Chapitre 10

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Jack l'attrapa et l'envoya au septième ciel.

C'est alors que tous les pirates se mirent à hurler de joie et à applaudir le jeune garçon.

Mouche- JACK !!!

Peter faisait de même, avant que ne le capitaine ne cria à son tour quelque chose qui attira son attention.

Crochet- MON JACK !!

Peter- « m-mon Jack » ? (Répéta-t-il choqué.)

Le capitaine descendit ensuite de l'estrade afin de rejoindre Jack qui se faisait acclamé par toute la foule.

Crochet- BRAVO, MON GARÇON ! TU AS RÉUSSI, MON FILS !

Peter fit alors de même. Il descendit à son tour du tonneau, avant de retirer ses accessoires de pirate et de tracer sa route sans prêter attention aux enfants.
Et quand la boule se redressa après avoir ramassé le chapeau de l'homme, il vit le père de famille partir en courant. De rage, il jeta le chapeau de Peter au sol.

***

Du côté de Peter, il se rendit dans le coin perdu des enfants perdus là où ils devraient tous se trouver. Mais l'endroit semblait vide, il n'y avait personne. Où était Zoé, Rufio et les autres ?

L'homme se jeta alors au sol, espérant qu'une seule chose : pouvoir voler.

Peter- il faut voler !

Alors, il se releva, et gravi la petite colline où Zoé était apparu à son arrivée.

Peter- une pensée agréable, une pensée agréable, une pensée agréable...une belle et grande pensée agréable ! (Mais il se rendit compte qu'il était perché beaucoup trop haut, alors il descendit un peu plus bas.) le moins est plus que le plus, le moins et plus, voilà...JE PEUX !!!

Il se jeta alors dans le vide, mais sans pouvoir voltiger dans les airs comme un vulgaire petit oiseaux. Alors il se remis difficilement sur ses pieds avant que la balle de baseball de son fils, heurta sa tempe. Ce qui le fit rigoler, et tomber une nouvelle fois au sol avant que la balle ne tombe dans la rivière juste à côté de lui. Et quand il se pencha pour se regarder, il vit un jeune homme beaucoup plus jeune. Un adolescent, qui semblait le représenter quand il était encore un enfant. Mais il préféra reprendre ses esprits, récupérer la balle, et se relever. Il jeta ensuite cette derrière et la rattrapa avant de constater que son ombre venait de l'imiter...était-il entrain de rêver ?

Son ombre fit un geste de tête, faisant comprendre à Peter de la suivre vers un énorme tronc d'arbre taillé en forme de visage, sur lequel était gravé des prénoms.

Peter- La Flûte, Wendy, Jean, Michel, Peter...

C'est alors qu'il remarqua une entrée un peu plus loin au fond de la terre juste devant l'arbre. Il sauta a l'intérieur et commença à marcher dans cette cachette avant que son front ne cogne le haut de celle-ci.

Fée- fais attention, Peter ! (Dit-elle amusée.) tu es plus grand qu'autre fois.

L'homme regardait la fée, stupéfié.

Fée- dis quelque chose...

Il s'avérait que la petit fée portait une belle robe bleu et bouffante qui était également toute pailletée.

Fée- tu aimes ma robe ?

Peter s'agenouilla alors devant la chaise où Clochette se tenait debout.

Peter- tu es magnifique...

La jeune femme rigola alors légèrement étant gênée.

Peter- c'est en quel honneur ? (Demanda-t-il, toujours choqué.)

Fée- le tien. Je voulais fêter ton retour.

Peter- mon...(il regarda autour de lui.) qu'est-ce qui s'est passé ici ?

Fée- Crochet.

Peter- Crochet ?

Fée- il y a mis le feu quand tu n'es pas revenu.

C'est alors que Peter s'abaissa et découvrit des bout de verres brisés au sol, accompagnés de boutons et d'un dé a coudre. Il prit donc celui-ci et le plaça sur son indexe. Clochette le regardait, espérant qu'il se souvienne de ce petit objet si innocent mais qui représentait tellement plus...

Peter- baiser...(il se souvint alors.) Wendy...c'est la maison de Wendy. Nous l'avions construit pour elle. Je me souviens, maintenant ! (Il se leva et s'approcha de Clochette.) Wendy s'asseyait toujours dans ce fauteuil.

Fée- oui...

Peter- mais il n'était pas là ! (Il regarda un autre coin de la cachette.) il était ici. On s'asseyait en face d'elle pendant qu'elle reprisait nos chaussettes et qu'elle nous contait des histoires !

La petit fée avait un grand sourire.

Peter- elle dormait ici ! (Il montrait un autre coin.) Clochette, ta maison à toi était ici !

Fée- oui...

Peter- le petit Michel...dans son berceau dossier, suspendu ici. Jean...Jean, Jean ! (Il se releva et partit au fond de la cachette, puis marcha sur un nounours.) Baba...(alors il le prit.) Baba mon nounours. (Puis il embrassa son front.) maman le mettait dans mon landau pour me tenir compagnie. Je me souviens de ma mère...je m'en souviens...elle ressemblait tellement à ma sœur.

Alors, Peter se mit a raconter à la petite fée ce que sa mère avait confectionnait comme avenir pour son fils. Elle avait prévu son collège, son lycée...

Fée- n'est-ce pas ce que veulent toutes les grandes personnes pour leurs enfants ?

Peter- j'avais peur, et je ne voulais pas grandir parce que dès que quelqu'un grandissait il devait mourir un jour. Alors je me suis enfui...tu es venu, Clochette. Tu es venu, et tu m'as sauvé. Tu m'as emmené au pays imaginaire. Tu m'as apprit à voler. Mais j'étais encore un enfant...et ma mère me manquait. Alors j'ai décidé de voler jusqu'à la fenêtre de ma chambre. Mais elle était fermée. Ils m'avaient oublié. Je suis allé voir d'autres fenêtres. Celles qui ne se fermaient pas sur moi. C'est comme ça que j'ai connu Wendy. J'ai poursuivi mon ombre devant chez elle, je voulais que mon ombre et moi, nous ne formions plus qu'un. Je suis revenu souvent voir Wendy. Toujours au printemps. Et Wendy a continué à grandir, et à vieillir...et quand je suis revenu, la dernière fois...Wendy m'a annoncé qu'elle ne pouvait plus voler, qu'elle était une mère de famille. Elle m'a alors présenté sa fille.
Quand je l'ai vu qui dormait là, à cet instant, quelque chose à changé en moi pour toujours. Alors, j'ai grandi, je me suis marié et...j'ai perdu ma sœur et mon beau-frère. J'ai alors recueilli leur petite fille de dix ans, Zoé.

Fée- je vois pourquoi tu as du mal à trouver une pensée agréable...tes souvenirs sont tellement tristes, Peter.

Celui-ci regardait son nounours.

Peter- mon Baba...(puis il compris.) non pas Baba...papa !

•••

Moira- Peter, tu es papa...(dit-elle en souriant grandement.)

Peter- bonjour, Jack !

Peter- je sais pourquoi je suis revenu...je sais pourquoi j'ai grandi...je voulais être, papa.

•••

Peter- je suis papa...voilà ma pensée agréable. (Il remarqua qu'il était à plusieurs mètres du sol.) je l'ai, je l'ai trouvé ! (Il rigola.) je l'ai perdu-! (Il commença alors à tombé.)

Fée- accroche-toi à ta pensée agréable, Peter !!

Puis au moment où il allait toucher le sol...

•Hook•Where stories live. Discover now