CHAPITRE DIX-SEPT | DARCY BERRY

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— Tu as été envoyé loin d'ici... 
— Pourquoi ? demande Max.
— Le Dr Brenner était venu te chercher à l'hôpital.
— Encore cet enfoiré, s'énerve Hopper.
— L'infirmière qui s'est occupée de toi pendant deux mois t'a emmené avec elle. Son mari et elle sont partis à Nashville avec toi... Elle avait un badge avec écrit « JONES » dessus, et d'après son mari, elle s'appelle Linda... 

Eddie me regarde et comprend tout de suite ce qui se passe.

— Il faut que j'aille voir mon père... Je dois lui parler... 
— Pourquoi ? demande Onze.
— Ma mère adoptive s'appelle Linda Jones et j'ai vécu mon enfance à Nashville. Eddie, vient avec moi.
— Hé, vous ne pouvez pas partir comme ça. Vecna est toujours en vie, dit Steve.
— Je n'en ai pas pour longtemps. On revient le plus vite possible. En attendant, préparez un plan, ou reposez-vous, je ne sais pas, mais je dois absolument aller la voir pour qu'il m'explique tout.

Je me dirige vers les escaliers pour sortir du sous-sol. Je regarde Eddie qui parle à Steve et Nancy. Deux secondes après, il arrive vers moi et me fait un signe pour que je passe devant.

– EDDIE –

Je sors avec Hannah. Nous nous dirigeons vers mon van. Je lui attrape délicatement le bras. Elle se retourne pour me faire face.

— Quoi ?
— Est-ce que ça va ?
— Super, je viens d'apprendre qui était ma mère biologique, que Brenner voulait me kidnapper et que mes parents adoptifs me cachent la vérité depuis le début.
— Hé, ça va aller, je suis là, Ok.
— Merci d'être là, Eddie.

Elle me serre dans ses bras et m'embrasse la joue. Nous montons dans le van et nous nous dirigeons chez les Jones.

– HANNAH –

Je sors du van et me dirige vers la sonnette de ma maison. Mon père sort de la maison et me serre dans ses bras.

— Ma puce, tu m'as manqué. Comment tu vas ?
— Je vais bien. Je peux te parler, s'il te plaît ?
— Oui, bien sûr. Ton ami peut venir aussi s'il veut.

Eddie reste en retrait. Je le regarde et lui fais signe de venir. Il s'avance et dit bonjour à mon père. Nous entrons et partons nous asseoir sur le canapé.

— Qu'est-ce qu'il se passe, ma puce ?
— Je veux savoir toute la vérité.
— La vérité ? Quelle vérité ?
— Sur ma naissance.
— Oh, euh... Tu ne préfères pas attendre ta mère ce soir ?
— Non. Je veux savoir maintenant.

Mon père m'explique tout de A à Z. Il me dit les mêmes choses qu'Onze m'a décrites.

— Voilà, maintenant, tu sais tout... 
— Donc, je suis Darcy Berry... 
— Oui, mais pour éviter que Brenner te retrouve, nous avons changé ton prénom, et nous t'avons donné notre nom de famille... 
— Pourquoi vous ne me l'avez jamais dit ?
— Tu ne nous avais jamais demandé.

Je me lève et pars faire un câlin à mon père.

— Merci de m'avoir dit la vérité et de m'avoir protégé.
— Je t'aime, ma puce.
— Je t'aime aussi, Papa.

Eddie nous regarde et sourit. Mon père lui fait signe de venir et nous nous faisons un gros câlin tous les trois.

— En fait, Papa, Eddie n'est pas mon ami, mais... 
— Je l'avais deviné.

Nous rigolons et continuons notre câlin.

✴︎

14h00 

Nous avons passé le reste de la matinée avec mon père. Nous avons mangé tous les trois, nous avons discuté et il m'a montré des photos de moi quand j'étais bébé. Il est maintenant 14h00 et nous décidons de retourner chez les Wheeler. Le chemin se passe à merveille, comme d'habitude. Eddie est adorable, nous avons mis la musique à fond, nous avons dansé, chanté... Tout ce qu'il souhaite, c'est de me remonter le moral et de me rassurer, ce qu'il réussit. Une fois arrivés chez les Wheeler, nous sortons du van et commençons à marcher jusqu'au sous-sol.

Une Amitié Impossible - Eddie MunsonWhere stories live. Discover now