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POV T/P

Je finis mon chapitre et essaie de tourner ma tête mais quelque chose m'en empêche...ou plutôt quelqu'un. Du coins de l'œil, je vois ses yeux fermés et sa respiration,  calme et régulière, me confirme qu'il s'est endormis. N'osant plus bouger par peur de le réveiller, je pose doucement ma tête contre la sienne avant de dormir à mon tour.

~Ellipse 1 semaine~

Avec Eddie, on s'est beaucoup rapprochés. Le fait de vivre et de dormir ensemble y est sûrement pour quelque chose. Il est actuellement une heure du matin et je le regarde dormir, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Quand j'y pense, peut-être que s'il ne m'avait pas trouvé, si je n'avais pas été dans cet état, on en serait toujours qu'au point de départ. Cette pensée me fait froid dans le dos, je n'arrive plus à imaginer ne serait-ce qu'une journée sans lui. C'est finalement sur ces pensées que je finis par m'endormir.

J'étais sortie avec des amis ce soir, et il était déjà 3h quand je suis passé par la fenêtre de ma chambre, espérant ne pas faire de bruits qui pourraient alarmer mon père. Je ferme ma fenêtre et allume ma lumière, c'est seulement quand je me suis retournée que je l'ai remarquer, assis sur mon lit, un air mauvais sur son visage. Je l'avais énervé et j'allais le regretter.

Papa : C'est une heure pour rentrer tu trouves ?!

- Non, je suis désolée, je n'ai pas fait attention à l'heure, je ne recommencerai plus, promis.

Papa : Parce que tu penses que c'est suffisant ? Que je vais te dire que c'est bon puis partir ? Tu peux encore rêvé, tu vas retenir la leçon.

Il commençait à se lever, j'avais peur, plus il avançait et plus je reculais, jusqu'au moment où mon dos toucha le mur. Je le voyais dans ses yeux : de la haine. Il était face à moi quand il me donna un premier coup dans le visage puis un dans le ventre, si fort que je me retrouvais par terre. Il commençait à me donner des coups de pieds dans le ventre, le visage, le dos, les bras et les jambes. Il se défoulait, déversait tout sa colère et son dégoût pour moi. Il n'y avait plus aucun bruits qui voulaient sortir de ma bouche, même pas un gémissements. J'étais sur le sol, impuissante face à cet homme qui m'avait créer. Il avait continuer encore une bonne trentaine de minutes, le temps passe lentement dans ces situations. Il me laissa à moitié inconsciente sur le sol de ma chambre. Je suis sûre que s'il avait continuer quelques minutes de plus, j'y aurai laisser la vie.

Je me réveille brusquement. Je n'arrive plus à respirer et je ne veux pas réveiller Eddie, qui dort toujours. Je me lève rapidement et vais dehors. Une fois assise sur un banc non loin de là, j'essaie de retrouver ma respiration, mais les larmes commençant à couler me compliquent la tâche. Finalement, je finis par réussir à respirer plus ou moins correctement. Je marche vers le mobil home quand quelqu'un m'aggripe le bras fermement et me retourne. Je n'ai même pas le temps de voir qui c'est qu'un poing rencontre ma joue, tellement fort, que je finis par terre. Il me prend par les cheveux, me forçant à me relever et à le regarder. Je ne comprends pas comment il a su que j'étais là, m'avait-il suivi sans que je ne m'en aperçoive ? Je n'ai pas le temps de réfléchir plus que ça, puisqu'un autre coup arrive. Je suis légèrement sonnée, malgré tout, je sens un autre coup venir. Je me prépare à son prochain geste, qui n'arrive jamais et je tombe au sol. Je relève la tête et vois Eddie se battre avec mon père, qui se prends coup sur coup, il n'arrive pas faire quoique ce soit. Il finit par partir, assumant sa défaite. Je m'approche du garçon qui m'a sauver, je lui prends les mains et les regardes. Il a les poings rouges et saigne légèrement. Je ne lui laisse pas le temps de faire quoique ce soit et l'emmène chez lui. Je me stoppe près du frigo, je sors des glaçons et les mets dans un tissus, je répète l'opération une deuxième fois puis les poses sur ses mains. Je part vers la salle de bain et reviens avec du désinfectant et des sparadraps. Quand j'estime que les glaçons ont fait leur effet, je m'applique à le soigner.

Eddie : C'est gentil mais, c'est pas moi qu'il faut soigner. Je n'ai que mes poings légèrement abîmés comparer à toi.

- Mais je m'en fous de ce que j'ai, le plus important c'est que c'est de ma faute que tu aies eu ça. Puis je peux bien prendre un minimum soin de toi après tout ce que tu fais pour moi.

Eddie : Moi je m'en fous pas et tu fais déjà assez pour moi, pour tous tes amis d'ailleurs. Tu es toujours gentille, tu te préoccupe de nous, quand tu dois nous dire quelque chose, tu le fais toujours de manière à ce que personne ne soit vexé. Depuis que tu es ici, tu nous as améliorer la vie à mon oncle et à moi, tu fais tellement plus que ce que tu crois. Maintenant, c'est à moi de te soigner.

Je ne sais pas trop quoi dire et me laisse faire. Il prend un tissus et le passe sous l'eau avant de nettoyer le sang sur mon visage avec. Une fois finit, il me sèche et met le désinfectant sur mes plaies. Je grimace légèrement, ça pique.

Eddie : C'était qui ?

- C'était...j'hésite avant de lui répondre mais, je lui dois bien la vérité. C'était mon père.

Eddie : C'est lui qui t'a fait tout ça ?

Je hoche la tête en silence et essaie de retenir quelques larmes qui menacent de couler.

Eddie : Depuis combien de temps ?

- Ça a commencer quand ma mère est morte, mais il me semble qu'il a toujours été comme ça.

Eddie : Je suis désolé pour ta mère, elle devait être une super personne pour t'avoir créé.

- C'est gentil de dire ça mais, pour être honnête, je ne me rappelle d'elle que très vaguement, elle est décédée quand j'étais encore assez jeune. Je fais une pause et change de sujet. J'ai une question, comment ça se fait que tu te sois réveillé ?

Eddie : Je sais pas, j'ai dû sentir que ma princesse était en danger, me dit-il en souriant.

Je rougis en entendant le surnom qu'il m'a donné.

- "Princesse" ? C'est nouveau, dis-je gênée.

Eddie me regarde tendrement et passe sa mains sur mes blessures. Son regard devient triste d'un coup.

Eddie : Je suis désolé de ne pas être arriver plus tôt.

- Ne t'inquiète pas, c'est pas bien grave puis ça partira vite, j'ai eu les soins du meilleur.

Eddie : Si c'est grave, j'aime pas savoir que tu sois blessé sans que je n'ai pu empêcher le contraire. À chaque fois que je vois que tu es blessée, je ressens une pique au coeur. Quand tu pleures, je n'ai qu'une envie c'est de te prendre dans mes bras et te garder près de moi. T/P, je t'aime et je ne supporte pas de ne pas pouvoir protéger la fille dont je suis amoureux.

   Je ne répond pas, j'ai envie de pleurer et en même temps je suis vraiment heureuse. Eddie s'excuse d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas et essuie mes larmes. Pour seule réponse, je me mets sur la pointe des pieds et l'embrasse. Il me rend mon baiser et des tas de papillons s'envolent dans mon ventre. Il est tendre, doux, agréable, je n'avais jamais connu cette sensation mais je me sens vraiment bien. À bout de souffle, on s'interrompt.

- Je t'aime aussi, Eddie Munson.

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Voilà la relations commence enfin mais,ne vous en faites pas,ça ne signifie pas la fin de l'histoire ! J'espère que le chapitre vous aura plu et que le passage où Eddie avoue ses sentiments ne fait pas trop "cucul la praline" et merci pour votre lecture ^^

He Saved Her (EddiexReader)Där berättelser lever. Upptäck nu