─ Jungkook se retrouve piégé dans une situation inattendue et sournoise : son grand frère, digne héritier des mères autoritaires, l'a inscrit à une émission de télé-réalité pour le pousser à trouver l'amour.
Prisonnier de cette « cage dorée », Jun...
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Jungkook poussa un profond soupir de contentement, franchissant enfin la porte du luxueux appartement qu'il partageait avec Namjoon, son frère aîné. Il grogna légèrement en s'asseyant sur un des confortables canapés habillant leur immense séjour, sa tête roulant contre le dossier, profitant enfin du calme, les yeux clos.
Bon Dieu, il aimait son poste de directeur adjoint d'une multinationale, mais les lourdes responsabilités en découlant ne lui faisant pas de cadeaux, co-présidant des réunions hebdomadaires dans lesquelles il se devait de faire bonne figure. Sans parler de bon nombre d'employés à manager.
Opportunément, le directeur de l'entreprise, son aîné, et lui-même se divisaient le travail, ayant obtenu la confiance de ce dernier en ses propres capacités à gérer un bon nombre de situations.
Ainsi, à dire vrai, il aimait son travail bien fatigant, mais le principal souci qu'y rencontrait le jeune cadet venait plutôt des employées sous ses ordres.
Pas qu'elles étaient incompétentes, loin de là...
Mais elles perdaient en efficacité au moment où il entrait dans leur champ de vision.
Vraiment, il ne faisait que déambuler dans les couloirs ou simplement remplir ses nombreuses tâches !
Jungkook releva la tête pour regarder l'écran de la large TV encastrée au mur qui lui renvoyait son reflet. Son visage avait des traits fins et réguliers, son nez était bien droit, quoique légèrement recourbé. Ses lèvres délicatement ourlées formaient une moue naturelle et ses grands yeux en amande brillaient telles deux obsidiennes. Noués en catogan, ses cheveux aussi sombres que la nuit lui arrivaient jusqu'au haut de son omoplate.
Sa silhouette à la carrure forte et ciselée était mise en valeur par le costume trois pièce qui lui seyait à merveille, cousu sur mesure chez un tailleur mondialement reconnu.
Cela allait de soi, il était indéniablement superbe. Malheureusement pour lui, ses collègues féminines partageaient son point de vue. En conséquence, il était la victime désabusée de harcèlements depuis sa plus tendre enfance, les demoiselles se battant entre elles pour savoir qui aurait l'immense honneur de l'épouser ou d'entrer dans son intimité.
Un rictus moqueur étira ses lèvres ; les pauvres, elles se berçaient d'illusions.
Lui préférait le charme viril d'un torse aux pectoraux fermes et plats et le plaisir que seul le fessier d'un homme pouvait lui procurer.
