Chapitre 8 Une guerre

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Arrivée dehors, je vis son dragon Vaghar, il se dirigé vers lui. M'approchant alors de plus en plus je sentait que quelque chose de bizarre allait arriver.

- Voici Vaghar, me dit en désignant son dragon.

- Oui je vous ai déjà vu, dis je le plus calme possible, quand tu as essayé de tuer mon frère.

Après ça je voyais bien qu'il n'allait pas avouer avoir perdu le contrôle du dragon, par fierté.

- Tu ne pourra jamais contrôler un dragon complètement, c'est aussi un être à part entière, lui dis je.

Son regard était comme celui d'un enfant qui venait d'être grondé par sa mère. Il serrait la mâchoire.

- J'ai le plus puissant dragon existant à ce jour, me dit il en m'attrapant le bras alors que j'allais partir. Il avait sorti une drague et la passa sur mon visage. Tu ferais bien de ne pas l'oublier.

- Tu oublies mon existence, je suis plus puissante que lui, c'est toi qui ferai bien de ne pas l'oublier, lui répondis je alors que nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres.

Il regarda mes cheveux, mes lèvres et s'en alla.
Me laissant seule avec son dragon.

En partant, un vent se leva et j'entendis le dragon bouger. Mes cheveux devinrent instantanément bruns, et j'entendis un bruit gros bruit sourd comme un grognement.

- Tu.... N'est.... Pas..... Comme..... Nous, dit une voix en ancien Valéryen, c'était la voix de Vaghar.

Je me retourna. J'ignorais que je pouvais entendre les dragons parler ou même qu'ils pouvaient parler. Je présume que comme je pouvais me transformer en dragon j'étais un peu de leur espèce, c'est peut-être pour ça que j'arrivais à parler leur langue. Et aussi que j'étais capable de comprendre et de parler le Valéryen.

- Effectivement je suis différente de vous, répondis je en parlant la même langue mais ayant un peu froid dans le dos face à ce géant.

- Mais tu n'es pas non plus comme tes semblables, dit il désormais dans ma langue. Il vit mon visage surpris. Votre langue est facile, humain. Il changea de place et commença à tourner autour de moi. Nous t'attendions, moi et les miens, l'humain qui a le pouvoir du dragon. Mais.., dis il en rigolant, nous ne pensions pas que cela allait être quelqu'un de sang Targaryen, dit il en claquant des dents. Vous nous asservissez depuis des centaines d'années, pour servir vos intérêts et vos stupides guerres.

- Pourquoi m'attendais vous ?

- Parce que tu as le pouvoir de nous rendre libres, dit il en me montrant encore ses belles dents affûtés.

À cet instant je ne su pas quoi faire, ni quoi répondre. Le dragon le vit.

- Mais je vais te laisser du temps pour réfléchir. Retrouve nous à cet endroit quand tu auras pris ta décision, me dit- il en désignant une colline. Ensuite il s'envola.

Mes cheveux redevinrent blanc. J'avais froid avec le vent donc je reparti dans ma chambre.

Je m'effondra de fatigue sur le lit.

Le lendemain quand je me réveilla, il était assez tard, j'avais fais la grâce matinée. Je repensa à se que le dragon d'Aemond m'avait dit. Mais je ne voulais pas prendre de décision à la hâte. Plus tard, me dis je.

Une servante m'avait déposé une robe verte sur la chaise en face du lit. Elle était très jolie, mais je ne pouvais me permettre de la portée, c'était la couleur des Hightower et j'étais une Targaryen. Je soupira et enfila une robe noire même si l'envie de mettre un pantalon me plairait d'avantage. Je ne voulais pas être impolie à se point, du moins pour l'instant. Moi non plus tout comme Alicent, je ne voulais pas de guerre.

Je sortie de la chambre et me balada dans les jardins. Je m'arrêta sous un arbre.

- Rhaenyra et moi même venions souvent ici, me dit Alicent. Elle aimait beaucoup cet endroit.

- C'est très joli, lui dis je.

Elle s'approcha, environ deux mètres nous séparer encore.

- Tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites, dit elle d'un air bienveillant, qui n'en était un qu'a moitié en vérité.

- Merci.

Et elle s'en alla. Peut être est-ce pour me garder sous surveillance ou je ne sais quoi d'autre. Mais personne ne pouvais me garder captive à part par manipulation mentale, heureusement je n'étais pas influençable.
Je resta assise sous l'arbre toute la journée à lire un livre. Puis enfin quand je leva les yeux, il faisais déjà presque nuit. Au crépuscule le ciel était magnifique tâcher de rose et de orange. Je me leva pour repartir dans ma chambre. Dans le couloir je marchais tranquillement et était dans la lune, j'avais à peine vu la silhouette de quelqu'un à ma droite assis à une fenêtre. Je l'avais dépassé sans y prêter attention. Puis une voix me stoppa sans savoir si elle m'étais adressé ou pas.

- Je t'ai vu, je reconnu la voix d'Aegon.

Je n'eu pas le temps de me retourner que j'entendis Aemond arriver.

- Mon frère tu es encore ivre ! Lui dit il. Désormais tu es roi et tu as des responsabilités. Notre mère et Otto te demande.

Puis il releva son frère qui tenait une bouteille d'alcool sûrement vide à la main. J'entendis Aegon pousser un grognement.
Je m'éloignais rapidement en espérant ne pas avoir été vue.

Cette nuit la j'entendais encore de la musique et les gens de la ville faire la fête. Une nostalgie s'empara alors de moi, je ne savais pas pourquoi. Mais j'avais envie de faire la fête avec eux, de m'amuser. Qu'es ce qui m'en empêche ? me dis je. Alors j'enfila une robe de gens du peuple. Elle était coloré mais sombre et discrète, elle couvrait mes formes et était confortable. Parfais me dis je. Il ne restait plus qu'à cacher mes cheveux de targaryen, avoir les cheveux blancs n'était pas discret. Je trouva une vielle perruque rousse (rouge avec des reflets orangés) près de ma coiffeuse. C'était mon jour de chance. Je l'enfila et sortie par la fenêtre aussi discrètement que je le pu et m'enfonça dans les rues sombres de Port-Real.

HOTD - Aemond x Visenya x Aegon TargaryenWhere stories live. Discover now