11. ❓🛬 🇫🇷

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~~~   E    V    A    N   ~~~




Moi : Qu'est ce que tu viens de dire la Zeyna ?

Elle : Evan.. Tu t'es jamais posé la question ? Tu ne t'es jamais demandé quelles étaient tes origines ? Parce que oui, tu es métisse mais.. peut-être pas Sénégalais..

Moi : Non, parce que le seul père que je connais moi, c'est Ismaël. Et c'est un sénégalais, y a rien à savoir d'autre.

Elle : Le prend pas comme ça s'il te plait. Je savais que ce n'était pas le bon moment pour cette discussion.

Moi : Y a pas de discussion à avoir Zeyna, que ce soit maintenant ou plus tard, ça s'arrête là.

Elle : Ev-

Moi : Je veux plus t'entendre dire ça. Mon père c'est Ismaël, personne d'autre.

Elle : Mais t'es sur que t'as pas envie de savoir ?

Moi : De savoir quoi ? Qu'est ce que t'as pas compris dans ce que je viens de dire ? Y a rien à savoir.

Elle : ...

Moi : ...

Elle m'a regardé, mais dans son regard.. J'aime pas ce que je vois. Je ne veux pas en parler. C'est pas que c'est pas le moment, je veux pas en parler tout court. Pour moi on a pas à aborder ce sujet. Tout est très clair de mon côté. J'ai rien à savoir de lui. Même pas son origine. Même pas son nom ou son prénom, rien.

Je l'ai regardé à mon tour, mais je déteste ça. Alors je me suis levé du lit prêt à sortir de la chambre.

Elle : Attends Evan ou tu vas ?

Moi : Je vais dehors, la discussion est finie de toute façon, y a plus rien à dire.

Elle : Nan Evan te braque pas s'il te plait, je voulais just-

Moi : Zeyna y a plus rien à dire.


J'ai pas attendu de réponse de sa part et je suis allé dans le jardin, vu qu'on peut y accéder directement depuis notre chambre. Je ne veux pas repenser à tout ça. Tout va bien dans ma vie pour moi. J'ai envie d'aller rejoindre les autres pour me changer les idées.


Le temps est passé... une bonne dizaine de minutes. Puis au final, je n'ai pas bougé. Que je le veuille ou non, j'ai commencé à y penser.. et à culpabiliser par rapport à ma mère. Je ne peux pas lui faire ça, elle a déjà trop souffert.

Jusqu'à maintenant je m'étais interdit de le faire. Mais la, c'est comme si tout ce que j'avais refoulé jusqu'à maintenant était en train de remonter. Et je n'aime pas du tout ce sentiment.

Je pense aussi à mon père.. Ismaël.. avec tout ce qu'il a fait pour moi. Depuis le début il m'a élevé comme son fils.. il m'a reconnu en tant que tel, alors qu'il n'était pas obligé. Je ne peux pas leur faire ça.

J'étais dans mes pensées de fou. Carrément ça me donnait même mal à la tête.

... : Oh mon bon petit c'est comment ?

Je me retourne vers la personne, bon même si j'avais reconnue sa voix. Abdou.

Moi : Hum.. on est là.

Abdou : Je pensais même que t'étais avec ta femme, ou même que tu dormais. Viens te poser avec nous au salon

Moi : Ouais. Peut être après.

Aïdah ✨ : Pour la vie ? 🙌🏾🕊💔 (Tome III)On viuen les histories. Descobreix ara