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Inspire profondément.

Expire.

L'air salé de la mer emplit son nez une fois de plus, se frayant un chemin jusqu'à l'intérieur de ses poumons, s'y déposant au fond, les rafraîchissant comme de l'eau fraîche de source lors d'une chaude journée d'été. Leur donnant vie, tout comme une plante presque morte quand on lui donne une seconde chance et une goutte d'eau.

Harry Styles, un beau garçon d'une vingtaine d'années, se tient au bord des plages de sable blanc de sa petite ville, faisant sa routine matinale, qui consiste en un peu de yoga et de méditation après le long jogging matinal à travers les chemins pavés de la ville. Une légère sueur sèche dans ses boucles brunes et il les sent ruisseler sur son nez. Ses yeux verts sont couverts par ses fines paupières, ses cils tombant sur sa joue. Le spectacle n'était visible que pour les rafales de vent chaud de l'été...

De nombreux habitants de la ville considéraient Harry comme l'ange qui s'était accidentellement échappé, ou, comme le dit son meilleur ami en plaisantant, qui avait trébuché et était tombé du ciel sur terre. Bien que beaucoup d'autres l'évitaient simplement parce qu'il était qui il était et comment il était, l'éclat qu'il dégageait en étant si ouvert les aveuglait et les dérangeait.

Ça a été dur pour lui d'être qui il est. Ouvert et fier. Libre une fois de plus. Comme un oiseau qui, chaque matin, déploie ses ailes au bord de la mer en adorant son esprit sous la douce lumière du soleil levant. C'est ce qu'il ressentait, c'est ce que ça fait d'être enfin ouvert.

C'est apaisant, comme les vagues qui frappent paresseusement le rivage pendant les meilleurs jours de l'été, elles viennent l'une après l'autre, sans jamais arrêter leur rythme, calmes et non perturbées par quoi que ce soit au monde. Le vent frappait la peau pâle de son corps, qui filtrait contre sa fine chemise blanche qu'il portait ce matin-là. C'était rafraîchissant, comme si la vie était restaurée.

Ses pensées étaient remplies de toute la positivité qu'il pouvait saisir dans son esprit. Il ne pensait qu'aux bonnes choses qu'il avait reçues d'un pouvoir supérieur, quel qu'il soit. Et il était reconnaissant. Reconnaissant d'avoir un esprit comme le sien, qui pouvait transformer toutes ces rêveries tordues en de véritables histoires dignes d'être lues. Des livres qu'il pouvait écrire avec sa propre imagination. Il était reconnaissant de s'être trouvé parmi des mots et des chapitres à lui, où l'amour n'est pas conditionné, et où tout et tout le monde est libre d'être soi-même. En tant qu'écrivain, la méditation faisait travailler son cerveau, l'aidait à résoudre ses intrigues et ses dialogues entre personnages. C'est étonnant de voir comment tout cela fonctionne.

Ses lèvres se sont retroussées sur les côtés de ses lèvres alors qu'une vague faisait son chemin jusqu'à ses orteils. Il ouvrit un œil comme pour gronder la vague et le referma en se moquant.

Il en va de l'équilibre fragile de son esprit.

Il ouvre ses paupières, bat des cils plusieurs fois pour se concentrer sur l'environnement. La lumière douce frappait ses yeux verts, les faisant briller un peu. Le soleil était complètement au-dessus de l'horizon, il était temps de rentrer chez lui maintenant.

Il épousseta ses paumes sablonneuses contre ses troncs jaunes et passa une main dans ses cheveux maintenant secs. Il prit une dernière grande inspiration et se leva.

Joli !

Cette ville ne manquait jamais de le faire se sentir bien. Il avait tellement grandi mentalement depuis qu'il était arrivé ici, guéri et rafraîchi une fois de plus après avoir laissé son fardeau derrière lui avec le passé. C'était merveilleux de voir que son avenir ne ressemblait en rien à son passé. C'est tout ce qu'il pensait alors que ses pieds le ramenaient sur la route principale pavée où seules quelques voitures passaient de temps en temps.

summertime sadness [L.S] (french translation)Where stories live. Discover now