Chapitre 15

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Une semaine est passée depuis qu'Eijiro a été retrouvé et il est toujours à l'hôpital. C'est normal vu le nombre de blessures qu'il avait mais le temps commence à être long pour lui puisque la plupart du temps je ne peux pas être avec lui. Il est soit avec le psy, soit en train de faire la rééducation ou alors il est avec les médecins qui n'acceptent pas que je reste. Je n'ai pas le droit parce que je ne suis pas, et je cite les médecins : « un membre de la famille de Monsieur Kirshima Eijiro ». C'est des conneries pas possibles, on est d'accord, sauf que je ne peux rien dire au risque de ne plus pouvoir voir mon petit-ami. En parlant de lui, il sort de la rééducation avec des béquilles que je lui enlève pour le porter sur mon dos.

-Comment ça va Eiji ? Ça s'est bien passé ?

-J'en ai marre de la rééducation, c'est super fatiguant...

-Allez, tu es tranquille jusqu'à demain après-midi maintenant, on va pouvoir se poser tous les deux, le rassurai-je en souriant.

-A ce propos Katsuki, faut que je te dise quelque chose.

Je fronce les sourcils puis pose mon copain à qui je donne les béquilles.

-Y a un problème ? Ou alors tu veux être tout seul pour aujourd'hui ? Si c'est ça, je comprends totalement, je pars si t'en as envie et...

-Non, c'est pas ça, c'est juste que les infirmières sont venues me voir ce matin pour me dire que j'avais rendez-vous avec le psy maintenant et chez le médecin après. Je suis désolé mon ange, je sais que ça fait longtemps qu'on a pas eu un moment pour nous deux, je suis tellement désolé. Tout ça c'est de ma faute, pardon...

-C'est une blague ?

Eijiro relève ses yeux larmoyants vers moi.

-Je suis-

-Nan mais ils sont sérieux les gens ?le coupai-je. Putain, c'est la première fois depuis 1 semaine que t'as un moment aussi long où t'es tranquille et ils trouvent le moyen de gâcher ça ? Non, je suis désolé Eiji, tu n'iras pas à tes rendez-vous, il en est hors de question.

-C'est pas grave Katsuki, j'ai l'habitude tu sais.

-Je m'en fous ! Écoute moi bien Eijiro, dis-je en mettant mes mains sur ses épaules. Tu vas finir par t'écrouler de fatigue si tu continues à tout enchaîner comme ça. J'ai pas envie que ça t'arrive, pas quand tu commences à aller mieux, t'as déjà vécu assez de choses, t'as le droit de te reposer. Tu le dois, même.

Je vois mon rouge hésiter puis il me dit :

-Ça va Kats. Je vais bien, c'est pas deux rendez-vous qui vont me tuer. Je vais y aller et après on se posera rien que tous les deux devant un bon film, on va s'embrasser, se câliner, sans personne pour nous déranger. Ok ?

Je souffle puis me retourne pour qu'il remonte sur mon dos. Je l'emmène au premier rendez-vous mais avant qu'il entre je le retiens :

-Eijiro, attends.

-Oui ?

-Si jamais tu sens que ça ne va pas, tu le dis au psy. D'accord ? Je reste devant la porte, il viendra me voir si y a quoi que ce soit, alors promets moi de lui dire si tu te sens mal.

-C'est promis mon ange. Je peux y aller ?

-Non.

Je l'attrape pas les hanches pour l'embrasser puis chuchote :

-Là tu peux y aller.

Mon copain me fait un grand sourire avant d'entrer dans la salle. Je pousse un long soupir en me laissant glisser contre le mur avant de m'asseoir sur le sol, plaçant ma tête entre mes genoux. Au bout de 35 minutes, soit à la moitié du rendez-vous, j'entends du bruit venir de la salle dans laquelle se trouve Eijiro. Je me lève à toute vitesse, prêt à entrer si il le faut, puis je me calme en me disant que c'est sûrement rien du tout, que je suis parano. Je souffle doucement en fermant les yeux puis reprends appui contre le mur mais littéralement 2 secondes plus tard, la porte s'ouvre et le psy sort, en panique totale et il crie :

You and me, always and forever- KiriBakuDär berättelser lever. Upptäck nu