Chapitre 11 : Un opéra suspect

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Durant tous ces siècles d'existence, les 7 familles auraient pu faire alliance. Travailler main dans la main pour trouver ensemble le pouvoir ultime, et se le partager entre elles. Mais non. Les Atlantes ne connaissaient que la violence et la rivalité, et ça, Daphné, Jessica, et Michael Cahill le comprirent très vite...

Les cinq voyageurs se trouvaient devant le célèbre Opéra Garnier. Daphné était fascinée par les statues et les sculptures de l'édifice. Elle était pleine d'énergie grâce à ses 8 heures de sommeil passées dans son lit douillet.

Après avoir récupéré leurs billets coupe-file, ils entrèrent et furent émerveillés par l'intérieur du théâtre : le grand escalier et les plafonds aux lampadaires scintillants rendaient le monument encore plus charmant : « Bien, déclara Daniel, n'oubliez pas, nous cherchons un indice. » Les enfants hochèrent la tête et commencèrent à observer chaque objet d'un œil attentif.

Lorsqu'ils arrivèrent aux salons des loges, Daphné fut distraite par la grandeur de ceux-ci, par le rouge vif des fauteuils, et par le plafond lumineux au lustre étincelant. Michael, lui, était impressionné par l'imposante scène qui trônait au fond de l'immense salle. Jessica, éblouie par toutes ces merveilles, prit une tonne de photos avant de les poster sur les réseaux sociaux. Elle n'avait rien retenu des conseils de son oncle. Celui-ci les rejoignit suivi de Mme Shergotte. Comme par chance, il n'y avait pas de touristes dans les loges, les Cahill et leur baby-sitter en profitèrent pour monter sur la scène. Quelle incroyable sensation ! Michael observa la scène et soudain, se mit à quatre pattes : « Qu'est-ce tu fabriques ? lui demanda Jessica.

- Je cherche un passage secret, comme au manoir des constellations.

- Pff... Tu regardes trop de films d'espions, commenta sa sœur.

Mais alors qu'elle continuait à se moquer de lui, un cercle se mit à descendre sous leurs pieds, tel un ascenseur secret.

- Tu vois, se venta Michael, je te l'avais dit.

- J'y crois pas ! fit Jessica. Et personne à Paris n'a jamais découvert ça ?

- Bien sûr que non, lui expliqua Daniel, car c'est une forteresse atlante. Ça doit être une forteresse de Balance. Donc, Charles Garnier en était un.

Lorsque la plaque circulaire - qui faisait office d'ascenseur - se posa, nos voyageurs se retrouvèrent devant un long couloir plein de piliers sur lesquels se trouvaient des vitrines muséographiques. En longeant le couloir, ils aperçurent, protégés par les vitrines, des feuilles griffonnées, des parchemins gribouillés, et d'autres formes de manuscrits. Michael ne comprenait pas :

- C'est ridicule ! lança-t-il. Pourquoi vouloir protéger ces bouts de papiers ?

- Parce que ces « bouts de papier », comme tu dis, répliqua Daphné en observant la vitre d'un écrit, sont, pour certains, les brouillons des auteurs les plus célèbres de France.

En effet, parmi les nombreux parchemins, se trouvaient les « versions originales » des Misérables, de Victor Hugo, Germinal, d'Émile Zola, Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire, La Parure, de Guy de Maupassant, etc...

- Je pense toujours que ce ne sont que de vulgaires bouts de papier, reprit Michael en avançant avec un air désintéressé.

Ils avancèrent et arrivèrent dans une grande salle où étaient accrochés, aux murs, des dizaines de tableaux représentant de grands auteurs français.

- Incroyable, s'exclama Mme Shergotte.

- Et bien voilà qui sont les Balance, s'écria Daphné. C'est la famille des Français !

Les clés d'Atlantide - Tome 1 : Au sommet de la tourWo Geschichten leben. Entdecke jetzt