Tromperies a la camerounaise

♟Chapitre 36♟

J'ai le cœur en milles morceaux.

Il c'est retourner et quand nos regards ce sont croisés, il semblait confus et moi je sentais les larmes couler le long de mes joue. Puis Vedril est entré.

-Adélaïde. Que fait tu la....

Je regarde la fille avec qui il était , elle avait un sourire de victoire. Je n'ai pas bronché et je me suis retourné pour partir loin d'ici.

- ATTENDS ! CEST PAS CE QUE TU CROIS. Me crie t'il en me poursuivant mais il fut arrêté car le concert commence dans 2 minutes.
Il se moque de moi ? C'est pas ce que je crois ??!

Je suis sorti de cet endroit en courant. Je me suis éloigné et j'ai commencé à crié, hurler et pleurer de toute mes forces. Je l'entends chanter, et cela n'a fait qu'amplifier mes larmes. Vedril qui me cherchais sûrement, est venu me rejoindre

- Pourquoi ma t'il fait sa ? Pourquoi ?
Je le tiens par le col de sa chemise
Je pensais qu'il m'aimait !

- Calme toi Keya.

- NON ! Ne me demande pas de me calmer ! Il me trompe depuis et je suis sûr que tu es son complice ! Tu le savais ! Criai je sur lui

- Nonn.. mais non... je me doutais de quelque chose quand même. Je suis arrivé aujourd'hui à Marseille et mes doutes ont été confirmés quelque minutes avant ton arrivée
Je te jure que je savais pas Keya.

- Je suis bête ! Je suis bête ! Je suis bête ! Je frappe ma main sur mon front.
Comment ai-je pu croire en ces mensonges ? Comment ai-je pu me voilé la face aussi longtemps pourtant la vérité était juste la ! Je me déteste d'être si naïve.

- Calme toi. Je t'en pris

- Jai besoin d'être seul. Laisse moi

Je me met à marché vite pour quitter ce lieu. Je commence à étouffer. Cette atmosphère devient pesante. En voulant sortir , la foule ne fessait que me pousser de tout les coté et je ne sais pas comment je me suis retrouvé à quelque mètre près du podium.

Je le vois la , chanter et danser tout en étant heureux. Comme si de rien n'était. Mes larmes ont séché et je sentais déjà mes yeux rouge et gonflés . Mes cheveux étaient en bataille. Subitement, cette tristesse ce transforme en haine . Je l'observais sans cligner des yeux , avec une envie de tué.
Le monde autour de moi était agité, mais moi je me sentais brûlé de l'intérieur.

- Et maintenant, faite du bruit pour mon frérot, mon pote , mon ami ! Taykeee de Taykeeee

Encore lui.

Tout le monde se met à crié et Tayc débarque.
Les deux ce mettent à chanter « Amina ».
J'aimerais partir d'ici au plus vite mais je suis coincé.
Je sais pas si je me fait des idées, mais mes yeux viennent de ce croisé avec les siens. Ceux de Tayc. Et à l'espace d'un instant j'ai senti mon corps entré en extase. Le regard qu'il avait sur moi était intimidant.
J'ai voulu fuir ce malaise alors , de toute mes force , j'ai commencé à bousculé les gens pour sortir d'ici.

Une fois dehors , je souffle un bon coup et me met à marcher pour me calmer. Je marchais sans cesse , dans des endroits que j'ignorais, tout en pensant à lui et à nos beau moment ensemble. Nos nuits , nos dimanche à l'église , quand ont dînaient au restaurant. Et je me dit «  je suis vraiment une conne »

Il commence à pleuvoir. Waouh. La cerise sur le koki! , je regarde autour de moi et je pense que je me suis perdue. En tout cas ce quartier me semble être un quartier de boboh. Il n'y a que des grandes maison vers ici.
Mes cheveux lisse , ce transforme en Afro bien touffu dû à la pluie.
Je vois un arrêt de bus et je part m'abriter la bas.
Je me suis assise et me suis recroquevillée sur moi même. Il fessait froid et j'étais trempé.

Je veux rentrer chez moi ! Je veux rentrer chez moi le Cameroun ! Dans mon petit studio à vendre mes bâton. Au moins la bas , je n'avais pas de peine de coeur aussi atroce. Je n'avais pas autant de charge !
Vendre mes bâton m'était suffisant financièrement.

Une voiture s'arrête devant moi. Et la personne baisse la vitre.
Dite moi que c'est une blague ??! Il me suis partout maintenant ?

- Monte il fait froid. J'habite quelques part ici.

- Non merci. Ont ma appris à ne pas monter dans la voiture des inconnu.

- Tu ne peut quand même pas me dire sa ? Je suis TAYC !

Je le regarde , pas du tout blasée par lui.

Il sort de sa voiture

- Il n'y a pas de bus à cette heure! Quelques chose peut t'arriver ici

Je le regard toujours sans rien dire.

- Puisque tu ne veux pas , je reste avec toi.

Il vient s'abriter sous l'arrêt de bus avec moi et retire son pull-over pour ensuite le mettre autour de moi. Je suis resté là silencieuse et gêné par la proximité entre nous. Nous somme resté une douzaine de minutes comme sa avec la pluie comme seul perturbateur de ce silence

La scène de toute à l'heure refait subitement surface dans mon esprit.

- Tu pleure ?

Je sursaute légèrement et essuie comme par réflexe cette larmes qui c'était échapper sans mon avis.

- Non... biensur que non.

- Tu mens très mal. Qu'est-ce qui ne va pas? Parle moi.

- Je te parle en vertus de quoi ? On ne se connais pas.

- Parler aux inconnu est plus facile et libère l'esprit

- Ah ! maintenant tu acceptes être un inconnu.

Il sourit et se met à chanter.

- le monde veut me voire chanter, si je pouvais je ne chanterais que pour toi. Ce soir j'vais pas y aller. Pas sans toi.
Ta fait de moi un homme , t'es douleur sont les miennes. Réclame moi et je donne bébé, j'ai ton amour dans les veines , les veines euh...

J'aime tellement cette musique je n'ai pas pu m'empêcher de chanté avec lui en plus il chante trop bien.

- Tout doux allé viens, allé viens, viens, viens , mon bébé suis moi. Tout doux allé viens , allé viens, viens , viens , mon bébé suis moi.

On se regarde et le sourire qu'il me lance est très contagieux.

- Alors maintenant tu me fait confiance ? On peut y aller ?

- Toujours pas. Je n'accorderai plus jamais ma confiance aussi facilement.

Il me regarde comme pour déchiffrer ce que je ne voulais pas lui dire. Mais je lui dit autre chose de ce que je pensais.

- Tu me regarde comme sa pourquoi ? Tu me compare à cette personne qui me ressemble ?

Il perd son sourire et m'invite à monté dans sa voiture. Le trajet jusqu'à chez lui fut silencieux.