♟Chapitre 43♟

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Quand j'ai ouvert les yeux , j'ai analysé le plafond un instant et je l'ai reconnu. Celui de ma chambre au village. Je regarde à gauche , et qui je vois ?

Maman...

Non sa ne peut pas être elle. Je referme les yeux et les réouvre tout doucement une seconde fois. Elle était toujours là.

- Enfin tu te réveilles

J'étais fatigué , très épuisé. Je sentais mon corps très lourd.

- Maman c'est toi ?

- Oui oui c'est bien moi. Viens , suis moi on y va ?

- Partir ou ?

- Fait moi confiance, je t'emmène dans un endroit où règne la paix éternellement. Et on va pouvoir avoir une meilleure relation mère-fille.

J'ai souri et elle m'a tendu la mains. Quand j'ai voulu la prendre...

- KEYAAAA!!!!!

Quelqu'un a crié et je me suis directement levé. J'ai grandement ouvert les yeux.

Cette fois si je ne reconnais pas ce plafond. Je me sens apeurée. Ce n'était qu'un rêve. Je regarde encore à ma gauche.
Non ce n'est plus ma mère . Quelqu'un tenait ma mains en répétant mon nom sans cesse
C'était...

-Leandroooo je dit en le serrant très fort contre moi avec tout le peu de force que j'avais.

Je le lache et le regarde intensément. Mon frère est extrêmement beau. On dirait un métisse pourtant ce n'est pas le cas. Ses longs cils humides. Il avait pleuré.

"Tu ma manquer" nous disons à l'unisson et puis il sourit. Un sourire mélangé de joie et de tristesse. Je ne saurai l'expliquer.

- Où suis-je ? Lui demandais je

- A l'hôpital

- Que fessons nous la ? .

- Sa fait 4 jours que tu dors. Quand Vedril ma dit sa hier soir , j'ai eu peur. Pardonne moi de n'être pas venu à l'enterrement de ta mère.

Ma mère.

Ce poids revient sur ma poitrine

- Je veux voire ma mère tout de suite! Bouge je veux passé.

- Non calme toi. Le docteur a demandé que tu te calme. Tu t'es évanouie en son enterrement. On a enterré ta mère plustard en soirée ce jour.

Je n'ai pas pu assister à la descente de son corps six pieds sous terre.

Je le tire contre moi et pleure sur son épaule. Il est resté me consoler jusqu'à ce que les autres son venu prendre de mes nouvelles.
J'ai demandé à ce qu'on me ramène très vite au village. Je veux voire sa tombe. La sentir de près comme dans mon rêve.

17h , nous somme arrivé. J'ai demandé à être seule.
Je me suis jetée sur sa tombe et j'ai hurlé de douleur ! Je n'ai plus personne sur terre. Pourquoi tout ces malheurs?

- Seigneur , vient moi en aide. Je dit

- Le Seigneur n'oublie personne.

J'ai sursauté et je me suis retournée. Cet homme ce tenait la. Juste devant moi. Vêtu
en costume noire sans cravate. Que fait t'il la ?
Je le regarde avec haine et dégoût.

- Enfin ! Monsieur mon père daigne à montrer le bout de son nez. Je dit avec beaucoup de sarcasme.

Il ignore ce que je dit

- Je suis navrée pour ta mère. Tu aurais du m'en parler plustot, j'aurais aimé donner ma participation.

- Vous pouvez garder votre argent. Comme vous le voyez, elle est déjà enterrée. Vous pouvez donc partir.

Tromperies a la camerounaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant