et je n'ai pas osé lui poser des questions.

Après ça, j'ai raccroché et je me sentais légère.

Je sors de la terrasse et je pars retrouver Zahra.

Je m'installe sur le canapé tranquillement et je lui raconte tout ce qui s'est passé sauf la partie où il m'a portée et celle où on était devant la porte.

Je ne sais pas, j'avais honte, je n'osais pas et elle me dit:

Zahra : Moi je pense qu'on ne peut pas être parano sur tout. C'est vrai, tu as le droit de ne pas accepter plein de chose mais tu ne peux pas non plus être dans le déni à cause du passé et rester bloquée sur des suppositions par peur d'affronter Nûr ! Mon avis à moi, je pense qu'il est vraiment venu te protéger mais ! Cela ne veut pas dire qu'il est fiable aussi, parce que je ne sais pas comment il pense et à quoi il pense et ce qu'il projette de faire mais ne mets pas les charrues avant les bœufs.  Et dis moi, tu ressens toujours quelque chose ?

Moi : Je ne vais pas faire de détour, oui ! Mais ce n'est pas normal. Non, c'est contradictoire, je ne sais pas, je suis perdue, je ne comprends rien.

Zahra : Ma pauvre, c'est vrai c'est compliqué l'amour. Une femme et un homme en couple peuvent très bien ne plus avoir confiance l'un en l'autre et ne plus vouloir être ensemble et se séparer pourtant ils ont toujours des sentiments l'un pour l'autre donc crois moi, c'est très normal ce que tu vis. Mais ces genres de relations sont toxiques ; ils sont ensemble mais s'embrouillent pour tout et n'importe quoi ! L'autre n'a jamais confiance et puis l'autre perd patience à force d'être surveillé ou de voir que son partenaire doute de lui constamment. C'est compliqué mais voilà quoi.

Moi : Je vois, si ça se trouve, ce n'est pas de l'amour mais que je me suis juste accrochée à ce qu'il y'avait autour de moi parce que je manquais juste d'affection.

Zahra : Si c'est vraiment le cas, Alioune, Isaac et moi on te suffit. Pourtant, on est là et ça n'a rien changé par rapport à Nûr. Ou je me trompe ?

Moi : Je ne sais pas.

Zahra : Tu l'as trouvé comment quand tu l'as vu ? Tu le trouvais beau ? 

Moi : Bah, il est beau.

Zahra : 😂 Non non, ce n'est pas ça la question.

Moi : 😂😂

Zahra : Ton avis ma chérie, est-ce que tu le trouves beau ?

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant